Juste quelques mots pour résumer cette randonnée organisée par l’école communale de Bouillon. Après l’avoir l’an dernier nous étions enthousiastes de retourner sur les terres de Godefroy. Jean-Pierre, Pascal, Arnaud, ChocoBob, PTR, Stéphane2, Guitou, Sebastien et moi avions décidé de mettre le nez dehors malgré un temps plus que maussade.
Après une pose de banderole, d’affiche et de flyers nous prenons la route. Comme c’est devenu son habitude Jean-Pierre part devant. Nous mettons plusieurs kilomètres à le rattrapé. Comme c’est aussi devenu une habitude je prends le temps de discuter avec lui au moment où je le double. Comme il part sur le 30 kilomètres et nous sur le 45, qu’on nous a annoncé « un peu plus long », je ne m’attarde pas trop. Après les bords de Semoy nous rejoignons Corbion par une ascension de 20 minutes. Contrairement à nos espoirs nous e retrouverons la Semoy qu’à notre retour. En effet les organisateurs ont choisis de nous faire découvrir les sentiers inconnus de l’espace VTT sedanais.
Je suis un peu à la traîne n’aimant pas du tout le type de terrain que nous rencontrons. Il me semble plus assisté à un « mud wrestling » les bikinis en moins. Après plusieurs kilomètres tout seul, je sens une présence à mes cotés. Il s’agit de Pascal qui m’explique que le nez dans le guidon ils ont raté une flèche et se sont trompés de chemin. Nous roulons ensemble jusqu’au ravitaillement. Après quelques minutes le reste de mes compères arrivent en compagnie de Jean-Pierre. Encore une fois la situation donne raison au chélonien de Monsieur de la Fontaine.
Ayant fait le plein nous abandonnons, cette fois définitivement, notre trésorier. Stéphane nous indique qu’il doit être rentré pour 12h30 et qu’il hésite à partir avec Jean-Pierre sur le plus petit des deux parcours. Comme nous sommes sur notre terrain de jeu, il fini par décider qu’il trouvera toujours un chemin pour raccourcir son périple. Au bout de quelques kilomètres nous traversons une rivière, qui ne trouve rien de mieux de faire glisser ma roue avant. Heureusement, l’énergie du désespoir me permet de sauver mon séant, m’obligeant uniquement à un bain de pieds. Comme la pluie s’est mise de la partie de toute façons nous sommes déjà trempés. Le groupe a pris les devants, mais rapidement je les rejoins, ne pouvant les rater attiré par le short photogène d’Arnaud. J’en suis presque ébloui ayant l’impression d’être revenu à la grande période de Romuald la mandarine. Contrairement à ce que j’aurais pu croire ce n’est pas Arnaud qui a cassé quelque chose mais Pascal qui a déchiré son peu sur un rocher. Un quarteron de plaisanterie grivoise plus tard nous reprenons notre route par les chemins balisés de l’espace VTT du Bannet. Après être passés prêt du centre hippique, nous reprenons le chemin vers le centre de ski de fond de la Chapelle. Alors que le chemin nous oriente vers des bourbiers que nous connaissons bien, je décide de rester sur le grand chemin avec Sébastien, Guitou et Arnaud dans un premier temps. Pour lui l’appel de la forêt est le plus fort et il nous abandonne rapidement pour reprendre les sentiers de traverse. Nous voila de retour au ravitaillement.
Requinqués,enfin en partie, nous repartons empruntant cette fois le parcours choisi par les organisateurs qui s’avère en fait être le parcours balisé numéro 12. Parvenus sur la route forestière de la fange aux loups, je propose à mes deux compagnons le choix de continuer sur le chemin des organisateurs ou de continuer sur le parcours numéro 8 qui nous ramènera plus rapidement à Bouillon. Le choix est unanime, ça sera l’option courte.
Après avoir retraversé l’autoroute nous quittons les parcours du Pays sedanais pour nous diriger vers la ferme aux mouches et descendre vers Bouillon. Nous rencontrons le premier chemin inconnu de cette randonnée, qui s’avère être des plus sympathique. Dommage qu’il n’y en ai pas eu plus comme cela.
Mes deux camarades sont cuits mais je parviens quand même à leur faire faire le tour de Bouillon malgré leurs soupirs …
Nous prenons le temps de laver nos vélos, et nous par la même occasion étant couverts de fange, avant de nous attabler devant un pain saucisse et une boisson conviviale, non sans avoir saluer Madame Cacal venue faire la randonnée pédestre. Nous avons finis nos libations quand nos camarades terminent enfin les 50-52 kilomètres de ce parcours éreintant à cause de la boue (pour une annonce de 45). Dommage que ce parcours n’ait emprunté que des sentiers connus car l’organisation était au top !
On a pris le Bouillon
- A force de t’enflammer, tu finis cramé
- Le bonheur est dans le bois
Ravitaillement idéalement bien placé…….j’ai encore laissé pas mal de watts sur les sentiers boueux…..même pas bu une bière à l’arrivée, c’est vous dire….
Moi non plus pas de bière mais par contre je me suis enfilé un pain saucisse comme un goret
Effectivement j’ai bien fait de couper au court car ainsi je suis arrivé à midi à Bouillon … au même moment que Jean-Pierre et 10 mn plus tard j’ai pu reprendre mon carrosse motorisé à l’abri de la pluie . J’espère que dans 15 jours je pourrai enfin vous accompagner dans une sortie longue avec le soleil …