Une proposition très honnête sur le forum du club afin de finir 2017 sur la selle qui ne rencontre pas l’enthousiasme et nous voilà ChocoBob, Guitou et moi en route pour un repérage de nouveaux chemins pour la RPS 2018.
L’absence de pluie et une température de 12° me permet d’étrenner mon nouvel habit de lumière. ChocoBob a aussi opté pour l’option naturiste des mollets alors que Guitou reste sur l’option hivernale. Un petit échauffement pour rejoindre le village d’Elan et les bois. Un ChocoBob qui se plaint de ne pas être en forme, mais une fois que la pente se fait présente le miracle se produit : les jambes sont là et l’oiseau s’envole. Arnaud sort de ce corps ! Notre pivoteur est tellement loin devant que nous devons user de nos beaux organes pour le stopper dans sa progression et l’emmener visiter le tronçon perdu de l’A304. Nous profitons de ces quelques moments de répits. Nous oublions temporairement les glissades sur les feuilles et les racines humides pour profiter du remblai damé.
Je conduis mes compagnons de chemins vers un nouveau chemin fraîchement tracé dans le fossé en limite de Villers-le-Tilleul. Après une petite séance de ramassage de branches nous nous retrouvons face à un chemin prêt à l’emploi. Sortis du fossé nous nous égarons quelque peu tel des ardennais moyens paumés dans les rues de Paris. Après quelques analyses de GPS, nous retrouvons notre chemin ou plutôt découvrons notre chemin car de nouveaux passages s’offrent à nos crampons.
Nous rejoignons le fossé de limite de domanial où nous devons gravir quelques belles bosses dont certaines très glissantes viendront à bout de nos crampons. L’heure avançant, nous décidons de délaisser nos esprits conquérants, pour rejoindre des chemins connus. Sur le chemin du retour nous rencontrons un troupeau de traileurs nouvionnais qui nous questionnent sur le parcours de la RPS 2018. Après leurs donna juste de quoi leurs donner envie de nous rejoindre le 8 avril.
Nous finissons notre périple forestier par un nouveau sentier où nous avons encore quelques chablis à couper. Ce qui nous fait penser que l’heure de l’apéro à sonné. Nous faisons notre retour en mode bitume histoire d’entendre les douze coups des cloches de Saint-Rémi saluer notre retour.
C’est avec une petite trentaine de kilomètres bien boueux que nous avons fini l’année sur nos jolis chemins.