La randonnée sur les chemins de St Jacques de Compostelle avait laissé des souvenirs impérissables dans l’esprit des pèlerins ; Puis le Covid était passé par là et l’attente avait été longue. L’annonce d’un nouvel événement en Argonne comportait donc une réelle prise de risque pour les organisateurs tant les attentes des ouailles étaient grandes. Et pourtant, le miracle s’est reproduit une seconde fois avec la Grande Traversée de l’Argonne. Ceci grâce au talent et au dévouement de Laurent, Calcal, Fabrice et ThierryCatherine. Pour la seconde fois, notre dévoué Président aura travaillé à la préparation d’une œuvre qu’il n’aura pas pu admirer, car en ce premier weekend de juin 2023, il était au concert d’une rousse tellement perchée que seul ChocoBob comprends les paroles des chansons.
Pour cette nouvelle aventure, 15 raidars avaient eu une érection de l’index au moment de l’appel aux volontaires (nous aurions du être 17 si PTR n’avait pas été déclaré forfait pour « usure inhabituelle de la rondelle » et Aurélien en proi avec des reste d’une pandémie qui l’oblige maintenant à faire du vélo avec des petites roues.)
En solo : les hockeyeurs Samy, Zyril, Arnaud, puis aussi VanilleBob, La Charrue et Reynald.
En duo : Thierry-Catherine, Los Guitos (Père et Fils), Christophe & son fils Théo, Cacal & Cooper (la team Intendance) et les electric-brothers, Fabrice et Barnab. Ces deux là je les connais depuis des années mais je ne les avais jamais vu au même endroit en même temps. Je remarque une troublante ressemblance. Même tailles, même corpulences, même chevelures, même voies graves. Ne s’agit-il pas de cyborgs en fait? Est-ce que ce n’est pas en fait le vélo électrique qui les recharge plutôt que l’inverse? Et dans ce cas, où se trouve la prise? …
Le point de rendez-vous avait été donné sur la célèbre PLACE de Boult-Au-Bois, ce qui présentait une première difficulté car en fait elle n’est pas tout à fait aussi facile à identifier que la place Ducale, la place Stanislas ou la Grand Place. Mais en passant le groin par la fenêtre tout en venant en voiture, le raidar sait retrouver le reste de la troupe. Il existe 12 façons différentes pour arriver à Boult. Tout le monde est arrivé par une route différente mais de manière magnifiquement simultanée, comme dans une figure de la patrouille de France. Tout le monde s’est garé en même temps et tout le monde est allé retrouver Cacal et Cooper qui étaient là, au taquet, depuis 4h30 du mat’.
L’affluence massive de visiteurs sur la place (qui est en fait une partie du village où le trottoir est juste un peu plus large) a tiré du lit quelques villageois qui – beuquant, rwétant ou reniochants (vous choisirez le dialecte ardennais qui vous parle le plus) par la fenêtre – ont cru un temps assister à l’organisation d’un Teknival. Ils se sont vite ravisés et recouchés quand ils ont vu la moyenne d’âge des teuffeurs, en observant leur bedaine, leur tonsure et leurs cheveux blancs.
Le chargement de la très pratique remorque de chez MPC a pris 30′. Pour nous mettre en jambes, Zyril (petite casquette de Gravel et bretelles fluo) a sorti de sa musette un flacon de remède qu’il a fait goûter à quelques courageux. La prune de 89 (je ne parle pas de l’année, mais des degrés d’alcool) présente de nombreuses vertus médicinales : Elle soigne les peines de cœur, l’ennui et les hémorroïdes. Elle rappelle aussi très précisément par où passe le tuyau qui relie la bouche à l’estomac…
Nous avons ensuite attendu l’arrivée du bus Meunier, qui avait trouvé UNE AUTRE PLACE un peu plus bas dans le village . Le chauffeur du bus portait une chemisette blanche de chauffeur de bus. Il étant grand, barbu, taiseux, avec de grosses lunettes aux verres légèrement fumés. C’est à dire le profil type d’un violeur pédophile en série. Mais apparemment il n’y a que moi que cela inquiète et peut-être Yannick « Crazy Frog » car il va s’asseoir le plus loin possible du chauffeur ; là où on est bien secoués par la route. Il nous avouera à l’arrivée qu’il était à deux doigts du vomito.
