Dernière grosse sortie avant les vacances pour les Raidars en ce dernier week-end de juin,qui se déplacent dans l’Aube pour le Raid des Cadoles. Compte tenu de la distance choisie pour la majorité (82kms) (à l’exception de Jean-Pierre engagé sur le 52 kms et Clément sur le 72kms) et de l’éloignement de Bar-sur-Seine, le départ se fait le samedi après-midi. Nous nous retrouvons donc à neuf dans la soirée autour d’une dégustation de boisson importée des Antilles : Arnaud, ChocoBob, Clément, Guitou, Jean-Pierre, Stéphane, Yan, Pascal (un presque Raidar) et moi.
Après une nuit plutôt courte (le secret prefessionnel m’enpêchant de divulguer ici pourquoi) et le renfort de Fabrice, nous prenons le départ à 7h30 alors que les températures sont encore fraiches, certains voulant même partir en manches longues. Pascal ne se sentant pas très en forme prend la décision de partir sur un plus petit parcours avec Jean-Pierre.
Rapidement nous quittons le Domaine du Belair pour nous retrouver en sous bois. Après quelques centaines de mètres de chemins larges nous attaquons les sentiers monotraces. Nous voila enfin dans le vif du sujet avec des racines et des pierriers. Ceux qui ne connaissaient pas, découvrent ce qu’est se Raid. Les larges chemins champêtres alternent avec les singles. Il y en a pour tous le monde mais peu de moment pour se reposer. Alors que nous roulons en peloton sur un grand chemin, Fabrice touche la roue arrière de Guitou et fait une grosse chute sur le sol dur. Après s’être relevé, il reprend sa place dans le groupe qui garde son rythme de croisière. Il n’est pas encore …. quand nous atteignons Notre dame des Vignes, lieu du premier ravitaillement. Nous nous apercevons qu’à ce moment le coude de Fabrice a triplé de volume à cause d’un hématome et qu’il saigne abondament. Nous devons l’abandonner entre les mains des pompiers.
Nous reprenons notre progression. Beintot nous attaquons une des grosses côtes de ce parcours. Pour certains les jambes commencent à être lourdes, surtout que la chaleur ne cesse d’augmenter. En haut de la difficulté nous nous octryons une pause à l’ombre des arbres avant de reprendre notre chemin vers l’endroit de la chute de Guitou l’an dernier. Cette fois tout se passe sans incident mais le soleil cogne de plus en plus. Nous faisons découvrir à nos bleus le pourquoi du nom de cette randonnée. Nous en profitons pour faire les cabots devant la caméra de France 3. Nous profitons pleinement de ce secteur de parcours qui est réservé aux grands parcours. Bientot nous arrivons au deuxième ravitaillement. Nous prenons le temps de bien nous restaurer et surtout nous hydrater car il fait de plus en plus chaud.
Que dire de ce troisième tronçon de cette magnifique randonnée si ce n’est que les chemins sont toujours aussi ludiques. Quand les sentiers ne tournent pas nous avons le droit à des racines et les fameuses pierres de la région qui servent à contruire les cadoles. Quand les chemins ne tournent pas c’est que nous sommes sur de larges chemins qui montent. Nous retrouvons les petits parcours ce qui provoquent quelques ralentissements certains ayant des difficultés à négocier les virages qui s’enchainent. Nous apercevons Pascal au bord du chemin à pieds à coté de son vélo. Au niveau du dernier ravitaillement où nous éprouvons de grosses difficultés pour accéder au site puis au buffet. Nous retrouvons Fabrice le coude bandé, qui finalement est reparti avec Jean-pierre et Pascal.
Heureusement ls traceurs ont bien fait les choses séparant peu de de temps après. Nous voila partis pour de nouvelles séries de virages. Les montées se font de plus en plus difficiles. Nous parvenons tout de même à motiver Clément à nous suivre sur le plus grand des parcours. Nous éprouvons de plus en plus de difficultés à rester groupés. A cinq kilométres, théoriques, de l’arrivée nous décidons de finir chacun à notre rythme. Pour la plupart, nous n’avons plus d’eau malgré que nous ayons fait le plein au ravitaillement. Chacun à notre tour nous avons notre coup de moins bien. Clément et Yan partent en tête, je fini comme je peux avec Stéphane et Arnaud. Quand j’arrive je suis complétement déshydraté. Jean-Pierre qui finalement a fait une soixantaine de kilomètres, sa plus longue distance à ce jour est là depuis quelques minutes avec Pascal et Fabrice. Je vais m’acheter une boisson américaine à la composition secrète : 3 euros j’ai mal au c.. et c’est pas la selle.
Quelques minutes nous voyons arriver un Guitou exténué, et encore un peu après un Choco tout fondu…
On n’est pas très frais mais cette fois on l’a fini.
Après avoir rangé nos montures et avoir pris une douche, au tuyau d’arrosage pour certains, nous nous dirigeons vers la buvette. Plus rien à boire ! Nous réquisitionnons les dernières saucisses que nous accompagnons de quelques frites. Heureusement les glacières de Pascal ont tenues le choc et les quelques bouteilles restantes sont encore fraiches…
Nous reprenons la route afin de regagner nos pénates non sans nous être arrêtés chez Stéphane afin de nous hydrater une nouvelle fois. Ce fut un beau week-end qui je pense à plus à tous.
Rendez-vous est donné au bord de la méditerranée pour notre prochaine grosse sortie.
Voila c’est fini
- Si j’avais un baudet
- Fratin… un parcours tout sucre tout miel