Après une balade au lac de Bairon l’été dernier, le président avais cette année choisi d’emmener les raidars balader vers d’autres cieux, ou plus exactement vers d’autres ondes. En effet après la reconnaissance d’une parcours avec Barnab , il avait été décidé d’organiser une sortie au lac des Vieilles-Forges des que les Dieux se seraient accordés pour nous octroyer un dimanche de beau temps. Malgré des prévisions météorologiques moyennes, les vacances approchant, la date du 11 juillet avait été retenue pour ce périple. Le président souhaitant faire un départ de Charleville, Arnaud se proposa de servir de base de lancement et d’atterrissage, fourniture du carburant compris. Le projet était ficelé : départ 8H30, retour pour 12H30 après un tour du lac.
Ce projet, d’une cinquantaine de kilomètres, recueillait l’enthousiasme : Claude et Cyril furent les premiers à répondre favorablement, Yann, Catherine, Thierry et Bernard leurs emboitèrent le pas, Reynald, ChocoBob et Aurélien tardèrent un peu plus à donner leur réponse quand à Guitou il attendit la veille à 22H00 pour se décider. Christian voisin du président avait aussi signalé son intention de se joindre au groupe, mais l’orage de la soirée de samedi mis à mal sa motivation. Des événements familiaux empêchèrent Bernard d’être présent alors qu’une vieille blessure fit renoncer Yann. Si on ajoute les organisateurs c’est donc un groupe de 11 raidars qui avaient donc décidés d’en découdre avec les petits chemins boueux. Enfin presque car Laurent dit le Nin-nin des Mazures rejoignit in-extremis le groupe (8H35 pour un départ à 8H30 on peut dire que c’est in-extremis). Cette fois c’était décidé on allait tourner le remake de The dirty Dozen.
Le terrain plus gras que lors des reconnaissances et la taille du groupe obligea à quelques aménagement. Barnarb décida de partir à rebrousse poils. Après avoir traversé l’ancien village d’Etion, maintenant partie intégrante de la ville-préfecture, la troupe rejoignit le bois de Havetière au niveau du deuxième chaineau. Après près de 11 kilomètres à ne faire que monter, les raidars retrouvent le GR 12C dans la forêt de l’or et des fourmis. De là il ne restait plus qu’à suivre le ruisseau du Cuviseau, celui-ci étant un des rus alimentant le lac des Vieilles-Forges. Mais la tâche ne fût pas si aisée car si les chemins montants étaient relativement secs, il n’en était pas de même pour les parties plates. Surtout que contrairement aux prévisions météorologiques la pluie s’invita à la fête. Bauges, flaques, flaches, barbotière, ornières, racines et pierres glissantes rendirent la progression moins soutenue que prévue. Renonçant à prendre le taxi qui les attendait sur le parking de la D988 près du pont des aunes, les raidars entamèrent le tour du lac qui finalement s’avéra beaucoup moins boueux qu’on eu pu le craindre. Après le village le président voulu faire découvrir un sentier ludique, malheureusement une partie du groupe trop prompt à en découdre se contenta de rester sur le large chemin. Les raidars dispersés sont plus difficiles à regrouper qu’un troupeau de caprin pendant la période de la reproduction… Heureusement que la technologie moderne permis de retrouver toutes les oyes sauf Claude et Aurélien qui, voyant l’heure avancée et de peur de prendre une fessée par maman, préférèrent regagner leurs logis par le plus court chemin. Avant de repartir tous du bon crampon nous dûmes tout de même attendre Thierry qui voulant faire le coq devant deux jolies hollandaises se trouva fort dépourvu quand la chute fût venue… (cette partie est grandement romancée).
Après plus de quinze kilomètres de chemins pratiquement plats il fallait pour rejoindre l’arrivée monter jusqu’à Montcornet avant de descendre pour franchir le ruisseau du fond d’Arreux et de remonter jusqu’au village. Il fût donc choisi d’enchainer des GR12c et GR16. Juste avant le village du Mont-Cornu Barnab et Arnaud décidèrent de bifurquer afin de proposer un passage sur le circuit de la course de VTT XC. Le groupe se scinda en deux afin de proposer à chacun une option soft ou plus technique. Un peu plus loin c’est la montée des Trois Heures d’Arreux qui permis de se dégourdir un peu plus les jambes. C’est après avoir contourné le château qui fût construit en 1756 comme maison des champs du gouverneur de Mézières, que c’est présentée la partie la moins « sympa » du parcours sous forme de près de deux kilomètres de bitumes. Mais dans ce secteur peu d’autres alternatives ne sont envisageable sans devoir faire un détour considérable. Pour finir le périple et regagner le deuxième chaineau, les raidars empruntèrent cette fois les bois de Sorel avant de traverser le lieu-dit Sorel, tristement célèbre pour avoir été un des lieux de recherche du corps d’Anaïs Guillaume. Une fois au deuxième chaineau il ne resta plus aux raidars qu’à se laisse descendre vers l’arrivée.
C’est finalement avec un timing pratiquement respecté (à dix minutes près) que les les valeureux sangliers posèrent pieds à terre pour profiter du rafraichissement concocté par Arnaud.