Personne ne voulant s’y coller je me devais de m’y coller car il n’ a pas grand chose à dire de cette dernière sortie dominicale de l’année et ça aurait été dommage de ne pas vous le raconter. Si les sudistes avaient décider de fêter Noël avant l’heure et n’ont pas réussi à décoincer le petit Jésus de la crèche, ChocoBob, Arnaud, Pascal, PTR et Reynald attirés par l’apéro promis étaient présents. Ayant été contacté par Florian souhaitant nous rejoindre au club je l’avais convié à cette sortie. Accompagné de Joris il se joint donc à nous pour cette balade. Ne manquait à l’appel qu’Alex en mal de partenaire lézard, qui je l’apprendrai dans la soirée était en fait à la bourre.
Je décide donc de partir tranquillement ayant prévu au programme l’ascension de la Croix Piot. Nous gagnons les sommets de Nouvion par le chemin du collège. Nous en profitons taper la discute avec nos deux nouveaux congénères. Reynald et ChocoBob semblent en grande forme, menant la troupe à un train d’enfer. Après cette petite mise en jambe et une petite visite de Donchery nous voilà au pied du juge de paix. J’annonce clairement que ça grimpe fort ! Reynald et Arnaud parte vite, peut-être trop. Je préfère y aller tranquille sachant ce qui nous attend. PTR me tient compagnie. Joris nous fait le coup du « Mince j’ai déraillé en bas de la côte ! ». Arrivés à la ferme de Moscou, juste avant de quitter le goudron, Reynald et Arnaud nous attendent. Nous nous regroupons pour attaquer la dernière partie beaucoup plus technique. Le chien de la ferme insistant pour lécher la partie la plus intime de ma personne , nous ne nous attardons pas… Reynald et Arnaud partent en tête. J’indique à Cacal qu’il devrait passer en mode « boost » pour franchir les dernier hectomètres. Je le vois partir « A carajo sacado » comme disent les espagnols. Nos deux petits nouveaux lâchent rapidement prise. PTR parti avec moi craque à son tour. Quelques mètres plus loin c’est Reynald puis Arnaud que je retrouve en train de pousser le vélo. Seuls Cacal, ChocoBob et moi parvenons en haut sans poser le pied à terre. Personne n’est en état pour profiter du panorama sur la Bar, la Meuse et 17 villages. Nous posons devant la Chapelle Saint-Onésime et sous l’objectif de Pascal pour qui le père Noël est passé en avance. Nous faisons le tour de la Croix-Piot avant de descendre vers Cheveuges. Nous gagnons Saint-Aignan par la route. Puis nous nous rendons aux carrières Hannogne-Saint-Martin pour travailler un peu notre technique.
Nous prenons notre dose de single mais les coups de feu que nous entendons nous incitent à quitter rapidement ces bois. Nous gagnons la forêt domaniale d’Elan par Sapogne-Feuchère. Nous échangeons quelques amabilités avec un groupe de très sympathiques cyclistes au jambes rasées et au guidons tordus. Nous prenons une nouvelle dose de single avant de d’emprunter un final qui est maintenant devenu traditionnel.
Au moment de quitter la vie verte, Arnaud, ChocoBob et Pascal nous font leurs adieux, mais la promesse d’une bonne boisson énergisante leur fait rapidement changer de destination. Nous nous retrouvons donc tous à boire le verre de l’amitié à la maison. Pendant qu’Arnaud nous montre les séquelles de sa chute de la semaine dernière et que Joris nous dévoile qu’il a pris la seule gamelle de la sortie, nous envisageons de nous retrouver pour fêter Noel par une sortie nocturne suivie d’une pizza-party.
C’est vrai qu’il n’y a rien eu de transcendant si ce n’est que les vieux sont toujours là……….même si certains étrennant leur caméra 7.8 ou 6.15 chutent dans les dévers…
Merci Philippe de m’y faire repenser. Il faut que j’ajoute dans le texte :
« Alors que nous apprêtons à attaquer la dernière descente qui est assez technique je fais le point pour les nouveaux. Pascal se propose de nous filmer dans ce passage. PTR propose alors qu’il aille se positionner dans la descente afin de nous prendre à notre passage. Il est convenu que Pascal crie une fois en position. Les minutes s’égrainent avant que le cri tant attendu retentisse. Nous nous élançons enfin dans la descente avec des techniques plus ou moins éprouvées. Nous apprendrons peu après que Cacal nous a fait une vidéo à la Monsieur le Comte ; c’est à dire un plan très rapproché sur la pédofaune. »