Ayant vécu l’expérience du Lyon Free VTT avec un certain plaisir l’an dernier. L’affiche de l’Urban VTT d’Arlon avait attirée mon attention, mais je craignait un parcours sillonnant les rues d’Arlon sans un grand intérêt vététistique. Un échange de mail avec les organisateurs me rassura un peu et suffit à emporter ma décision : je délaisserais Meix-devant-Virton et pousserait ma voiture quelques kilomètres plus loin vers le pays cher à ChocoBob où le gazole et la clope ne sont pas cher. Ce dernier n’hésita pas longtemps avant de décider de me suivre dans ce périple faisant d’une pierre deux coups. Après un échange de mail Cacal et PTR m’annonçaient être également de la partie. Nous avions fixé le départ à 7h15 de chez PTR.
Le départ avait lieu de la place Léopold, devant la maison communale. Nous avons trouvé de la place pour nous stationner sans aucun problème. Après avoir satisfait aux formalités d’usage et versé notre obole au Lion’s Club arlonais nous avons attendu notre trafiquant nicotiniste quelques minutes avant de le voir arrivé avec son pantalon guitouesque. Ayant à son tour versé sa dîme nous avons pu prendre le départ.
Le début du parcours nous a fait découvrir quelques petites rues de la cité la plus vieille de Belgique (statut partagé avec Tournai et Tongres) mais peu de vestiges romains ont croisés notre chemin ou du moins notre route en ce début de parcours. Le seul passage remarquable fût de longer la Semois qui loin d’être la majestueuse rivière baignant la cité de Godefroy n’est à Arlon qu’un ruisselet. Au bout de 7 kilomètres nous nous sommes séparés du petit parcours uniquement urbain pour nous diriger vers le terrain militaire et la forêt avoisinants . La texture terrain se mit à changer du tout au tout du goudron nous passâmes immédiatement à du sable qui ne fût pas sans me rappeler la plage de Saint-Aygulf parcouru lors du Roc d’Azur, la mer en moins. Une fois passé cette étendue meuble, nous avons découvert un enchaînement de sentiers dignes des Cadoles ou de L’hivernale la technicité en moins. Une seule descente un peu technique sur ce parcours s’est présenté à nous signalée par un « N’ayez pas peur ! ». Habitués à des choses un peu plus techniques nous avons franchit sans problème cette « grosse » difficulté. ChocoBob a mené la danse une grosse partie de la sortie. Même dans les descentes nous avions du mal à le suivre, celles-ci ne demandant pas à toucher aux freins. Quelques passages furent un peu serrés, ce qui a fait que quelques arbres ont vu mes embouts de cintre de très près. Les virages parfois serrés ont causés quelques erreurs de pilotage, PTR allant jusqu’à embrasser le pneu arrière de ChocoBob. Malheureusement les bonnes choses ont une fin est nous sommes sortis du bois au 22ème kilomètres pour tomber sur l’unique ravitaillement. Là encore nous n’avons rien eu à dire tout étant parfait.
Nous nous sommes retrouvés en ville mais contrairement au début du parcours la fin fût beaucoup plus ludique avec des ruelles pavées, un passage dans une galerie commerciale, des rues piétonnes, des sentiers étroits, des passerelles et bien évidemment des descentes d’escaliers. Bref que du bonheur !
Une sortie à refaire sans aucune hésitation !
Tu as zappé la crampe du Cacal au trentième kilo….lol
Salut les Raidars,
Si j’avais su, j’aurai venu 😉
A bientôt
cb
Ca m’aurait fait plaisir de rouler avec toi. Ca fait tellement longtemps qu’on a pas croisé nos crampons sur un chemin. N’hésite pas quand tu viens dans les Ardennes ou on se prévoit un WE pour que tu nous fasses découvrir tes terrains de jeu.
@+