En ce jour de la fête des mères nous étions de nouveau dix pour notre sortie dominicale. Cette fois au départ de Flize. En plus des habituels Catherine, Thierry, PTR, Yannick, Bernard, Cacal et Cyril nous avons eu le plaisir de voir le retour de ChocoBob et l’arrivée de Joris. Rein de technique au programme de cette balade. Aujourd’hui le but était de proposer un parcours alliant une distance honorable et un difficulté physique avec de longues montées à faire au train. Pour les novices ne croyez pas que nous allons faire les ascensions avec Micheline mais juste à un rythme régulier. Sachant qu’en forêt d’Elan les montées sont souvent raides et qu’il est difficile de trouver de longues portions plates, j’avais envisagé d’élargir le terrain de jeu. Au final j’avais concocté un circuit d’une bonne cinquantaine de kilomètres avec un peu plus de huit-cents mètres de dénivelé positif. Bref ce parcours devait réjouir tous les participants. Enfin cela c’est sur le papier…
A huit heures trente précises nous quittons le parking de la SMA. Après le chemin noir nous attaquons le sentier du ruisseau. Je me rend compte que la plupart des participants n’est pas là pour amuser la galerie car pratiquement personne ne pose pied à terre dans la côte. Nous continuons vers Etrépigny et grimpons jusqu’au calvaire sur les hauteurs de Balaives. J’ai peur que les débardages aient eu la peau de notre chemin habituel mais le terrain est sec et ça passe crème malgré les traces laissées par les engins. Nous quittons notre terrain de jeu habituel pour rejoindre Villers-sur-le-Mont par le chemin forestier qui traverse l’ancien parc à gibier. Après un petit bout de route nous empruntons un nouveau chemin cette fois nous avons quitté les bois et sommes au milieu des champs. Ça nous change, c’est très agréable d’avoir un paysage à admirer et pas seulement des arbres pour unique vision. Au moment on nous nous engageons sur le chemin je préviens tout le monde que ça va descendre et qu’il va falloir gérer les ornières nombreuses et parfois cacher dans les hautes herbes. Joris s’élance je colle sa roue, sans doute d’un peu trop près car après deux frayeurs je prends de la distance. Nous nous regroupons en bas il ne manque que Yannick. Il arrive après quelques minutes et nous annonce que les ornières ont eu raison de son équilibre. Heureusement sans bobo. Petit bout de route et nous arrivons à Poix-Terron. A l’entrée du village nous empruntons le chemin caillouteux. Ce chemin à l’avantage d’éviter la route principale. Chaque Yin ayant son Yang, ça grimpe et plutôt fort alors que la nationale est plate. Petit tour dans les ruelles du village avant d’attaquer une boucle de cinq kilomètres qui revient au village. Le début du chemin se déroule dans les bois c’est un faux-plat montant sans grande difficulté. PTR apprendra à ses dépens qu’en VTT il ne faut jamais relâcher son attention. Heureusement la conséquence ne sera qu’une éraillure du genou qui ne remet pas en cause la suite de la sortie. Nous revenons vers Poix-Terron par un chemin champêtre à profil descendant où il suffit de lâcher les freins. A ce jeu là tout le monde n’est pas égal et des écarts se creusent. Je roule devant avec Joris et Cyril. Ayant terminé la boucle nous reprenons un bout de route. La route monte jusqu’à Terron-les-Poix. A l’entrée du village nous attendons nos poursuivants. Nous en avons perdus quelques-uns mal aiguillés par mes propos… Mais choses rentrent rapidement dans l’ordre. Si chaque troupeau il y a un chien pour ramener les brebris égarées nous avons nos Rantanplans pour remettre dans droit chemin le raidar fourvoyé. Une fois la troupe de nouveau réunie nous rejoignons, toujours par la route, La Horgne, un des hauts lieux de la Bataille de France où le quinze mai mille-neuf-cent-quarante , la 3e brigade de spahis affronta un bataillon d’infanterie motorisée, appartenant à la 1re Panzerdivision allemande. Comme le temps nous manque nous n’emprunterons pas le