Sur une proposition de PTR, ce 27 décembre devait se tenir une sortie mi-campagnarde mi-urbaine dans le sedanais. Mais les maladies hivernales ayant décimé la troupe des raidars, je proposais de nous rabattre sur les chemins fliziens pour une petite sortie de décrassage.
Seuls Stéphane et Arnaud résistants aux virus de la grippe ou de la gastro se joignent à moi.
Nous démarrons tranquillement par un petit tour des ballastières de Nouvion avant de gagner la forêt d’Elan par le chemin noir et la route. Pour entrer dans le bois, je décide d’attaquer directement dans le dur par un chemin peu usité mais qui fait toujours mal au jambes. Malgré le terrain glissant nous nous tirons tout de même la bourre. Nous sommes contents d’arriver en haut. Nous enchaînons par une petite descente vers la source Saint-Roger avant de grimper de nouveau vers les sommets. Nouvelle descente inconnue assez raide qui devrait devenir une montée pour les atomiques lors de la RPS 2018. Nous remontons vers la Croix Seurin et enchaînons par une nouvelle montée fortement recommandée par ChocoBob. Nous retrouvons le fossé marquant la limite de la forêt domaniale et de la forêt de Villers-le-Tilleul. Le parcours est agréable et descendant. Malheureusement au bout d’un moment nous devons nous écarter du fossé celui-ci étant devenu impraticable. Une grosse montée nous attend. C’est soufflant comme de vieilles locomotives asthmatiques que nous atteignons le sommet. Après une erreur d’aiguillage et deux gamelles pour moi nous retrouvons le fossé. Cette partie nous plait beaucoup moins car très physique et technique mais peu ludique.
Nous retrouvons un chemin habituel nous conduisant à la Brokeback Mountain que nous quittons bientôt pour bifurquer vers Feuchère par un ancien chemin ré-ouvert par un club de randonnée. Comme toute sortie avec Arnaud ne peut pas se passer dans encontre, celui-ci nous gratifie d’un saut de chaîne lors d’un passage de ruisseau. Nous descendons vers Flize avant de bifurquer dans le bois Charlemagne. Nous naviguons à la boussole. Je continue mon festival de gamelle. Nous découvrons un bunker devant lequel nous sommes passé des dizaines de fois sans l’apercevoir. Nous terminons notre parcours en dévalant la cote de Dom et gagnant la voie verte qui nous ramène à notre point de départ. Nous croisons deux cavalière qui ne font pas la différence entre un renne et une punaise…
Même si la bière n’étais pas de Noël nous l’avons grandement apprécié nous remémorant nos belles sorties 2017 et nous projetant déjà vers nos exploits à venir.