Après une réunion de préparation de notre randonnée, nous avions programmé une sortie pour vérifier le Tiersan : un programme assez costaud pour un premier dimanche de février avec ses 35 kilomètres et 900m de D+.
Quand je me réveille il fait 5° et il tombe des cordes. Je vérifie mes messages : PTR est le seul à déclarer forfait. Catherine, qui doit récupéré son vélo et Thierry me rejoigne à la maison. Pour les autres le rendez-vous est fixé comme d’habitude à la SMA. Les 2,5 kilomètres de voie verte suffisent à ce que nous arrivions trempés et gelés. Nous retrouvons Christophe et Reynald qui nous informé que Guitou doit nous rejoindre avec ce qu’il faut pour fêter son anniversaire. Samy, comme à son habitude, arrive limite à la bourre. La pluie ne s’est pas calmée quand nous démarrons sans attendre Guitou qui n’a pas donné de nouvelle.
Comme la semaine dernière nous attaquons par la côte de Dom. Il y a sept jours c’était gras aujourd’hui nous alternons entre glissade dans la boue et roulage dans un ruisseau. Nous parvenons tout de même jusqu’à la route de Feuchère. Pour ceux qui voudraient savoir comment nous avons monté. Il suffit d’aller voir le CR de la semaine dernière en multipliant par deux le nombre de tours de roues inutiles.
Contrairement au Ragot, le Tiersan emprunte la Brokeback. Nous y allons tranquille assurant nos appuis. Après avoir croisé la route Sapogne-Élan nous nous engageons dans un nouveau passage. Nous faisons l’inventaire des travaux à réaliser pour éviter les les chablis lors de RPS. Pour le moment nous devons franchir les arbres à la force du poignet. Christophe nous gratifie d’une glissade sur les fesses. La suite est plus tranquille. Même si nous enchaînons sur un bon dénivelé. Nous sortons du couvert pour emprunter le chemin forestier. La pluie ne s’est pas calmée. Nous commençons à être gelés. Je propose que nous nous contentions du premier tronçon pour aujourd’hui. Roulant plus sur mes habitudes que le nez sur le GPS, je me fourvoie sur un mauvais chemin malgré les récriminations de Christophe équipé de la trace. Cette bifurquation permet à Thierry ne nous faire un double axel piqué le nez dans la boue. Nous finissons par retrouver le bon chemin. Cette fois nous jetons l’éponge, le froid et la pluie ayant eu raison de notre motivation, et décidons de rentrer directement. Direction la source Saint-Roger mais une fois encore nous faisons au plus rapide et rentrons par la route en mettant tout à droite.
Finalement cette sortie était une fausse bonne idée, et les absents auront eu raison, même si elle nous a permis de confirmer que vous allez réellement prendre du plaisir sur nos jolis chemins qui d’ici-là aurons séché.