Pour cette dernière sortie de l’année nous avions décidé de nous balader dans les rues de Charleville. Après deux semaines de léthargie les raidars étaient sortis de leurs tanières (le fait que tanière soit au pluriel n’est pas une erreur de la part de l’auteur mais simplement le fait que chaque raidar a sa propre tanière sauf bien entendu pour ceux qui ont des activités charnelles communes. Mais comme pourraient le dire Jean-Paul, Hervé et Philippe : « Cela ne nous regarde pas ! »). Ce sont donc quinze raidars bien décidés à en découdre avec force pavés, escaliers et trottoirs qui se sont retrouvés sur le parking de la banque à l’écureuil Arena.
Après un tour de reconnaissance, afin de vérifier le niveau de la Meuse et une glissade sur une plaque de verglas je parviens donc à notre point de ralliement. Et comme je parlais d’écureuil il y a quelques secondes, je me rend compte qu’il est déjà sur le parking en train de revêtir son habit de lumière en compagnie de Thierry. PTR et Mister Merguez sont également présents. Je commence à me préparer et peu à peu le reste de la troupe arrive soit en vélo pour les carolos (les habitants de Charleville, pas le gâteau emblématique du chef lieu des Ardennes dont vous trouverez la recette en lien ici.) : Arnaud, Claude, Nordine et Barnab soit en véhicule pour les autres : Garance, Yann, Reynald, ChocoBob, Cacal et Guitou.
La température est de moins deux degrés quand nous appareillons (dans le sens marin du terme, loin de moi l’idée de donner à ce mot son sens ancien…). Afin de monter tranquillement en température nous nous dirigeons vers Prix-les-Mézières que nous traversons avant de gravir le chemin de Montigny-aux-Bois pour gagner le centre commercial de la Croisette. Après une première pause technique afin que Cacal regonfle les pneus de son Scott découvert sous le sapin nous attaquons les première marches suivies des premiers pavés de la journée. Nous gagnons le Campus Sud Ardenne afin de découvrir ses pistes cyclables fraîchement réalisées. De nouveau nous nous faisons une séance de marches dans le quartier de la Ronde Couture avant de rejoindre les bords de Meuse en longeant la Vence avant de traverser Mohon. Nous traversons le parking Picasso avant de continuer notre périple en bord de Meuse nous rendant compte que certains réguliers du Fucking Blue Boys aiment également les sports de groupe pratiqués dans le petit matin frileux (Daniel celle-ci est pour toi !). Notre ascension de la promenade des Bertholet permet à Arnaud de constater que les marmottes n’ont pas encore fini leur hivernation. Un court instant nous hésitons à aller sortir du lit Aurélien à qui maman à refusé l’autorisation de se joindre à nous ce matin…
Traversant Etion nous allons saluer Jonathan (Aux délices d’Etion) qui est un de nos partenaires du Téléthon avant de rejoindre le bois du Grand Rulut. Point de marche ou de pavé mais la chute des feuilles, la pluie des jours précédents et le froid de la nuit sur cette partie du parcours mais les glissades et les trajectoires aléatoires sont nombreuses. Avant d’aborder la plus longue descente de marches j’essaie de compter mes oies. Il en manque deux. Mister Merguez et ChocoBob ont disparus ! Immédiatement quelques raidars se lancent à leur recherche afin de ne pas leur laisser le temps de se reproduire. Quinze minutes plus tard le groupe est enfin reconstitué.
Nous passons devant le magnifique site de la maison de quartier de la Houillère avant de dévaler les marches jusqu’à l’école Mozart. L’objectif suivant est la volée de marche entre la rue du fond de santé et la place des droits de l’Homme. C’est toujours un plaisir que cette descente avec ses marches irrégulières. Enfin pas pour tous… Nous sommes maintenant en centre ville est enchaînons les passages dans les ruelles, rues piétonnes et escaliers. Ces passages ne sont absolument pas envisageables à un autre moment que le dimanche matin. A chaque piéton croisé nous posons pied à terre et nous excusons du dérangement. Nous ne recueillons que sourires et encouragements. Quel plaisir de partager en bonne intelligence l’espace public. Si seulement cela pouvait être la même chose dans les bois… De passage rue Pierre Bérégovoy nous rencontrons Stéphane un autre de nos partenaires du Téléthon (Aux amandines). Le parcours est un peu plat est afin de remédier à cela nous gravissons, tels des dieux, le Mont Olympe. Après avoir posé pour la postérité nous regagnons les bords de Meuse, traversons le square de la gare, empruntons la nouvelle voie cyclable du cour Briand, rejoignons la Prefecture, franchissons la porte de Bourgogne avant de descendre vers le canal est d’emprunter la nouvelle voie verte. Nouvelle pause technique : cette fois c’est PTR qui est en délicatesse avec la pression… Quelques minutes et c’est reparti ! Malheureusement quelques hectomètres plus loin c’est l’abandon et retour à la voiture en compagnie de Mister Merguez. Le tronçon de voie verte est inondé et devons prendre un itinéraire bis en traversant la place de l’Hotel de Ville rénovée. Petit portage pour franchir les escaliers nous menant à la place du château : un petit air de Galibier en beaucoup plus court….
Petite hésitation avant d’emprunter la promenade des remparts en contrebas de la tour du Roy car elle-ci est envahie par les eaux. L’écureuil nous rappelle notre devise : « Je ne recule ni ne dévie ! » Et c’est ce que nous avons fait ! Sauf un dont je tairai ici le nom afin de ne pas nuire à sa réputation malgré qu’il porte les mêmes initiales, chantés par Gainsbourg, qu’une célèbre actrice… Parc Bayard, site du Cabaret Vert avec passage devant le Groin-Groin, chemin de bord de Meuse, passage sous l’autoroute, jardins communautaires et nous voila devant le collège Scamaroni. Découverte du quartier de Manchester. Cette fois c’est Nordine qui manque d’air, ou du moins son pneu avant. Nous pause technique et c’est reparti par des marches. Nous longeons la Meuse une nouvelle fois en passant derrière l’hôpital. Nous traversons le terrain vague qui servait de site pour le stationnement des gens du voyage. Une dirait qu’une bombe nucléaire a ravagée les lieux, si ce n’était les excréments humains jonchant le sol à divers endroit… De retour à la civilisation, Nordine est de nouveau à plat. Il rejoindra l’arrivée en courant, le vélo à la main et n’arrivera que quelques minutes après nous. Nous terminons notre périple en longeant de nouveau la Meuse par le bois d’amour traversons le pont de pierre empruntant le quai de l’esplanade avant de finir par un tour du parc des expositions. Cette fois le compteur des raidars s’est arrêté pour 2019 par une belle sorte de quarante kilomètres et rendez-vous est déjà donné pour fêter ensemble l’an nouveau.