Changement de décor avec un retour à Flize et changement de terrain avec un parcours beaucoup plus roulant pour ce dernier jour de février.
Ce dimanche l’affluence est réduite de beaucoup. Seuls Catherine, Thierry, Jean-Pierre, Claude et Samy se sont décidés à m’accompagner. C’est donc en effectif réduit que nous nous élançons pour une quarantaine de kilomètres pas d’isolement… Un peu de chemin noir en direction de Boutancourt et nous tapons direct dans la butte en montant derrière l’IME. Les deux e-bike lâchent les chevaux et nous laissent suer sang et eau pour venir à bout de la bosse et de ses racines. Comme aujourd’hui j’ai décidé d’être bienveillant je ne citerai pas les noms de ceux qui ont du mettre pieds à terre… Nous enchaînons immédiatement avec le sentier Mineur puis le chemin du curé Meslier. Pour les ignorants je vais me permettre un petit rappel historique. Jean Meslier, fût curé atypique, sous Louis XIV, du petit village d’Etrépigny. Un curé, philosophe, précurseur du siècle des Lumières, dont les écrits ont inspiré Voltaire, d’Alembert… et des révolutionnaires de 1789. Sans trop de souffrance nous parvenons sur les hauteurs de Balaives. Je décide de passer par la Larchant Spirit. C’est toujours un plaisir d’emprunter ce sentier virevoltant entre les arbres. Parvenu au bout du sentier nous découvrons un tremplin installé de fraiche date car celui-ci ne semble pas encore avoir servi. Je pense que le moment n’est pas encore venu de pousser un coup de gueule car je ne sais pas si celui-ci a été autorisé. Mais quand je sais que le passage a cet endroit ne nous est autorisé qu’avec un grand nombre de restriction je ne pense pas que quelque chose ait été demandé. J’espère que tous les efforts que nous faisons depuis maintenant près de dix ans afin de mettre en place des parcours ludiques que nous partageons lors de notre randonnée ne seront pas réduits à néant par des constructions sauvages. Nous descendons vers Boulzicourt par de larges chemins. Le village traversé nous prenons un petit bout de route avant d’emprunter un chemin champêtre qui va nous conduire au lieu-dit de Cléfay. J’adore ce genre d’endroit au milieu de nul part. De nouveau nous empruntons une route de campagne qui doit être empruntée par plus de vaches que de véhicules. Une fois que nous sommes passés sous l’A34 nous retrouvons les sentiers forestiers. Le terrain est boueux, collant et si la pente n’est pas importante, l’effort à fournir pour ne pas rester collé l’est. La suite est plus roulante. Nous retrouvons le chemin qui mène de La Francheville à Prix-les-Mézières, que nous rejoignons en contournant la zone commerciale de La Croisette.
Nous suivons la Meuse jusqu’au Theux où nous empruntons la voie verte jusqu’à Montcy. Nous voilà au départ du Charleville-Sedan. Bernard s’envole pour faire quelques photos en
haut de la bosse. Nous montons tranquillement mais en haut nous avons tout de même besoin de retrouver notre souffle. Catherine arrive dépitée d’avoir craquée à quelques mètres du sommet. Afin de faire une récupération active je redémarre doucement quand je me fais
doubler par un petit groupe de vététiste. Je m’incruste à ce groupe et fini par m’apercevoir qu’il n’y a aucun raidar avec moi. Je m’arrête donc pour les attendre les autres font de même. C’est alors que j’identifie un copain pas vu depuis quelques années. Les autres raidars nous rejoignent. Nous discutons quelques minutes de l’annulation de la RPS avant de partir chacun sur des routes divergentes. Après un tour du plateau nous prenons le chemin du retour. Nous passons au dessus de la carrière de Romery avant de descendre par le chemin de la Curvie. Après un petit bout de voie verte, envahie par des sportifs de tous poils, je décide de finir par le chemin de la ferme de l’espérance. Nous démarrons l’ascension tranquillement avant d’accélérer progressivement. Nous prenons le sentier de la Fauchelle. Depuis mon dernier passage, beaucoup d’arbres sont tombés. Nous devons porter les vélos pour passer. Les e-bikers font un peu de musculation des bras. Il ne nous reste plus qu’à descendre vers Nouvion et à regagner flize par les ballastières. Dans la descente, alors que nous sommes en pleine discussion, nous nous faisons doubler par un groupe de cyclistes lancé à pleine allure. Nous profitons de notre passage dans la cité cheminote pour boire une canette à la maison. Les libations terminées je raccompagne mes congénères jusqu’à la SMA.
Cette semaine le parcours était totalement différent de la semaine précédente mais j’ai pris, comme d’habitude, grand plaisir à rouler avec ce groupe de joyeux lurons et pour une fois nous avons fait une belle moyenne de près de 15km/h.