En ce jour de la fête des amoureux, grand nombre de raidars avaient choisis de passer la matinée sur nos jolis chemins, repoussant la fête au lendemain. Comme chaque semaine le groupe fluctue aux alentours de la douzaine de raidars. Si par ordre alphabétique nous commençons Arnaud et Aurélien, par ordre d’arrivée ils sont en queue de peloton sous prétexte que la serrure du Kangou est gelée. Après avoir passé dix minutes à jouer les Bernard Morin enfin ils nous rejoignent. En parlant de Bernard le notre est présent ce matin comme Catherine, Claude, Cyril, PTR, Stéphane, Thierry. Sans oublier les deux valeureux venus en vélo de la Préfecture : Garance et Yann. Je confirme à tous que le parcours sera plus roulant que les semaines passées. Je fais le point avec Cyril sur les options possibles pour rejoindre la grosse borne. Nous optons pour la plus courte. A la sortie du chemin d’Alger nous partons directement à droite dans la montée du Terme. Arnaud et Cyril partent devant. Je suis de loin avec PTR dans ma roue. Le terrain gelé et sec nous permet de gérer sans encombre ornières et rochers. Parvenus à l’intersection des chemins de la peste, du choléra et du Covid nous nous regroupons. Les -5° et l’effort physique m’ont brûlé les poumons. Mes camarades ne valent pas beaucoup mieux. Garance bave plus qu’un boxer devant une gamelle de Royal Canin. Longtemps que nous ne l’avions pas monté mais elle fait toujours aussi mal aux pattes. Après quelques minutes de récuperations nous reprenons notre avancée vers la Grosse Borne. A cette endroit nous sortons du bois pour emprunter un chemin de campagne. Si le début se fait à l’abri du vent nous nous retrouvons rapidement secoués par les bourrasques. 50kms/h de vent et une température de -3°, c’est sur que Catherine ne va pas nous refaire le coup de chaud de cet été.
Nous traversons Villers-le-Tilleul puis longeons le golf des Poursaudes. Enfin nous retrouvons l’abri des bois. Enfin arrive le point d’orgue de la sortie : la traversée de rivière (3 mètres de large je pense qu’on peut parler de rivière…). « Je ne recule, ni ne dévie ! » Notre devise n’est pas usurpée. Seuls Aurélien, Bernard, PTR et Catherine hésitent à se jeter à l’eau, au sens propre du terme. Je leur indique deux troncs d’arbres jetés en travers du cours d’eau quelques mètres en aval. Voyant les qualités d’équilibriste que doit déployer PTR pour traverser sur les troncs avec des chaussures
de vélo et le VTT à la main, les autres choisissent l’option « humide ». Finalement personne ne passera par la case « pieds mouillés ». Il vaut mieux car la température n’est toujours pas passée dans le positif. Après avoir croisé deux vététistes sans casque nous nous <rendons compte que nous avons longé un bois chassé. Comme bien souvent le balisage laisse à désirer car nous n’avons rencontré aucun panneau alors que nous sommes toujours restés sur un grand chemin. Nous débouchons sur une route. Juste le temps de la traverser nous rentrons dans le sous-bois. Je préviens mes camarades qu’une longue montée nous attend. Le début est bien raide mais rapidement le profil devient moins physique. Nous grimpons au train. Vingt minutes plus tard nous retrouvons la route forestière traversant la forêt d’Élan. Comme nous avons roulé à un bon rythme nous avons le temps d’emprunter de petits passages ludiques pour rejoindre la source Saint-Roger. Stéphane habité par l’esprit de Bouba (l’ourson pas le rappeur) nous montre comment chasser le saumon. Je lance le défi du talus. Je montre la voie, Arnaud dans ma roue. Les fortunes sont diverses mais personne ne finit comme les tortues de Mario Kart. Garance et Yann nous quittent devant encore regagner leur domicile en vélo. Pour notre part nous prenons une petite dernière montée pour la route. Enfin petite… Je propose de descendre par la côte de l’antenne histoire que al fin soit un peu plus fun. Après plus de 25 kilomètres nos vélos étaient tout propres, il aura suffit de cinq cents mètres de chemin ensoleillé pour que nos montures soient crépies.
Encore une fois la sortie fût vraiment agréable et malgré le gel, le vent et ma traversée de rivière nous n’avons jamais souffert du froid, peut-être grâce à l’effort savamment dosé…
A la saint Valentin nous nous sommes pris par la main et vous donnons rendez-vous à la sainte Marguerite.
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