Depuis longtemps je n’avais glissé quelques mots sur une page blanche numérique afin de vous faire partager nos aventures. Peut-être parce que nos sorties se suivaient bien souvent très semblables, peut-être parce que je suis absorbé 10 heures par jour dans la préparation de la RPS ou peut-être tout simplement parce que j’avais la flemme. Alors les quelques minutes posé dans le TGV qui le mène vers la ville lumière (hommage à Gold) sont la bonne occasion de relater succintement nos balades dans les bois à la découverte du « meilleur » sentier à vous partager le 3 avril. Ceux qui me connaissant un peu comprendront rapidement mes guillemets sur meilleur. Cette notion n’étant pas identique pour tous.
Dans une première phase, que j’appellerai la phase boueuse, nous nous sommes efforcés de retranscrire sur le terrain mes idées tracées sur l’ordinateur. Nous avons parfois arboré un sourire béat de plaisir mais le plus souvent nous avons surtout ramené des kilos de terre bien collante sous nos semelles (eh oui on a dû souvent marcher nos montures sur le dos dans 20 CMS de boue) les parcours virtuels étant souvent bien loin de la réalité du terrain. Petite cerise sur le gros gâteau pour l’édition 2022 Christophe s’est régulièrement appliqué à tester la souplesse du sol afin de s’assurer que vous pourriez tomber le jour J. Pour lui pas trop de bobo mais nous espérons tout de même que vous parviendrez à rester sur vos roues lors de la RPS.
Une fois cette phase passée, nous avons pu attaquer la période d’emjambage d’arbres. Les tempêtes se succédant nous devions franchir, contourner ou couper les chablis tombés en travers de nos chemins le dimanche. Cacal, alias le castor motorisé, s’occupant la semaine d’aller nettoyer ces passages. Durant ces semaines nous avions l’impression de vivre la fête de la marmotte du jour sans fin. Encore cette semaine nous avons du jouer de la chaîne de tronçonneuse. Je ne vais pas citer tous les bûcherons mais si je les remercie tous le maître de Cooper (ou ne devrais-je pas dire coupeur) mérite une attention toute particulière pour le travail abattu (Je mets 100 francs dans le bourrin). Nous avons juste dû lui promettre une chaîne de tronçonneuse plaquée or pour éviter que vous fassiez une randonnée en rase campagne.
La pluie cessant nous avons enfin réellement pu tester nos nouveaux passages aux noms évocateurs : la tourmente, le grillage, le mur, la pff, sans oublier les mythiques Brokeback, Grosse ou autre côte d’Eva que vous descendrez cette année… Nous avons voulu établir un sourire étalon du plaisir avec Clément. Je ne vous cache pas que cela n’a pas vraiment fonctionné ou alors vous allez vraiment en chier…
C’est à ce moment que les exploitants forestiers ont décidés de sortir les grumes abattues durant l’hiver, creusant des tranchées qui feraient le bonheur d’un soldat ukrainien mais rendant certains chemins impraticables par un vététiste et nous obligeant à modifier quelques passages. Ce qui fera que les distances et dénivelés ne correspondront plus tout à fait. Mais pas d’inquiétude nous avons pas amputé le plaisir.
Pour finir je vais tenter de partager mon expérience sur les différents parcours.
– Le Marcassin : un parcours VTC pour toute la famille.
– Le Ragot : mélange de chemins bucoliques et de sentiers forestiers accessible à tous avec un bon moral.
– Le Tiersan : Là on commence à causer entre vétustes avec quelques passages techniques et d’autres physiques. Il permettra de partager quelques anecdotes autour d’une bonne bière.
– Le Quartannier : On y est. Ça pique, ça fait pleurer des larmes de sueur mais ça met une p….n de banane quand on aperçoit la buvette.
– Le Sécopir : Je ne trouve pas les mots pour le décrire sauf peut-être à reprendre cette expression ch’ti (un peu arrangée à ma sauce) : Sur le Sécopir on braie deux fois, une fois quand on le fait et un fois quand on arrive. En espérant qu’il reste de la bière.
On vous attend le 3 avril !
Pensez à vous inscrire en ligne sur www.ledossard.com
J’espère bien voir des centaines de sourires (crispés ou non). Vivement dimanche
merci Laurent, j’affute encore quelques chaines en cas ou, mais j’espère et surtout je souhaite plein de vététiste sur nos parcours et surtout a la buvette, après un bon casse-dalle