Après Florenville direction Monrcornet pour la première randonnée de l’UVCCM. Celle-ci est jumelée avec une épreuve de XC l’après-midi.
L’inscription pique un peu 10.00€ pour un 40 kilomètres (5.00€ pour le 20kms)c’est un peu cher, mais avec une prestation à la hauteur… Petite précision: une majoration est prévue si la pré-inscription n’a pas été faite en ligne.
Cyril, Dany et moi sommes partants pour la plus longue des distances alors que Théo, Christophe, Clément et Arnaud optent pour la moitié.
Nous démarrons en groupe car les parcours se séparent au ravitaillement. Nous avons à peine fait plus d’un kilomètre que nous sommes perdus. Je fais demi-tour pour retrouver la bonne trace. Je croise deux autres participants qui jardinent aussi. Finalement nous avons rater un sentier sur notre gauche. Je retourne chercher mes congénères. Et nous remettons également d’autres brebis égarées sur le droit chemin. Il est vrai que le fléchage est un peu confus : parfois ce sont des jalonettes qui nous guident, d’autres fois de la rubalise et d’autres fois encore de la peinture au sol (biodégradable j’espère)…
Après un début plutôt descendant nous attaquons une belle grimpette de près de 200m de D+. Clément est déjà dans le dur. Je prends la décision d’avancer avec les raidars au long-court car je ne voudrais pas rentrer trop tard. Finalement une fois passé la bosse c’est roulant jusqu’au ravitaillement placé judicieusement, pour le petit parcours, au dixième kilomètres. Juste au-dessus de Château-Regnault.
C’est, comment dire, succinct. Mais les bénévoles sont sympas. Je prends le temps de discuter alors que Cyril prend de l’avance. C’est vrai que l’assistance va me permettre de le reprendre à la prochaine montée. Alors que je démarre je vois Théo et Christophe arriver. Après un peu de plat, la descente qui suit est superbe. C’est parfois raide, en dévers et très sec rendant l’accroche de pneus parfois limite.
Deux cent cinquante mètres plus bas, au niveau du terrain de football de Deville, je peux laisser les freins refroidir car dans la foulée ça grimpe de nouveau et fort. Cyril nous demande de passer notre bruit de moustique, lui jouant sur les nerfs. Un niveau d’assistance de plus et c’est parti avec facilité et un peu de honte pour moi de doubler aussi facilement les pauvres vététistes suant des mollets pour parvenir à dompter ce moment de bravoure. Sur strava les organisateurs ont coupé la grimpette en deux secteurs. Un premier de 840m pour 97m de D+ avec une pente moyenne à 11.5% et un second de 790m pour 147m de D+ à une moyenne de 18.5% de moyenne Cyril regrette sa soirée de la veille.
Montées et descentes s’enchaînent à coups de coups de cul de 80 à 100m de D+.Cela fait longtemps que nous n’avons plus à boire et la chaleur est de plus en plus présente. Nous ne doublons que très peu de monde et personne ne nous rattrape. Nous rencontrons de nouveau quelques vététistes en train de jardiner et si nous hésitons à de nombreuses reprises nous ne faisons qu’une seule vraie de fausse-route. Si la trace est toujours sympa nous sommes vraiment en attente du ravitaillement pour pouvoir boire à tout notre soul. Mais celui-ci a du mal à arriver. Finalement nous le trouverons au trente-cinquième kilomètre. Il est aussi bien avitaillé que le précédent… Un des bénévoles, le sourire aux lèvres, me dit que les électriques n’ont pas le droit au ravitaillement. Je ne suis pas d’humeur. J’ai franchement envie de lui dire que mes dix balles d’inscription, ils les ont bien acceptées…
Il nous reste environ sept kilomètres avant l’arrivée avec une dernière côte. Ensuite c’est du plat.
Cyril en profite pour se venger : entre trente et trente-cinq kilomètres heure. Je n’ai plus d’assistance et le poids se fait sentir. Je vois un sourire se dessiner sur ses lèvres quand il me voit serrer les dents pour rester à sa hauteur. Ça fait partie du jeu. Enfin nous arrivons.
Le site est déjà en configuration pour les courses de l’après-midi. Nous retrouvons Reynald qui a fait le 20kms avec Ulysse.
Cyril nous offre une bière afin de nous remercier de l’avoir repoussé dans ses limites grâce à nos motorisations. Un très beau parcours mais beaucoup de choses à améliorer pour une éventuelle prochaine édition, notamment le fléchage car cela semble être une spécialité locale car en mai 2017 c’est déjà un point qui nous avait posé problème.