Fête des pères au Châtelet sur Sormonne

Habitués, dans leur histoire, par les invasions, les habitants du Chatelet sur Sormonne (appelés les Espagnols) ont vu déferler 160 personnes en ce dimanche 20 juin. A noter que l’on dénombrait 162 habitants en 2018. (Espérons que nous doublerons les 1722 habitants de Flize en 2018 pour la prochaine RPS…Et je ne parle pas du nouveau Flize)

Parmi les envahisseurs du jour, quelques Raidars s’étaient donnés rdv pour un départ à 8h. A l’inscription, on nous indique un parcours supplémentaire de 43km en plus des 15,25 et 35km déjà annoncés. Notre groupe se divise selon les impératifs horaires soit : Samy, Christophe et Guitou sur le 35 km, Aurélien, Cyril et Arnaud sur le 43 km. (on croisera Cacal à notre départ qui empruntera le 43, puis Yann et Garance au moment de la bière de récup du 43 également…. Chouille d’ado = pas levé tôt)

Bref, c’est parti mon kiki.

On commence par une boucle technique de mise en jambes qui nous fait passer par la Tour de Daudece, du single jusqu’aux bords de la Sormonne avant de nous amener à notre point de départ….. étrange….. nous trompe nouje ? Que nenni. C’est bien par ici. Nous ne prenons pas le temps de boire une bière de recup car le compter n’indique que 1.76km…. nous sommes loin du compte.

Première longue grimpette sur route pour nous amener à Rimogne puis les choses sympathiques commencent. Nous empruntons des sentiers tantôt bucoliques, tantôt ludiques, et tout en jouant sur ce terrain de jeu que l’on ne connait pas (ou peu), on note qu’il nous faudra être prudent quant au fléchage. En effet, les gredins du Chatelet VTT Club ont positionné les changements de direction au moment du changement….. Sur les parties roulantes, nous devons plusieurs fois stopper et faire demi-tour afin de garder le tracé. (Ca durera tout au long du parcours, dommage).

Un premier passage de ruisseau (ca passe avec de la vitesse qu’a dit l’autre) humidifie les semelles des raidars jusqu’aux chevilles, puis des sentiers joueurs et un peu gras amusent notre équilibre. Les pluies de la veille ont marqué les chemins mais les montées et descentes en forêt sont déjà sèches pour notre plus grand plaisir.

 

Le rythme est bon. Les 35naires et les 43naires roulent ensemble dans la bonne humeur. Guitou fait des démonstrations de drifts sur racine humides pour Cyril qui, après un premier essai de drift complètement transformé va s’allonger quelques mètres plus loin entre les « épicéas »poteaux. (0 points mais 2 bleus lui seront accordés pour le style).

Nous voici au premier ravitaillement. Il prend place au pied des vestiges du concasseur allemand de la foret de Maubert-Fontaine/ Sévigny-la-Foret. Bonbons, sirop, barres de céréales, abricots, tout pour rquinquer un VTTiste déjà affamer. Nous pensions que Cacal nous rejoindrait là mais nous ne le voyons pas-cal…

La suite du parcours est toujours aussi agréable. Avec le temps qui passe, l’air est moins moite mais le terrain, lui, l’est toujours. On rigole bien en passant des singles dans les bois aux routes forestières. Après quelques traversées de ruisseaux, notre chemin se dessine sur un terrain herbeux traversé par quelques fossés. Arnaud est le premier à lancer le Santa à l’assaut des « rigoles ».  

–  « Ça passe à droite avec de la vitesse »

Lui, donc, est passé à gauche et a planté le vélo jusqu’à moitié de la roue avant.

–  « Je me suis fait sucer la roue, je ne réussis pas à la ressortir »

Tout le monde se demande encore pourquoi il abandonna si vite le sauvetage du vélo pour s’allonger face contre terre au même endroit. (….nous ne vous donnerons, malheureusement, aucune explication d’ici la fin de se récit… désolé, il faudra demander à Arnaud ; lui seul sait).

Nous en sommes à 21 km et déjà plus de 500m de D+. Ils annonçaient 700 et des mètres de dénivelé, les 22 kms restants vont être roulants….

 

Pas tant que ça. Les phases qui pourraient être roulantes sont retournées par les sangliers et les cuisses sont tout de même sollicitées jusqu’à ce que l’on arrive au 2eme ravitaillement. Ils sont en plein vent les pauvres. Samy est plutôt ravi de pouvoir se ressourcer ici. Ses cuisses commencent à lui parler mais le plaisir est tellement plus gros.

Quelques centaines de mètres plus loin, Cacal nous rattrape. Le nucléaire est en forme et on le voit réussir à s’échapper devant nous en réussissant à lever de la poussière. Une petite partie de « à toi à moi » s’engage. Nous passons parfois devant Cacal puis il nous repasse. Ça dure quelques minutes jusqu’à la séparation des parcours. Les Christophes et Samy s’enfuient sur la droite mais nous nous promettons de nous rejoindre au manège carré pour déguster « une » tite bière de récup.

A la poursuite de Cacal, les trois autres Raidars augmentent le rythme. Aurélien n’est pas trop motivé au départ et puis il se prend au jeu. Une quasi course d’XC se met en place. Lorsque l’un accélère, l’autre accroche et relance. Ca attaque et ca saute dans les descentes, ca tire la langue mais ça appuie sur les pédales dans les montées. Il faut dire que malgré une trace plutôt roulante, les quelques coups de culs rencontrés font leur job.

Avant le troisième ravitaillement, une descente technique nous surprend par sa difficulté. (On pense surtout aux familles censées passées par là…. On imagine les noms d’oiseaux qui fuseront envers les organisateurs. Nous, pour être honnête, on a beaucoup aimé). S’en suit quelques sourires de bénévoles, un sirop de menthe et hop, on fuse vers le manège.

Nous n’observerons plus vraiment de pause jusque la fin. A fond à fond à fond jusqu’à la bière de récup. (Malheureusement, nous n’avons que le droit au récit de Garance concernant son masque de boue « intégral tête aux pieds ». Il semblerait qu’elle est entendu le « Ca passe à droite

M avec de la vitesse » d’Aranud….. juste avant d’adopter la position du Raidar communiant de tout son long avec notre mère la terre…. Euh… la boue)

 

Finalement, c’est avec un grand bonheur que nous arrivons à boucler cette première rando ardennaise organisée. Après quelques Super des Fagnes et Karmeliet en pression, chacun retourne pour profiter de la fête des pères. Nous remercions grandement le Chatelet VTT Club pour leur parcours et leur organisation et nous sommes ravis de retrouver toutes ces jambes poilues que nous avions l’habitude de croiser sur les randos des années passées.

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