A la demande de Catherine et Thierry, sur une initiative de ChocoBob, nous avions décidé de nous retrouver au petit jour (eh oui avec le changement d’heure le soleil se lève plus tard et nous plus tôt) à la SMA pour couvrir ces 60 kilomètres promis à nos participants de la RPS. Mais les défections s’enchaînent avec tous les prétextes les plus fallacieux puisés sur excusebidon.com, en vrac j’ai cassé un ressort, j’ai un genou qui grince, je fête mes 20 ans, je rentre de mes vacances à la Baie des Cochons, on a choppé le virus ébola ou encore il faut que j’aille la bourrer. C’est un peu sans savoir qui vont être mes partenaires de jeu que je pointe mon museau à la SMA. Malgré la maladie Thierry est déjà là ne voulant rater pour rien la sortie de l’année. Choco est également là. Reynald arrive ayant choisi de faire son retour par une petite sortie. Arnaud et Cacal nous rejoignent. Et pour finir, Hervé rentrant juste des chemins de la trisomie arrive sur le vélo avec déjà une quinzaine de kilomètres dans les pattes.
Peu après huit heures, nous nous élançons avec le sentiment mélangé du plaisir de découvrir le parcours dans sa totalité et de l’appréhension de ne pas arriver au bout. Le début est calme, juste de quoi s’échauffer. Parvenus à l’IME ça commence à piquer les cuisses avec un beau coup de cul technique. J’arrive en haut derrière Cacal et son e-bike, je me retourne et constate que je suis suivi par un mille pattes. On continue par du sentier avant d’attaquer la première vraie montée. Après une descente pleine de grosses caillasses, on remonte avant d’attaquer la Larchant. La suite est un peu plus calme, ce sera la seule portion plate du parcours. On reprend le rythme : montée, descente, montée, descente, montée, descente. Pour finir ce premier secteur à la ferme de Flamanville. Nous prenons le temps de discuter de l’installation du ravitaillement de la RPS avec le propriétaire des lieux et de caresser le chien, et pas le contraire ! Nous attaquons le deuxième secteur sans doute le plus dur avec ses énormes montées. Reynald nous abandonne au pied de « la grosse ». Le début est très physique, mais la fin est pire ajoutant une dose de pilotage entre les arbres au mal de cuisse et au cardio très haut dans les tours. La grosse descente qui suit nous permet de retrouver la banane et nous amène sur une route forestière qui même si elle monte nous parait facile après ce que nous venons de grimper. Nouvelle descente et voici venu le moment de nous poser pour un ravitaillement organisé par Kath sur la place de Balaives. Nous saluons Franck et Philippe qui participent à notre randonnée depuis la première édition et qui croisent notre chemin.
La reprise est difficile. Nous attaquons la seconde partie de notre périple par la montée baptisée par Cyril la sept poumons. Nous descendons vers l’abbatiale d’Elan, remontons la côte des thermes, redescendons vers la forêt de Singly avant de remonter vers la ligne d’arrivée de feue la course de côtes de Balaives. Nous commençons à être à chauds ! Nous nous engageons sur un nouveau tronçon qui commence par un fossé, se poursuit par une descente et rejoint une montée qui débouche sur le sentier des trous d’obus. Nous prenons un quart d’heure pour chercher Hervé qui, nous le saurons plus tard, a pris une grosse boite et après avoir recouvré partiellement ses esprits a suivi un mauvais groupe de vététistes. Après les trous d’obus, nous arrivons à la source Saint-Roger : Thierry nous y abandonne. Nous y retrouvons Hervé qui à son tour décide de jeter l’éponge. Pour changer nous grimpons de nouveau par un sentier connu, mais contrairement aux parcours des années précédentes nous n’enchaînons pas par la tournante mais par une boucle avec une superbe descente. Ce qui est inhabituel cette descente est longue et toute en douceur, ce qui nous permet de lâcher les freins. Nous grimpons de nouveau pour rejoindre la tournante. Je commence à être cramé et doit poser pieds à terre. Arnaud prend l’option route forestière. Seul Choco parvient à suivre Cacal. Après la Tournante, et ses virages pas faciles à négocier pour tout le monde, nous prenons une petite montée pour rejoindre un nouveau un sentier monotrace qui rejoint la Brokeback et nous donne un single de près de cinq kilomètres. Nous empruntons un passage inédit dont nous vous laisserons découvrir toute la beauté le huit avril. Nous devions traverser une pâture mais pour ne pas déranger les vaches, et surtout le taureau auquel nous n’osons nous comparer nous prenons la route. Au moment d’attaquer les derniers chemins ChocoBob décide de faire les derniers kilomètres sur la route. Dans Boutancourt, Cacal décide de rentrer directement. Il n’y a plus qu’Arnaud et moi pour gravir la dernière montée : un kilomètre à une moyenne de trois pour cent ! Cela nous parait interminable mais nous discutons pour ne plus penser à la douleur qui envahit nos muscles. Nous finissons le parcours par la descente empierrée la banane jusqu’aux oreilles. Nous retrouvons ChocoBob sur le parking. Je ne m’attarde pas de peur de ne plus pouvoir remonter sur le vélo.
Si un bilan doit être fait de ma part, je dirais que j’ai pris vraiment du plaisir à faire ce parcours même si j’ai souffert. Je pense que nous pouvons être fier de ce que nous vous proposerons dans deux semaines. Même si comme certains films il n’est pas à mettre entre toutes les mains il ne fera l’objet d’aucune censure. Mais je laisse mes camarades s’exprimer aussi sur le parcours tracé sur nos jolis chemins.
Quel beau parcours! Du technique, de belles descentes, de grosses montées, de l’effort au final que du plaisir dans notre si belle région . Une chose est sure c’est que le secopir transpire la passion d’un club raid Ardennes Vtt et surtout de son président . Encore merci Thierry Catherine.
Super rando bien physique avec de magnifique passage technique. Pensez à en garder sous le pied pour pouvoir profiter entièrement du parcours
content de ma sortie , même en VTTAE la fatigue est présente vu mon age , le defi d’aller jusqu’au bout et vaincre la SECOPIR. belle rando test
Magnifique trace ; je crois qu’à la fin j’appréciais les descentes …