Le lieu d’hébergement est situé entre Clermont-en-Argonne et Les Islettes, commune au Sud de la forêt d’Argonne, à la frontière entre la Meuse et la Marne. Notre camp de base se trouve dans un vaste et paisible domaine ESAT, avec une chaufferie, une église, un garage, des logements…Nous retrouvons la team d’assistance et prenons possession de notre hébergement. Il s’agit d’une grande chaumière avec du parquet et un escalier en bois qui grince, comme dans les contes pour enfants. Les ours je les ai bien vus, mais pas Boucles d’Or. La seule toison bouclée du raid est celle de Choco mais elle fait la jalousie de certains quadra complexés par leur calvitie, alors je ne m’étendrai pas sur le sujet.
Le soleil est déjà haut dans le ciel quand la troupe – chaussée, casquée, crémée et sur-motivée enfourche les montures et rentre son ventre pour la photo du départ. On est partis pour une boucle de 61Km dans les bois avec 1100m de D+ mais personne n’a fait les reconnaissances du 1er jour « en présentiel ». La semaine précédente Laurent a partagé les traces et incité les participants à les installés sur leur GPS sans modération. Mais le suivi de cette consigne se répartit comme suit : la moitié des participants n’a pas été consciencieux, pas pris le temps ou oublié de le faire. Dans l’autre moitié (que personnellement moi j’appellerais les «suces boules»), les traces ont bien été téléchargées, mais il y a plusieurs sous-catégories : ceux qui ont bien la trace mais qui n’arrivent pas à lire leur GPS sans leurs verres progressifs – ceux qui ont la trace, une bonne vue, mais un problème de batterie – ceux qui ont la trace, des bons yeux, de la batterie mais dont le GPS décale tout de 50m…Et au final il n’y a que Thierry et Christophe qui peuvent nous guider. Donc en toute logique, c’est Arnaud qui part en tête pour guider le groupe, à la vitesse des spermatozoïdes d’un ado qui va à la bête pour la toute première fois.
Les huit premiers kilomètres sont donc un peu chaotiques. On se trompe de chemin à chaque croisement. Les lièvres sèment les tortues, ça râle à l’arrière. Le terrain est compliqué (ornières de tracteur avec de la boue dure comme de la brique). Samy est même obligé de simuler une crevaison pour regrouper tout le monde. La journée s’annonce longue.
Quelques hectomètres plus loin, Thierry reprend la situation en mains. Au niveau d’un croisement en sous-bois, il monte sur un talus surélevé, il attend que tout le monde soit réuni et il effectue la prise de parole la plus impactante de l’histoire du VTT : « Bon les gamins, maintenant on va arrêter d’enculer les mouches. Je prends le commandement de cette équipe. Celui qui n’est pas d’accord je lui pète les deux genoux ».
En fait, il n’a pas tout à fait utilisez ces termes. Vous connaissez comme moi le savoir-être de Thierry-Catherine. Il a même plutôt fait preuve d’une pédagogie digne des meilleures formations en management. Nous allons tester la méthode dite du « tiroir » : Toujours le même guide file (Thierry). Toujours le même serre file (Catherine). Tous les autres randonneurs se relayent à tours de rôles pour s’arrêter à chaque croisement afin d’indiquer le bon chemin. Thierry n’a jamais dit qu’il fallait beugler comme un veau « Tirooooooir !!!!!! » quand ont s’arrête à un croisement…Il n’a demandé non plus qu’on fasse des chorégraphies d’hôtesse de l’air pour indiquer la direction, ni qu’on fasse des blagues à la con du genre « non! l’autre gauche! ». En tous cas, cette méthode fonctionne du feu de dieu et la randonnée devient immédiatement fluide et agréable. Dans le même temps, le terrain devient plus sympa. Les singles sont propres, très joueurs et la forêt d’Argonnne au printemps est magnifique.
