Malade pendant trois semaines je jette l’éponge pour les 24 heures d’Olhain laissant les trois C… (Cacal, ChocoBob et Cyril) rendre visite aux boyaux rouges. Après deux jours sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, je sens que je retrouve la forme et décide de me rendre à Maroilles pour le célèbre Enfer Vert. Je rameute un peu les raidars disponibles : Guitou, PTR et Mister-Merguez sont partants. Comme il y a une heure trente de route on décide de charger les vélos la veille pour gagner quelques minutes de sommeil.
A sept heures au clocher de Nouvion nous prenons la route, le but étant d’être à huit heures trente sur place afin de décoller à l’ouverture des parcours qui est de heuf heures pour les deux grands parcours et heuf heures trente pour les plus petits. Cette randonnée ayant connu une affluence de plus de quatre mille vététistes l’an dernier nous avons peur des bouchons sur les tronçons communs. Nous essuyons quelques gouttes de pluie qui nous font hésiter sur la tenue. PTR suit nos avis et retire une épaisseur. Il reste néanmoins encore très vêtu par rapport à nous. Pendant que je pose la banderole pour la RPS, Yannick garde les bébés alors que Guitou et PTR récupèrent les plaques.
Nin-nin doit nous rejoindre pour rouler mais come à son habitude il est à la bourre. Nous en profitons pour faire une photo avec Mini-Mig, champion olympique, champion du Monde et champion de France. Laurent arrive enfin, nous sommes prêt à partir. Finalement nous partons sans lui car il attend Ludovic et Fernando qui ont décidé de nous rejoindre sur cette randonnée avant de peut être nous rejoindre au club. Nous devons nous retrouver au premier ravitaillement. Finalement nous démarrons à neuf heures trente.
C’est plat, roulant, encombré de vététistes. On zigzague mais les chemins larges permettent que ca ne bouchonne pas. Le parcours sillonne les bois mais principalement sur de larges chemins. Une fois que nous abandonnons les petits parcours les chemins se rétrécissent mais aucune élévation. Nous menons bon train. PTR, Guitou et moi menons la danse. Yannick s’accroche comme il peut mais reste dans nos roues jusqu’au ravitaillement. Celui-ci a lieu dans le hangar d’une société de pompes funèbres. On fait plus glamour… Le buffet est plus que light. On fait avec. Laurent et ses comparses nous rejoignent. On leur laisse le temps de se restaurer et on reprend la route.
On commence a se tirer la bourre. Yannick fait parti des dommages colatéraux. Le parcours nous plait bien car nous avons le droit à une bonne portion de sentiers monotraces. On reprendrait bien du rab mais nous finissons par sortir du bois. Après avoir longé une voie de chemin de fer nous débouchons sur un chemin de halage. J’appuie sur les pédales. Au bout de quelques instants je me retourne et m’aperçois qu’il ne reste que Philippe dans ma roue. Nous sommes à trente-quatre kilomètres le ravitaillement ne doit pas être très loin. Je continue à appuyer. L’aiguille du compteur frole les trente. Il est long ce chemin : cinq kilomètres à bloc ça pique les jambes. Nous quittons enfin le bord du canal. Je reconnais Landrecies. Je me souviens que le second ravitaillement est proche. Nous sommes accueillis par des bénévoles en tenue militaire. Cette fois nous avons le droit à un ravitaillement convivial : vin chaud, soupe à l’oignon et tartines de maroille fondu. Deux tartines pour moi et un verre de vin chaud pour PTR plus tard, nous voyons arriver le reste de notre groupe. A l’exception de Yannick qui doit pas mal galérer vu le rythme que nous avons imprimé. Yannick arrive quelques minutes plus tard. Nous sommes frigorifiés. Nous lui proposons de finir tranquillement et que nous l’attendrons sur la ligne d’arrivée.
Comme les résolutions du premier de l’an, celle que nous avions pris de finir tranquillement, ne tient que quelques instants. De nouveau j’emmène le train et de nouveau il ne reste que Philippe dans ma roue. Les chemins sont redevenus large mais c’est un peu plus compliqué de rouler vite car nous avons retrouvé les petits parcours. Nous sommes apostrophés gentillement par un randonneur qui nous explique que les mobylettes sont interdites sur le parcours. Une volée de marches à passer, une petite bosse et nous voila rendus. Une bière et une part de tarte au maroille et nous allons nous changer. Les autres sont arrivés le temps que nous faisions la queue pour la bière. Avec Guitou nous distribuons quelques flyers. J’invite personnellement Miguel Martinez à venir lors de la RPS. Il est enthousiaste mais son sponsor fait grise mine argumentant que le déplacement est loin et onéreux.
Notre groupe se retrouve à la barraque à frites pour se restaurer (on est dans le nord ou quoi ?). Miguel nous rejoint pour continuer la conversation. Le tirage au sort des lots est prévu à quinze heures mais il est encore tot. Nous décidons ne pas attendre. Nous récupérons notre banderole et reprenons la route.
Je sais que certains n’apprécient pas ce genre de parcours sans grande difficulté mais personnellement je me suis éclaté et il est sur que la trentième édition prévue l’an prochain verra la trace de mes crampons.
A ce rythme, j’imagine qu’il n’y avait pas que la tarte qui sentait le Maroille….
Merguez au maroille … ça donne quoi comme résultat ?
Bien joué les mecs.
C’est vrai que ce n’était pas très physique….mais avec le Président, on s’est tiré une belle bourre !
Je pense y retourner également l’année prochaine avec ma moitié !!
Merci au Président d’avoir zappé mon épisode au sol après le deuxième ravito…..mdr