Le président avait convié les raidars à prendre un verre pour son passage dans la soixantaine. Mais le tableau n’était pas aussi idyllique qu’ils l’avions pensé car il était nécessaire de rouler avant afin de pouvoir bénéficier de la boisson régénératrice.
Beaucoup de raidars vaquant à d’autres occupations (24 heures du Bélinois pour Catherine, Thierry et PTR, GTMC pour Cacal, casse moteur pour Philippe, sortie en famille pour Samy et Cyril, vacances ou flemme pour certains) seuls Clément, Louis, Arnaud, Christophe, Guitou et Florian avaient répondu à l’appel de la mousse.
Il fait déjà chaud quand les présents se retrouvent au club. Le président annonce d’entrée que la sortie va être courte mais intense. Le départ se fait par le chemin noir pour rejoindre le bois de Fey. Contrairement à l’habitude les raidars attaquent par l’ascension complète délaissant le coup de cul. Le terrain est sec tout le monde franchit sur le vélo. Single à gogo jusqu’à Etrepigny. Enfin pas pour tout le monde car Arnaud se fend d’un magnifique bris de dérailleur d’une toute beauté. De mémoire de raidar aucun dérailleur n’a jamais été coupé en deux de si belle manière. Christophe propose de reconduire Clément à la fin de la sortie afin qu’il ne soit pas puni par les bourrineries de son père.
Ascension du Bois Marguerite, sentier de la feu Larchant Spirit qui malgré les interdictions de passage que nous rencontrons pour la randonnée est plus propre qu’une autoroute. Tout se passe à merveille et les bananes poussent sur les visages aussi vite qu’au brésil après une pluie tropicale. Mais il n’est pas bon que ce soit trop facile. L’organisme s’habitue à l’oisiveté. C’est donc la côte d’enfer qui se présente devant les roues. Encore une fois tout le monde grimpe sur le vélo. Clément assure un max et ne râle pas. Y aurait-il une corrélation avec l’absence paternelle ? Descente de la Chapelle de Butz avec une petite visite touristique du cimetière envahi pas les herbes folles. De mauvaises langues auraient pu dire que Guitou à failli se perdre tant les herbes étaient hautes. Mais ce n’est pas le genre de la maison. En passant dans la ferme nous pouvons doucement desserrer nos sphincter car il n’y a pas de chien. S’en vient rapidement la mythique côte à cailloux. Les cent mètres de D+ sont facilement (tout est relatif) par tous. Il est nécessaire d’emprunter un bout de route pour rejoindre la forêt domaniale d’Élan. Mais finalement après l’effort ce n’est pas si désagréable (et il n’y a que 700m de goudron). Les guiboles sont pleines de fourmis après ce passage bitumineux. On se tire un peu la bourre ce qui fait qu’à l’arrêt suivant, un kilomètre et demi plus loin, Clément manque à l’appel. Heureusement les nouvelles technologies sont là ! Le président consulte en ligne la liste des adhérents qui doivent donner leur numéro de téléphone, appelle le numéro de Clément et tombe sur Arnaud…
Laurent : “Ah Arnaud… Je voulais joindre Clément car on l’a un peu perdu…
Arnaud : “ …
Laurent : “ Je vois que ce n’est pas son numéro…
Arnaud : “ Ben non, je ne le connais pas alors quand j’ai rempli la fiche j’ai mis le mien…
Laurent : “ Bon on va se débrouiller autrement !
Arnaud : “ De toute façon, son téléphone est sur sa table de nuit.
Pendant ce temps les secours se sont organisés. Louis est parti à rebrousse chemin. Guitou l’appelle. Les recherches de Louis sont sans résultats. Christophe et Laurent envisage les erreurs possibles et partent à leur tour pendant que Florian et Guitou attendent le retour de Louis. Finalement Clément s’était planté vingt mètres après le dernier regroupement et attendait ne sachant où aller. Une fois le rassemblement opéré et Arnaud rassuré, il ne reste plus que le passage XCO à faire. Clément est serein même pas énervé que nous l’ayons perdu. Certains vieux auraient de la graine à prendre…
La fin n’est que du bonheur !
A la source Saint-Roger un groupe et en train de faire une séance de méditation-yoga un peu perturbée par les arrivées en glissades. Les deux Guitoux, S ou X Monsieur Capello ?, (blague de vieux) font le plein de leurs gourdes dans la mare aux grenouilles crevées.
Retour à la base pour trinquer à la santé du président et de cette belle sortie ; courte mais intense.