Après une vingtaine de kilomètres, il sonne midi dans nos estomacs et on rejoint Super-Cacal est sa monture blanche (la bagnole, pas le chien) au carrefour de Barinaud. Cacal nous confit avoir un beaucoup galéré pour trouver le point de rendez-vous. Nous mangeons des salades Sodebo, du fromage, du pain, des cookies et reprenons la route assez vite. La trace est toujours aussi variée, rapide et ludique. On kiffe notre race et il est d’ailleurs difficile de garder des forces pour le lendemain tellement le terrain de jeu appelle au coup de pédale.
Au détour d’un sentier nous tombons nez à nez avec un blockhaus-Eglise très surprenant. Malgré l’austérité de ses murs, le lieu inspire la sérénité. La lumière intense qui traverse les vitraux et le son de la cloche qu’on sonne rendent l’endroit un peu magique. Catherine y entre avec Thierry à son bras et ressort avec Choco. Bon OK, elle ne fait pas des miracles non plus la chapelle de St Rouin. Nous saurons après que Laurent nous avait laissé un message dans le livre d’or, mais malheureusement personne n’a pensé à l’ouvrir. De quoi parlait-il? Probablement de chemin, de quête, de transcendance…
Le soleil chauffe. Le vent brasse les pollens qui me font éternuer 16 458 fois sur la journée de samedi si ma mémoire est bonne. Il commence à se faire soif dans l’après midi quand on arrive au bord d’un bel étang entouré de roseaux sans y trouver notre ravitailleur. Après quelques minutes et quelques appels téléphoniques, la camionnette pointe le bout de son nez et Cooper pointe le bout de sa truffe par la fenêtre. Cacal nous confie qu’il a encore plus galéré pour nous retrouver. Il a du passer une barrière, puis il a rencontré un nain qui lui a poser une énigme et demandé d’aller occire un dragon afin de récupérer une clé… Bref, il y est arrivé et on est bien contents de remplir les gourdes d’eau et les estomacs de fraises Tagada et autres glucides. Le dernier tronçon nous attaquons. Les kilomètres commencent à se faire sentir. Les murs gravis en poussant le vélo aussi. Samy et Yannick dit « La charrue-Merguez-Crazy Frog » commencent à montrer des signes de souffrance corporelle, mais ils restent dignes. Catherine aussi et elle a bien du mérite car, avec son rôle de serre file, elle ne fait quasiment jamais de pauses. La vitesse moyenne du groupe ralentit petit à petit. La ligne d’arrivée se fait espérer. Aucun GPS n’annonce le même « reste à pédaler ». On se fie donc aux moins disant et on termine par de très jolis chemins de campagne qui serpentent au milieu des près, avec un belle lumière rasante sur les champs. GroPro prend plein de photos.
Retour tant attendue à la chaumière. Après un petit temps de détente dans l’herbe et une bonne douche, on dresse la table (en fait superCacal démonte la cuisine et la remonte dans le jardin) et on attaque l’apéro en musique. Chaque Raidar ajoute son morceau préféré à la playlist qui ambiance la soirée (cf liste en annexe, il y a des trucs che-lous). Tout c’était très bien passé jusqu’à présent, mais le weekend est sur le point de tourner au fiasco total quand on découvre une avarie technique grave sur la tireuse à bière : elle ne délivre la précieuse Karmeliet qu’au goutte à goutte !!! Cacal et Zyril sautent dans le véhicule d’assistance pour sauver la situation. Ils reviennent du village avec des bières de secours et tout est bien qui finit bien. Le coucous est délicieux et le vin rouge est ……offert. A la tombée de la nuit, nos voisins du mystérieux bâtiment W (W comme Walking Dead) sortent et se promènent dans les allées du domaine. Mais il est interdit de se moquer de ces gens là la semaine où Guillaume Bats nous a quittés.
