Mais ça va pas, mais t’es taré, ouais
Mais comment ça le monde est tit-pe ?
Tu croyais quoi, qu’on se verrait plus jamais ?
J’pourrais t’afficher mais c’est pas mon délire
D’après les rumeurs, tu m’as eu dans ton lit.
Eh oui comment passer à coté de cette grande poétesse en ce dimanche 18 avril qui fête l’épouse d’Hidulphe.
Après cette page culturelle, revenons à ce qui nous préoccupe c’est à dire vous relater notre sortie dominicale sur nos jolis chemins. Le confinement nous obligeant à rouler en effectifs réduits dans un rayon de dix kilomètres, je retrouve donc ChocoBob, Cyril, Guitou et Samy pour un parcours que je qualifierais de roulant. ChocoBob ne partageant pas le même avis. Nous démarrons avec quelques minutes de retard sur le programme de marche (je ne dirai pas que c’est de la faute de Samy arrivé à la bourre) mais vu l’équipe de choc je ne doute pas que nous serons de retour pour l’apéro.
Nous attaquons par la côte de Dom pour rejoindre les bois au dessus de Feuchère. Monsieur Bob qui me semble dans une grande forme caracole en tête. Une fois n’est pas coutume nous délaissons la Brokeback pour rejoindre l’entrée du chemin jaune.Après avoir salué quatre vététistes nouvionnais nous plongeons vers Sapogne. Les cartes sont redistribuées. Les places dans le groupe s’inversent. Cyril me demande de ralentir Monsieur Bob ne connaissant pas « la côte à Thierry ». Nous longeons l’église puis le cimetière sans apercevoir le moindre capriné.
Le rythme est bon jusqu’au moment où un bruit caractéristique de la gastro ou la crevaison nous rappelle à l’ordre. Nous devons nous arrêter afin que Choco examine son pneu arrière et finisse par lui mettre une cartouche. Après quelques belles giclées le préventif CEC finira par faire son travail. Nous pouvons reprendre notre chemin vers Hannogne. Histoire de casser un peu la moyenne je propose quelques passages en monotrace. Un peu de route nous attend pour rejoindre la Chatterie. Nous faisons une pause afin que Choco remette un peu de pression dans le pneu arrière qui finalement la tient bien.
Le chemin sous le bois de la Cave nous mène au tunnel de Saint-Aignan. C’est toujours un plaisir d’emprunter ce passage le long du canal.
En quelques coups de pédales nous voila à Omicourt. Je délaisse la montée directe vers le Mont Joly pour passer par la Croix Poix. A la sortie du sentier nous nous regroupons pour attaquer la partie la plus raide de cette montée. Guitou et Cyril partent à bloc. Je préfère gérer. Samy et Choco gèrent encore plus. Alors que je vois Cyril s’envoler vers le sommet, je reviens doucement sur Guitou. Nous finissons l’ascension ensemble.
Notre but est d’aller voir la Vierge. Sur le chemin Guitou se remémore ses trois chouffe de la sortie de Bairon dont nous partageons sur quelques hectomètre de chemin. Comme d’habitude l’ambiance est à la galéjade. Nous faisons un détour pour emprunter les sentiers de l’arboretum de Vendresse. Je rate un aiguillage et dois improviser pour retomber sur mes crampons. Cette improvisation nous amène dans une descente vertigineuse qui malheureusement se termine par un fossé infranchissable. Je trouve un passage un peu plus loin que Cyril et Guitou passeront sur le vélo en une maîtrise totale. Avec Cyril nous reprenons notre rôle de locomotive mais les wagons commencent à avoir du mal à rester au contact. Le petit kilomètre de route sur la D12 n’arrange rien. Il est à peine onze heures quand nous nous retrouvons à l’entrée du triage de Charlemagne. L’option courte n’est même pas envisagée.
Guitou m’informe avoir vu un relou sur le bord de la route. Je me dois de lui rappeler la différence en le loup, le ronard, le relou et le loumotte afin d’être sûr qu’il n’ai pas fait une erreur phylogénétique. Après cet intermède instructif, qui permit à nos deux traînards de nous rejoindre, nous suivons le cours du Donjon jusqu’au golf des Poursaudes. La traversée de ce dernier se fait sans aucun penchant BDSM. Dans la montée baptisée « Coluche a inventé le plus blanc que blanc et Catherine le plus rouge que rouge », Guitou m’annonce qu’il n’a pas bu depuis le départ ayant oublié de remplir sa gourde. Mesures barrières obligent il ne nous a à aucun moment sollicité. Par contre connaissant du monde à Hannogne j’aurais pu lui permettre de faire le plein après une dizaine de kilomètres. Il lui reste l’option du robinet du cimetière du typique village de Villers-le-Tilleul cher à Samy. Nous rejoignons la Grosse Borne. Nous lâchons les freins dans la descente vers les étangs d’Alger sautant de cailloux en cailloux.
Au moment d’attaquer le chemin noir Cyril nous dit au revoir, souhaitant tenter de reconquérir son KOM. Avec Guitou nous nous tirons la bourre à respectable distance et à plus de 20 secondes derrière.
Pour ma part j’ai beaucoup apprécié ce parcours roulant (16,1km/h de moyenne) mais loin d’être dénué d’intérêt. Quand nous pourrons rouler de nouveau en groupe sûr qu’il fera l’objet d’une sortie club.
Pour rendre hommage à Pierre-Augustin Caron Beaumarchais, je ne pouvais terminer ce nouveau récit sans une nouvelle référence musico-poétique.
Oh Djadja
Y’a pas moyen Djadja
J’suis pas ta catin Djadja genre
En Catchana baby tu dead ça
Oh Djadja
Y’a pas moyen Djadja
J’suis pas ta catin Djadja genre
En Catchana baby tu dead ça
PS : Il aurait été beaucoup trop facile d’évoquer un autre saint du jour beaucoup moins connu pour ses chansons, bien qu’il ait eu un joli brin de voix (et pas de voie comme on le disait Jacques Lantier), mais qui nous seyait beaucoup plus.
Merci pour ce tour super sympathique baigné d’une météo et de la bonne humeur habituelle.
Même si on a croisé un relou.
Peut-être un loumotte la prochaine fois…
Que trépasse si je m’arrête ! Effectivement dans la totale gérance ☺ je ferai mieux la prochaine fois. Beau parcours avec une clique toujours aussi agréable. Et je sais pour le ruisseau . Villers-le-Tilleul forever.
Merci Prèz