Sur qu’il fallait en être un pour venir à bout du grand parcours des Chemins de la Trisomie 2015 !
Au départ, il était prévu que nous soyons au quatre, ChocoBob, Arnaud, Philippe et moi, à faire cette traditionnelle alliant sport et générosité, mais Pascal et Stéphane se joignent à nous. Alors que nous sommes sur le départ nous voyons arriver Hervé, raidar nouvelle génération avec sa tenue noire et bleue. Notre globe trotter est accompagné d’Antoine. C’est donc à huit que nous nous élançons sur une parcours nouvelle mouture.
Nous commençons par une route qui grimpe… et continu par un large chemin sur les crètes. Le vent souffle. Le froid pique les mollets de ceux qui ont choisi la version cuissard. Nous enchainons routes et chemins empierrés. ChocoBob,Arnaud, Philippe et Stéphane se tirent la bourre. Je décide de ne pas les suivre et de rester avec Antoine et Pascal qui tirent déjà la langue. Le tracé est monotone mais on est là pour la bonne cause. Pour couronner le tout la pluie se met de la partie.
Nous entrons dans les bois pour la première fois au quatorzième kilomètres. Nous retrouvons notre enthousiasme, mais pour peu de temps car les chemins sont à la limite du praticable tant la boue est présente. Je profite de ce terrai technique pour reprendre la tête du groupe, mais le choix des pneus roulants n’est pas des plus judicieux. Le plus difficile est de garder le vélo dans le sens de la marche.
Les bourbiers sont nombreux et les cuisses chauffent pour nous arracher à la fange. Nous devons nous attendre de plus en plus souvent.
Stéphane qui se plaint de douleurs dans les mollets est le premier à jeter l’éponge quand lors d’un passage routier un panneau » THIN LE MOUTIER 5kms » se présente. Un moment de bravoure s’offre à nous en l’ascension du cimetière de NEUFMAISON. Si la difficulté n’est pas aussi grande que nous le pensions au début, les jambes brulent. Nous quittons les bois alors que nous n’en sommes qu’au 24ème kilomètre. Nous retrouvons routes et chemins roulant. Nous spécialistes du gros braquet reprennent les devants. Mais le terrain à laissé des traces dans les organismes et les moindres « coup de cul » font mal.
Nous ne sommes plus que les cinq raidars Antoine et Pascal n’ayant plus les jambes pour suivre le rythme.
Les douze coups de midi n’ont pas encore sonnés quand nous bouclons le parcours. Nous faisons la queue pour décrasser nos montures qui en ont bien besoin. Je m’aperçois que j’ai cassé un rayon. Arnaud prend soin de son bébé qui a vu le jour après trois mois de gestation. Après un chien chaud et une noire crépue, avec ChocoBob nous reprenons la route direction BALAIVES pour une séance de ratissage en compagnie de Fred et Guitou.
Raidar or not Raidar ?
- Les raidars ménagers
- 1,2,3… saucée