Après un premier essai en 2015 (CR dispo si vous le souhaitez), j’avais décidé de poser de nouveau mes crampons sur le bitume des rue lyonnaise à l’occasion de la Lyon Free Bike (ex Lyon Free VTT).
Cette fois Catherine m’accompagne mais sur le parcours rose « Rouler pour Elles » dont une partie des droits d’inscription est reversée pour la recherche sur les cancers féminins alors que je m’engage sur le parcours XL. Nous arrivons à Lyon après une semaine à avoir roulé les pistes poussiéreuses et ensoleillés du sud est. Nous avons du mal à trouver le lieu pour retirer les plaques le site internet étant très vague : Parc de Gerland – Lyon. C’est hyper grand. Après avoir stationné la voiture, on tourne à pieds avant de reprendre la voiture et de tourner encore. On trouve enfin et fini par stationner la voiture. Après avoir de nouveau tourné dans le parc on arrive enfin aux chapiteaux. Le retrait de ma plaque me prend 15 seconde bien que je n’ai pas les références d’inscription. C’est plus long pour Catherine car il y a vraiment beaucoup de monde pour cette randonnée solidaire. Une fois les inscriptions finalisées nous devons passer sur les stand des partenaires pour retirer des cadeaux. C’est plutôt cool…
Nous arrivons à l’hôtel qui est à deux kilomètres. Ibis Budget mais de bonne facture. Nous rangeons les vélos dans la chambre et matons un peu la télé avant de chercher un restaurant. Il y en a un bon nombre à proximité du parc de Gerland. Vu le monde à l’hôtel nous décidons d’aller au restaurant à pieds. Le retour est épique car nous sommes sur un haut lieu touristique lyonnais avec plus d’une vingtaine de camionnettes occupées par des demoiselles en petites tenues…
Six heures quinze le réveil sonne, je m’habille et descend prendre mon petit déjeuner. C’est plein de cyclistes il doit y avoir un événement dans le coin… Nous décidons de payer un supplément pour garder la chambre jusqu’à seize heures afin de pouvoir prendre une douche et de laisser la voiture sur le parking. Je pars donc en vélo jusqu’au départ. Je dois démarrer à sept heures trente. Je suis large… J’arrive sur la ligne c’est blindé je dois être le trois-centième… Le départ se fait par vagues d’une vingtaine de vététistes. Je pars finalement peu avant huit heures. Traversé du palais des sports et du stade de Gerland pour commencer. C’est sympa malgré la présence toute compréhensible de vigiles. Les vagues de départ ont fait que nous roulons dispersés. C’est bien, pas de bousculades. Nous longeons le Rhône par le parc des Berges du Rhône et traversons celui-ci par le pont Raymond Barre pour gagner le Musée de Confluence et parés être passé sous l’autoroute nous longeons cette fois la Saône. Nous quittons les quais pour traverser les galeries commerciales de Confluence puis regagner les quais. Nouveau passage sous l’autoroute. Puis nous nous retrouvons dans un haut lieu Lyonnais : la place Bellecour où trône la statue équestre de Louis XIV. C’est une des plus grande d’Europe (200 m x 30 m) qui est également le PK0 de toutes les routes de la région. Nous traversons cette fois les cinq cours intérieures du Grand Hôtel Dieu dont le sol a été protégé de nos crampons par un revêtement plastique. Nos premiers mètres de dénivelé prennent la forme du parking souterrain des célestins. Nous entrons maintenant dans le vieux Lyon. Le quartier que nous traversons est classé au patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Après avoir quitté les petits parcours nous attaquons dans le vif : La montée du Gourguillon. Une des plus vieilles rues de Lyon avec son fort dénivelé et ses pavés. Nous voilà à Fourvière non pas dans le tunnel mais sur la colline, un lieu mythique : le théatre antique de 10000 places (plus ancien théâtre gallo-romain de France), Le jardin du Rosaire, Notre-Dame de Fourvière (300m d’altitude) nous offre la plus belle vue sur Lyon et enfin la piste de la Sara (ancienne piste de ski reconvertie en piste de DH). Nous entrons ensuite sur la commune d’Ecully par le parc du Vivier. Après le deuxième ravitaillement, le premier était au théatre antique, le parcours se fait plus champêtre. Nous gagnons la commune de Dardilly et les bois de Serres et de la Lune. Et là c’est single à gogo pendant plus de quinze kilomètres. Le dernier ravitaillement est situé dans le parc de Lacroix-Laval (115 ha). Nous quittons ce parc pour rejoindre la civilisation. Le final (10 derniers kilomètres) est hard enchaînant montée abruptes et descente techniques (dont une volée de 300 marches). Les chutes sont nombreuses. Généralement sans trop de gravité même si je vois beaucoup de plaies saignantes. Je sers les fesses et pose le pied à terre dès que cela va mal devant. Ca bouchonne pas mal… Nous finissons par les bords du Rhône retraversons la zone de confluence.
Je franchit la ligne d’arrivée en 4h52 après 64 kilomètres et 1161m de D+. Catherine est sur la ligne , elle est arrivé depuis une quinzaine de minutes enchantée de son parcours « solidaire ». Nous mangeons un bout avant de regagner l’hôtel et prendre une douche, avant de regagner nos Ardennes. Je suis souvent critique envers les organisations professionnelles mais que ce soit le Lyon Free Bike ou la STL VTT je trouve que Extra-Sport sait mettre tous les ingrédient pour faire de ses événements des réussite. C’est sûr on me reverra à Lyon…