Le pédalage du jour 2 était prévu à partir de 10h sur la road map hyper claire du Président. De quoi nous laisser le temps de récupérer des kilomètres du premier jour et de la soirée bien arrosée. Mais à 6h45 Cacal réveille tout le monde avec son pouet pouet diabolique (que Guitou sabotera en y fourrant du PQ). A 7h30 tout le monde est prêt et donc de 7h30 à 10h ben on attend qu’il soit 10h quoi…………En fait on attend que les privilégiés de la chaumière#2, qui eux ont eu le droit de dormir, terminent leur petit déjeuner. A l’occasion de ce temps d’attente Guitou nous raconte qu’il a fait, dans sa lointaine jeunesse, un séjour à l’hôpital parce qu’il avait attrapé une varicelle à l’intérieur des poumons, ou une crise de foie de la bite? Je ne sais plus.
Une fois la maison rangée et les nombreuses bouteilles vides rassemblées, on enfourche les vélos et c’est reparti pour une deuxième journée de bonheur! Pour se rassurer, tout le monde répète que le 2ème jour et plus roulant et que ça descend tout le temps. On le répète en boucle pour s’auto-persuader mais on se mange très vite une énorme côte. Heureusement quelques minutes avant nous avions repris de l’énergie sylvothérapique en faisant un gros câlin au majestueux chêne Blaise. Une fois sur le plateau nous traversons de nombreux lieux historiques de la Grande Guerre. Des monuments, des cimetières majestueux, des vestiges impressionnants. A chaque étape les raidars posent pieds à terre. Ils déposent leurs casques. Le grondement incessant des pets et des rots se calme. En lisant les panneaux d’information sur la vie des poilus de 14 on entre dans une sorte de recueillement individuel et on se pose tous la même question : Est-ce que le fait de rouler à VTT sur un champ de bataille c’est entretenir la mémoire et donc faire honneur ; ou bien c’est un peu profaner une tombe? Peut être qu’il n’y a pas de bonne réponse à cette question et que – en fait – nos ancêtres avaient tout prévu :
– HALTE AU FEU! HALTE AU FEU!!!! Mais sacrez nom de dieu, Guichard, qu’est-ce qui vous prend de canarder les lignes ennemies au canon de 75 alors que les boches sont partis depuis deux jours !??? Vous voulez que je vous colle une semaine au mitard pour réfléchir à la valeur des munitions !!??
– Pardon mon Commandant, mais c’est passque avec Lanceraux nous, tout qu’est-ce qu’on se dit, c’est qu’une fois cette saloperie guerre terminée, ben un jour les français y z’auront p’tête envie de se distraire un peu en faisant du vélocipède dans les bois? Et avec le gros cratère de l’assaut de jeudi, pour sûr qu’y z’arriveront pas à passer les gaillards. R’gardez par vous même mon Commandant.
-Bordel ! mais on y voit comme dans le cul d’un Sénégalais dans vos jumelles soldat !!!! Vous les avez nettoyées avec une tranche de jambon???
-Non, pardonnez mon Commandant, mais c’est passque Lanceraux y m’a dit que je serais pas chiche de les laver avec du jus de z…
-Fermez la bougre d’idiot ! et laisser moi le temps d’y regarder! [silence et attente, vent qui caresse la plaine, chant lointain d’un corbeau]. D’accord! Je vois! En effet… En effet… Même en imaginant qu’on invente dans le futur des vélocipèdes légers fabriqués à partir de charbon de bois et de colle de peau de lapin, les gars n’arriveront pas à relancer assez fort après le pif-paf entre les barbelés et ils ne monteront jamais le coup de cul. A moins bien sûr de faire installer la force électrique sur les michaudines !!!
– [Hilarité générale de la troupe]
– Bon! Assez rigolé. Guy ! Desaivre ! je veux un tir de mortier pour arrondir le haut du talus et ensuite vous me prenez 5 gars avec des pelles et vous allez me faire une belle rampe avec des bords relevés.
– A vos ordres mon Commandant ! Par contre il faudrait envoyer un éclaireur parce que avec ce vent de Nord on va peut être se prendre les gaz de combat du secteur Beaumont dans les bronches.
– Oui, et bien vous envoyez Fatah ! Et surtout vous lui faites manger une bonne livre d’abricots secs avant. C’est lui qui va gazer les boches!
