Un nouveau dimanche au pays des fées euh… des sources. L’horloge de l’église de Flize annonce 9 fois qu’il est 1h lorsque Reynald, Guitou et Louis se mettent dans ma roue en direction des bois d’Elan.
Pour se chauffer les jambes tranquillement, nous prendrons les plats du chemin noir, du chemin d’Alger puis du morceau de bitume pour gagner notre terrain de jeu. Alors que nous entamons de rejoindre la croix Serin, l’échauffement semble avoir tenu son rôle en poussant Guitou à réaliser son habituel rituel de la danse des canards dans les fourrés.
Ainsi libéré, nous pouvons attaquer les hostilités.
Un talus, une bosse, un single, une ronce, voici la partition que nous suivons pendant quelques kilomètres. La nature est bien en forme en ce moment, et on adore pénétrer dans un bosquet où notre trace est complètement cachée.
En évitant quelques branches prenant plaisir à nous gifler, on réussi même à parfois ouvrir les yeux pour éviter une branche morte tombée à terre.
Nous voici à notre célèbre tournante. C’est la première fois pour Louis. Après un léger briefing technique et sécurité, tout le monde s’élance. Je pense que l’on peut dire que le plus à l’aise est le Louis en mode découverte. Des motos ont bien gratté le terrain et ont fait apparaître beaucoup de racines….humides en ce jour… Est ce le poids de nos trois ventrus raidars qui les porte trop rapidement dans la pente ? En tout cas, on voit du pied à terre.
Sans casse ni chute, on rejoint les tracés des 3h d’Elan. Ça descend, ça monte, ça tourne, serpente, sautille, et certains passages ravissent notre Louis. On imagine dans ses yeux les quelques poussées d’adrénaline que l’on adore ressentir.
La suite sera composée d’une promenade sur les hauteurs du village pour regagner la grosse borne. Puis nous retrouvons notre tracé « permanent » de La Croix Saint Nicaise avant de regagner les hauteurs de la route d’Elan/Villers.
Un nouveau morceau des tracés d’XC et les trous d’obus amusent le groupe jusqu’à Saint Roger. Vient donc le moment du rituel. Ne recul ni ne dévie……
Guitou et Cyril vont droits dans le pentu alors que Louis (excusé) et « dévie » (Le grand monsieur R) bouclent par le grand chemin…..
Arrivés par le plat, on en ressortira par les hauteurs. Histoire de ne pas oublier pourquoi on est venu, on se tape dans les cuisses pour regagner les hauteurs de Sapognes par la double bosse du côté des Vignes. C’est toujours un grand plaisir pour s’achever un peu..
Enfin, il n’y a plus qu’à descendre Feuchère puis regagner la SMA par « le dos de mulet » pour profiter du banquet habituel à base d’eau et de céréales fermentés. (Rituel que personne ne décidera d’éviter….celui-ci)