“Oyé oyé bons raidars, je propose une queue leu leu en forêts du Bannet ce dimanche.”
L’appel de PTR à la tournée de gambettes dominicale avait atteint toutes les chaumières de la terre du milieu des sources.
C’est à 8h45 sur le vélo que les joyeux frileux doivent se lancer du centre équestre du Bannet. Cyril et Arnaud sont les premiers arrivés, Thierry les rejoint rapidement, puis vont suivre PTR et Mister merguez, Barnab Yann et Garance, enfin, le convoi de Nouvion arrive avec Christian, Brice, Julien et Jeremy.
Nous nous lançons sur les chemins frais à l’heure prévue……enfin, à 9h00…… en retard mais juste à l’heure comme dit l’autre. Plus rien ne peut nous freiner, tels des salopards célèbrent ou bien les coups de minuit, nous sommes 12 à nous lancer en rang d’oignon vers l’infini et au-delà.
Alors que les montées et les singles s’enchainent dans un rythme effréné, nous avons déjà parcouru pas moins de 835 mètres lorsque la pause s’impose. Notre nouveau bourrin Julien (qui rejoint ainsi le cercle très fermé des raidars bourrins constitué, jusqu’alors, de Reynald et Arnaud uniquement) explose sa chaîne. A noter que sa monture est sortie de chez le maréchal ferrant il y a deux jours……. Aussitôt, la machine infernale raidar s’active. Une attache dans le sac de Cyril, un dérivé chaîne dans le sac de Yann, les doigts de fée de Thierry, et le pit stop se termine dans un temps record.
Notre promenade peut enfin commencer.
C’est par une grande montée que les hostilités sont lancées. 120m de D+, c’est exactement ce qu’il fallait à nos raidars pour ne plus ressentir les quelques 3 degrés manquants pour atteindre 0. Les cartes se posent alors et on distingue les forces et faiblesses de chacun. Il y a de la cuisse aujourd’hui. Le parcours est sympathique. La première partie se dessine sur une majorité de “grands chemins” mais quelques talus font le bonheur des plus joueurs.
(Nous noterons le nouveau surnom de Jeremy…. “Majorette”…. telle les petites voiture de notre enfance, lorsqu’il est remonté, ses cuisses continues de tourner sans cesse. Donc pendant les poses, il roule, il redescend, il remonte, il saute, il passe un talus, dans un sens, puis dans l’autre, il coupe un arbre, achète une cuisine, compose un roman, bref, il n’arrête pas!)
Une descente ludique nous amène à un chasseur Belge une fois (il n’y aura pas de deuxième fois….). Coupés dans leur élan, nous sentons une petite pointe de déception générale. Malgré tout, le groupe se relance et s’écarte des tireurs d’écureuils pour refaire quelques grimpettes. Mister merguez suinte un peu mais Thierry est là pour le soutenir. Il ne lâchera rien notre Yannick. Dans quelques passages sinueux et glissants, il tentera même quelques acrobaties et figures de drift, le tout, avec une maîtrise propre et totale avec restage sur monture impeccable.
Nous faisons un passage rapide par la douane de La Chapelle pour nous acquitter des taxes standards et Garance y dépose son préventif pour l’échanger contre une chambre à air toute neuve.
Après avoir regagné les hautes cimes de le forêt, c’est par des singles que la meute (le troupeau ?) laisse échapper les plus intrépides devant. Yann en profite pour énerver ses suiveurs par quelques prouesses techniques agaçantes… et c’est pour lui apprendre l’humilité que Jeremy et Brice se couchent côte à côte dans un talus.
Les 12 raidars arrivent enfin au centre équestre où un léger nettoyage de vélo s’impose. Ça parle d’apéro, de rôti, mais personne ne dégaine de boisson de récupération Belge pourtant tant apprécié d’un raidar qui se respecte. Il n’y aura donc pas de banquet ce jour mais à l’heure où nos femmes s’impatientent déjà devant le bol de cacahuète, nous nous dispersons après cette sortie extrêmement variée et sympathique organisée par PTR que l’on remercie. 26 kms et 500 m de D+, que du plaisir.
(Bravo à Yannick pour sa ténacité !!!)
Majorette tien donc superbe compte rendu toujours plaisant à lire
Peut être que Hot Wheels serait plus adapté quand j’y pense. Une préférence ?
Mdr je te laisse le plaisir de choisir ta connerie
Super CR comme d’habitude. Je n’ai pas trop compris pourquoi j’étais dans la catégorie bourrin