-[nouvelle hilarité générale de la troupe].
Il est comme ça le Commandant Fournier. Rigoureux mais sympa.
Après les lieux historiques de la bataille d’Argonne, nous rejoignons un autre lieu chargé d’histoire : le village de Varennes, où Louis croix-vé-bâton et sa famille se sont fait pécho par les révolutionnaires. Après avoir passé le pont de pierre sur la rivière Aire, nous retrouvons Cacal & Cooper (au passage j’ai l’impression que ce dernier a une légère dent contre les bouteilles en plastique) qui ont judicieusement établi le campement à l’ombre de l’église de Notre Dame de l’Assomption, dans le coin formé par le transept et le presbytère. Nous sommes dimanche et c’est l’heure de la messe. Les hirondelles piaillent dans le ciel. Les chants des enfants de cœur qui sortent par les fenêtres viennent adoucir les meurs un peu rudes des sangliers. Ceci n’empêche pas une petite partie de chat-bite avec les hockeyeurs. Nous mangeons nos sandwichs en saluant les notables de la ville, tous endimanchés, qui sortent de l’église sous le son des cloches. C’est la fête des mamans aussi et ceux qui ont la chance d’en avoir encore une en profite pour lui passer un petit appel. Il faut
ensuite repartir et pédaler encore. Cette fois on est pas sur une boucle. Pas moyen de « couper » si on en a marre. Il faut rejoindre la voiture à Boult. Pas le choix. Même si ça pique. Même s’il fait très chaud. La terre d’Argonne est sèche comme les couilles à Taupin. Le passage de la harde soulève des nuages de poussière. Nous continuons de suivre le balisage rouge & blanc du GR14. Après une longue descente le bleuet Louis nous annonce que Théo s’est empalé le pied ! C’est le petit moment dramatique qui vient rehausser le comique du reste du weekend (comme le moment où Boursault meurt piqué par une raie dans les Bronzés, ou le moment où les randonneurs à ski se perdent dans la montage dans Les Bronzés font du ski). Christophe re-clipse immédiatement ses pédales et remonte la pente avec une force décuplée par l’instinct paternel, décrochant au passage trois KOM sur Strava. Je me tourne vers Guitou qui m’informe que la trousse de secours est restée dans la voiture d’assistance…Au final Théo nous rejoint au bout de quelques minutes et ils nous dit qu’il a juste une petite piqûre. Grosse déception…De longs chemins forestiers sont l’occasion de nous tirer un peu la bourre et de manger des « kilomètres gratuits ». Nous traversons Granpré au pied des murailles du château des comtes de Joyeuse. Catherine est en souffrance. Elle confie à Thierry qu’elle ne pense pas pouvoir terminer les 20 derniers kilomètres. Thierry reste à ses cotés jusqu’à la fin pour la soutenir et utilise la technique de la diversion quand sa monte fort : « Ooooh dis donc tu as vu Catherine comme ils sont jolis les moutons là-bas».
Dernier ravitaillement à l’ombre des peupliers . Les bouteilles d’eau sont dévalisées en quelques secondes. On remonte une dernière fois sur la selle et on avale les derniers kilomètres sur bitume comme qui rigole. Retour à la case départ. Les voitures nous ont sagement attendus. On termine ce magnifique weekend entre copains à Bairon devant une Chouffe et un plateau de cochonnaille.
Vivement la prochaine ! Merci encore aux organisateurs !
ANNEXE : ça écoute quoi comme musique un sanglier rouge qui boit des bières de secours ?
• AC/DC – Hells Bells
• INDOCHINE – L’Aventurier
• KONGOS – Come with me now
• THE OFFSPRING – Kids aren’t allright
• THE LIMINANAS – Shadow people
• DROPKICK MURPHYS – Rose tatoo
• AUDIOSLAVE – Like a stone
• DIRE STRAITS – Money for nothing
• AVATAR – Hail the apocalypse
• LUC ABORGAST – Metamorphosis (mais celle là elle est vraiment naze)