Un mot posté sur notre forum pour proposer une sortie au départ de la SMA qui ne recueille aucun succès. Un SMS de ChocoBob qui m’annonce son retour de vacances et se propose de se joindre à moi si je suis toujours partant… et je le suis.
Nous nous retrouvons dans la rue principale de Flize, nous faisons quand même un détour par la SMA au cas où un raidar se serait réveillé en réalisant qu’on est dimanche et qu’il y a la sortie hebdomadaire. Mais personne n’est là. J’en profite pour mettre un coup de lubrifiant sur ma chaine, ce que j’avais oublié. J’ai envie de sortir des sentiers connus et de changer de coin pour cette sortie quitte à aller poser nos crampons sur les terres des premiers émois de Thierry. Direction Feuchère, on continu à grimper pour rejoindre la Brokeback Mountain. Celle-ci a été nettoyé, c’est que du bonheur ! Choco a de nouvelles lunettes avec des verres progressifs. Si il est maintenant à l’aise pour lire le GPS ce n’est pas la même chose pour évaluer les obstacles. Une petite bosse devient un talus, un petit trou un fossé et un fossé un abyme. Il faut gérer ! Nous suivons la trace des grands parcours de la RPS jusqu’à la source Saint-roger. A peine dix kilomètres et nous avons déjà plus de trois cents mètres de dénivelé positif. Nous gagnons le secteur de la croix Saint-Nicaise. Nous delaissons notre habituel fossé pour taper droit dans le pentu. Nous quittons nos sentier battus pour nous diriger vers Villers-le-Tilleul et gagner le Bois Charlemagne. Nous passons derrière le terrain de golf des Poursaudes. Celui-ci est desert. Après un long secteur de chemins défoncés nous trouvons une route forestière. Nous l’empruntons de son coté descendant. Les lacets me rappelent un peu les descentes suisses des Pass’Portes en beaucoup plus courte et avec un paysage un peu moins féérique. Un bout de route puis ca remonte dans le même style. Nous retrouvons du sentier monotrace et de regagnons la forêt domaniale d’Elan. Cette fois nous dirigeons nos crampons vers Sapogne-Feuchère. La descente caillouteuse nous secoue, mais qu’est-ce que c’est bon ! Dans le village nous découvrons de petits passages sympas entre les maisons. Mais ça grimpe fort. Nous profitons d’une magnifique vue sur le village avant de reprendre notre chemin. Cette fois je ne me trompe pas. Pas comme lors de notre cent kilomètres de nuit de l’an dernier où nous avons du jardiner pour retomber sur nos pattes ou plutôt nos roues. Nous descendons vers Beauregard. Le sentier du bois de la côte est toujours aussi sympa mais une multitude d’arbres est tombée en travers du chemin. Ça nous oblige à poser régulièrement pieds à terre. Je coince dans le coup de cul. Choco glisse quelques mètres plus haut. Nous remontons rapidement sur les vélos mais les cuisses ont chauffé. Dans Hannogne nous empruntons de petits passages entre les jardins avant de reprendre la route de Dom-le-Mesnil. Il serait trop facile de rentrer par la route. Je propose de tester la descente de la côte Saint-Martin en montée. Je cale rapidement ne parvenant pas a tirer mon 32 x 42. ChocoBob joue de l’aigle et monte tout sur le vélo. Cette fois c’est officiel je suis cramé. Mon GPS dépité de me voir dans cet état décide de s’arrêter. Je le redémarre et fini de monter à pieds. Nous sommes au dessus de Dom, il ne nous reste plus qu’à descendre. « Oui mais non ! » comme dirait Choco quand je lui propose une sortie de trois-cent-quatre-vingt kilométres. Nous descendons et remontons vers le point de vue afin de prendre le sentier à flanc de coteau. C’est que du bonheur ! Dernièr effort pour remonter vers l’antenne. Cette fois nous sommes cuits tous les deux. Je m’en sors mieux que Choco sur ce coups qui doit encore gravir cinquante mètres pour regagner sa tannière.
Comme la valeur n’attend pas le nombre des années, la qualité d’une sortie de dépend pas du nombre des participants. Cette fois encore nous n’étions que deux mais quelle sortie !
Excellente sortie sans oublier le fameux « heureusement que c’était sec dans les verticales » lol
C’est vrai j’avais oublié !