Les prévisions météo étant au beau fixe, comment ne pas en profiter pour se faire une belle sortie à l’occasion de la randonnée des châteaux à HOUDEMONT. Comme souvent chez nous, belle signifie longue et dure. A part Jean-Pierre et Clément, c’est donc sur une distance de cinquante-cinq kilomètres que nous avions décidé de nous lancer.
Co-voiturant avec PTR nous arrivons vers huit heures vingt à la salle du Soleil Levant. Beaucoup de voitures sont déjà là, mais nous trouvons à nous stationner sans difficulté à proximité de nos compères du jour. Après une préparation rapide, nous nous afférons à promouvoir notre randonnée. Cette fois ça sera la totale : Affiches, flyers et même banderole. Pascal ayant dû envoyer sa motorisation en villégiature pour quelques jours, décide finalement de partir sur le quarante-cinq avec Clément. Jean-Pierre lui part sur le trente-cinq alors que ChocoBob, Fabrice, PTR et moi restons sur notre première envie.
Nous partons groupés, tous revêtus de notre habit de lumière, même Jean-Pierre qui a une génération de retard et qui mène le groupe à un bon rythme. Nous n’avons même pas le temps de discuter. Fabrice me fait remarquer que j’ai oublié de retirer la protection en mousse de ma fourche. Je m’arrête donc pour la retirer et la ranger. Le groupe s’est envolé. Je rattrape rapidement Jean-Pierre, prends le temps de discuter un peu avec lui des avancés des préparatifs de la RPS, mais je m’aperçois qu’il va falloir que j‘écrase les pédales si je veux rattraper le groupe. Je décide donc de passer à la vitesse supérieure. Il me faudra quatre bornes à dix-huit kilomètres heures et cent-soixante-dix pulsations pour rattraper les autres raidars. Nous avons quitté les chemins champêtres pour entrer dans les bois, mais pas le temps d’admirer le paysage. C’est finalement à la séparation des grands et petits parcours que je les retrouve. Clément ne se sentant pas très en forme, décide finalement d’attendre Jean-Pierre et de finir sur le trente-cinq.
Nous redémarrons un peu plus tranquillement, mais très rapidement nous nous retrouvons à un profil un peu plus chaotique. Entre des montées purement physiques et d’autres technico-physiques les muscles sont fortement sollicités. ChocoBob, si on excepte Fabrice assisté par Monsieur Bosch, est le seul à ne pas poser le pied à terre. Si je parviens à rester en selle dans les montées techniques, celles purement physiques finissent par avoir raison de mes jambes et de mon mental. Pascal et Philippe sont plus à la peine.
Nous parvenons bientôt au premier ravitaillement. Celui-ci est bien fourni et l’accueil est très agréable. Il y a beaucoup de monde, celui-ci étant commun à tous les parcours. Nous ne nous attardons pas trop longtemps car si le soleil est bien au rendez-vous, les températures restent fraîches. Après le ravitaillement nous avons un moment de répit au niveau des montées. Mais cela est de courte durée. Nous retrouvons bientôt un profil vallonné. Les jambes sont de plus en plus lourdes. Bien souvent les chemins sont secs mais nous avons quand même le droit à quelques bains de boue. A certains endroits les chemins ressemble à des ruisseaux. En haut d’une grosse difficulté nous attendons Pascal, mais au bout de quelques minutes nous décidons de continuer tranquillement jusqu’au deuxième ravitaillement qui se trouve à quatre kilomètres. L’arrivée au ravitaillement se fait par une grande descente pleine de cailloux et d’ornière. Un randonneur, qui a choisi l’option de descendre à pieds, n’est pas loin de me retrouver assis sur son porte-bagages.
Nous attendons l’arrivée de Pascal, qui décide de ne pas s’arrêter au ravitaillement, pour reprendre notre route. Une boucle de dix kilomètres se présente à nous ; celle-ci est assez roulante. Elle est composée d’une longue montée pas trop pentue, et d’un long faux-plat en descente. Nous voilà rapidement revenu au ravitaillement deuxième. Si celui-ci était blindé de monde à notre premier passage, nous ne sommes plus que cinq cette fois.
La fin du parcours et beaucoup plus roulante. Les organisateurs nous ont quand même placé quelques petits bijoux. Une belle montée technique dans les racines nous amène à une descente à option. N’ayant plus toute ma lucidité, j’opte avec ChocoBob pour l’option facile. Un sentier monotrace nous permet de nous retrouver en haut d’une grosse descente. ChocoBob hésite à se lancer. Je le double et me lance. Voyant que le passage n’est pas si compliqué à négocier, il se jette à son tour. Nous nous retrouvons sur une route. Nous ne savons pas si Fabrice et PTR sont devant ou derrière nous. Après avoir braillé quelques minutes comme des cerfs pendant le brame, nous décidons de
continuer. Nous apprendrons à l’arrivée que la descente difficile était en fait impraticable, celle-ci étant même descendu sur les fesses par Fabrice. Les derniers hectomètres de forêt se feront su un sentier ressemblant à nous « trous d’obus » qui devient petit à petit plus linéaire, plus plat et beaucoup plus boueux avant de s’élargir. Nous terminons sur la route les derniers kilomètres en mettant tout à droite. C’est harassés que nous retrouvons Pascal et la salle du soleil levant. Quelques minutes après, nous voyons arriver Fabrice et PTR qui a du mal à descendre du vélo.
Le temps de charger nos montures, de nous changer et de faire une photo de ma future voiture, nous allons déguster une boisson qui si elle n’est pas énergisante n’en est pas moins désaltérante.
Tu as quand même eu le courage de ne pas lâcher prise et de te faire mal aux guiboles dans les 10 derniers Km.
Perso j’ai terminé rôti…………et heureux de profiter de l’aspiration mode F1 de Fabrice !!
Mention particulière à Choco qui tient une forme olympique !!