chemin de mémoire quelque peu technique en vélo et je décide d’emprunter directement la montée qui rejoint le chemin de Beauvois. Ça grimpe fort. Joris, Cyril et les deux assistés Bernard et Cacal s’envolent. Pour les autres nous montons à notre rythme. Si nous tirons tous la langue pour rejoindre le sommet certains doivent faire attention de ne pas se la prendre dans les rayons. Mais comme nous le verrons plus tard rien ne sert de courir… Le chemin devient plus facile pendant quelques kilomètres mais loin de prendre le temps de récupérer nous roulons « a carajo sacado » comme on dit en espagnol. Yannick s’épuise à nous suivre mais reste déterminé à ne rien lâcher. A partir Baalons nous empruntons l’ancienne voie de chemin de fer qui reliait Raucourt à Attigny. Vous pouvez retrouver quelques infos sur ces voies étroites ici . Comme la semaine précédente nous rencontrons des quadistes… Chambré par mes camarades pour mon compte-rendu de la semaine dernière je ne ferai aucune remarque…
Nous nous regroupons sous le village d’Omont. Avant de rejoindre Villers-le-Tilleul par le golf des Poursaudes. Pendnat que j’accompagne Yannick qui se débat avec les ornières, passant près du du fairway ChocoBob tente d’attirer un golfeur avec son biscuit. Je ne sais c’est le fait que la crème n’était pas fraiche ou que la portion était insuffisante mais Monsieur Bob rentra bredouille. Après avoir longé un long moment une parcelle grillagée nous débouchons dans une clairière, carrefour de plusieurs routes forestières dont nous ignorons vers où elles serpentent. Nous empruntons celle qui descend en lacet. J’ai un peu l’impression de retrouver les chemins que nous rencontrons sur la partie suisse des Pass’Portes. Malheureusement le paysage n’est pas le même et ça dure moins longtemps… En bas de la côte nous reprenons une route goudronnée. Nous allons en finir avec les ascensions du jour avec une longue route forestière elle aussi en lacet. Cette fois nous sommes dans les bois et ne les quitterons plus que pour redescendre vers Flize. Cacal, Cyril et Joris caracolent en tête mais comme le lièvre de la fable à batifoler dans les bois on fini par se faire dépasser par la tortue qui prend le petit sentier caché au détour d’un virage. Cette fois c’est mon tour de jouer le pasteur. Le troupeau enfin réuni nous rejoignons la forêt domaniale d’Elan par la Croix Seurin. Nous enchaînons les sentiers jusqu’au Soiru Comme il est près de midi trente, nous faisons au plus court pour rejoindre Flize et passons par Feuchères. Comme nous connaissons tous le chemin de retour nous partons chacun à notre rythme. Pendant que je laisse les avions de chasse partir devant, je roule avec Bernard que j’entraîne sur la descente de l’antenne alors que tous les autres tireront tout droit vers l’arrivée. ChocoBob, Catherine et Yannick ferment la marche.
Cette promenade m’a bien plu et tout le monde à l’air content de cette sortie sur les sentiers battus. C’est vrai qu’elle ressemblait sans doute plus à un parcours pour gravel qu’à une véritable sortie VTT. Même Yannick, fourbu, est satisfait d’avoir tenu jusqu’au bout. Je lui dédicacerai ces mots de Jacques Rigaut : » La fatigue engendre les plus séduisantes grimaces. «
Sortie sympathique que je vais avoir plaisir à refaire très bientôt.
Bravo à Yannick qui a tenu jusqu’au bout avec une gniak de raidar et également à Catherine qui m’a semblé en grande forme. Les podiums féminins de 24h n’ont qu’à se tenir prêts à son retour.
J’ai une trace avec de nouveaux passages. Certains ont été testés et d’autres à essayer. Je devais y aller demain mais vu le temps qui est prévu et que je dois préparer tout mon matos pour vendredi je crois que je vais rester à la maison.
Si tu veux je te l’envoi. Peut-être y aura-t-il un peu de jardinage…
Je n’avais pas vu ta réponse…. Je ferais sans la trace et je dois essayer les indications que l’on m’a donné pour notre partie route. (Normalement, on est bon sur cette partie maintenant).