Au pays de Chantemelle

Je passe chercher Guitou à 7H30 pour aller user nos WTB sur les terres de Chantemelle. A mon arrivée celui-ci se dope aux viennoiseries comme un goulu. Son bike chargé nous prenons la direction de la Belgique. Nous nous inscrivons sur le 47 Guitou préférant reprendre en douceur après un bon mois de repos forcé. Par ce temps brumeux et frisquet un Olivier nous fait espérer quelques rayons de soleil. Après des informations sur la trace il nous rassure sur la qualité du fléchage. Le dernier date de ce matin 6H les fortes pluies de la veille ayant enlevé la chaux à 2 reprises.
Nous prenons le départ. Guitou est à la limite de claquer des dents. Les seuls 6° et le taux d’humidité se font ressentir. Bien que le parcours s’avère légèrement différent par rapport à l’édition 2013 il reste roulant. L’erreur de changement de direction de l’an dernier en bas d’une descente se répète. Heureusement, cette année le demi tour se fera au bout de 5 mètres. Un coup de cul bien raid nous oblige à passer tout à gauche avant de solliciter de nouveau le grand plateau. Notre allure tranquille nous permet de profiter des paysages. Nous empruntons un long chemin descendant transformé en ru par les précipitations de samedi. Une bauge bien vaseuse est à franchir. L’organisation a prévu une pancarte indiquant de passer avec de la vitesse. Le conseil est efficace. En bas une brève zone moyennement technique s’offre à nous. Nous continuons les dauilles congelées par l’eau. Nos extrémités séchées nous traversons un gué pour arriver au 1er ravito.
Malgré les 15km parcourus, Guitou a toujours la tête de l’homme qui vient de se lever. La suite emprunte des chemins gras. Les trajectoires ne sont pas toujours celles envisagées. Une longue montée dans le gras nous fait grimper en altitude et en température. Un single tournicotant avec des racines donne des vitamines à notre secrétaire avant de retrouver plusieurs km de roulant. Nous croissons en bas d’une descente un biker à terre. Guitou propose de se transformer en SAMU belge (serait-ce dû à une expérience vécue ?). Heureusement pas de bobo. Un nouveau gué se dresse devant nous. Vu la hauteur d’eau nous prenons la passerelle de crainte de ressembler en cas de chute à 2 magnums fraise enrobés de choco blanc. Un peu plus loin la trace est un véritable bourbier sur 300 mètres. Si la plupart des participants montent sur le talus pour contourner à pied, nous restons sur nos bikes comme tous bons raidars qui se respectent. Malgré plusieurs travers le franchissement se termine avec les honneurs. Des bosses et descentes successives nous amènent au 2d ravito. Guitou en profite pour se faire une 2ème santé.
Le début des 17 km finaux est assez roulant. Pour mettre halte à un long goudron l’organisation a prévu une option technique et une option macadam. Nous choisissons la première. Nous nous retrouvons sur une trace sauce écureuil avant de récupérer des chemins de plaine. Le courage n’est plus suffisant à Guitou pour gravir les 2 derniers coups de cul. En haut du dernier il se fait une pause gel énergétique et barre de céréale. Je complète son déjeuner par des pâtes de fruit à la Frédo. Les 3 derniers km sillonnés nous nous emparons des jets d’eau pour faire un lifting à nos spads. C’est ensuite au tour des bons hommes de se transformer en sujets civilisés. Une boisson reconstituante et un pain saucisse précèdent le retour vers la France. Une bonne rando de reprise et de remise en forme avec 47Km et 813 de D+.

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