Welkom in het land van dronkaards

Pour faire plaisir à ChocoBob je me devais de trouver un titre en flamand pour relater notre week-end VTT au Sunparks de Kempense-Meren. Ma culture néerlandophone se limitant à quelques insultes et à google translate je me contenterai du titre poursuivant  le récit de notre épopée dans la langue d’un Molière adepte de Game of Throne et de Jacquie et Michel…

Rendez-vous est donné à 13h00 chez PTR pour un départ groupé avec Reynald et sa petite famille (Isabelle, Ulysse et Lola). Malheureusement un imprévu professionnel m’oblige à bosser de 5h00 à 13h00. C’est donc finalement à 13h15 que le départ est fixé. Heureusement que nous avons chargé la voiture la veille. C’est la bouche encore pleine de mon sandwich avalé dans la voiture que j’arrive avec Kath chez PTR et Annouchka ; pile-poil en même temps que le géant vert. Nous embarquons le couple de balanais plus vite que chez Ryanair et nous voila parti vers le pays de la bière d’abbaye et du potjevleesch. A peine prenons nous la route que j’aperçois dans mon rétroviseur la voiture de Cacal en charge du transport de Fabrice, Muriel ,Valérie. Le voyage se passe sans encombre si ce n’est un London Fog sur les hauteurs de l’Ardenne et une pause réclamée à cor(ps) et à cri par PTR afin d’éviter une explosion de vessie.
Le check-in rapidement fait nous prenons nos quartiers. Cacal et Fabrice partagent un cottage sous la surveillance de leurs épouses. Le reste de l’équipe co-habitant dans le cottage situé de l’autre coté de la route. Nous nous rendons tous (enfin presque) à la piscine. La journée se termine par un apéro entre nous, puis un offert pas les organisateurs avant de nous attaquer au reste des saucisses de la RPS, au cubi de rosé apporté par Cacal et au Tiramisu réalisé par Valérie.

A sept heures c’est le branle-bas de combat dans les chaumières, si les femmes ont décidé de la jouer grasse-mat et de partir rouler sur les coups de onze heures nous avons choisi de partir le plus tôt possible afin de boucler le plus grand des parcours. Plus que par l’accueil glacial aux inscriptions, nous sommes saisis par les moins trois annoncés par le GPS de Reynald. Le début du parcours est composé de superbes singles entrecoupés de liaisons roulantes voir goudronnées. Au bout de quinze kilomètres nous voilà de retour à Sunparks. Nous comprenons que le panneau de départ n’était pas encore en place au moment de notre départ et que nous nous sommes engagé sur une mauvaise trace. Pas rebutés par cette erreur nous prenons cette fois la bonne direction décidant du même coup de nous rabattre sur le parcours de septante kilomètres.
2016-11-12Ce nouveau départ entre les pins me vaut une frayeur quand mon cintre touche un arbre. Les paysages sont sympas même si le dénivelé est pratiquement nul (170m pour 83kms) : hormis des bosses de trois ou quatre mètres le seul dénivelé est celui des ponts franchissant les canaux. Le parcours quand à lui reste du même acabit avec des longs tronçons roulants qui relient des zones boisées avec des sentiers tournoyants à faire vomir un sedanais. Alors que nous roulons au bord du canal, nous rencontrons un vététiste assis par terre ressemblant plus à un quéléa qu’à un flamand. Fabrice ayant des difficultés à dé-clipser à cause de sa cheville, nous gratifie d’une série de chutes à l’arrêt. Nous parvenons enfin au premier ravitaillement situé au trentième kilomètre par les organisateurs qui s’avère pour nous être le quarante-cinquième. Nous déclinons la boisson énergétique à la pastèque que nous avons gardé sur l’estomac durant les quarante-cinq premiers kilomètres pour en avoir testé une gorgé avant le départ, pour nous rabattre sur le bouillon de poule.
Nous repartons sur un parcours qui est toujours du même type :  une alternance de plaisir et d’efforts. A un moment Philippe lève le pieds pour m’annoncer que sa transmission fait du bruit. Nous en cherchons la cause pendant de longues minutes passant en revue cassette, dérailleur, plateau et la chaîne pour finalement nous rendre compte qu’un maillon est cassé. Un coup de dérive-chaîne et une attache rapide plus tard nous reprenons la route abandonnant Fabrice qui préfère rentrer par la route la douleur étant trop forte. Nous coupons une petite boucle pour rejoindre le second ravitaillement en bordure du canal. Nous préférons une fois de plus la poule à la pastèque.
Alors que nous reprenons notre chemin nous apercevons les filles de l’autre coté du canal. Nous faisons demi-tour et les accompagnons le temps du ravitaillement. Elle nous expliquent que depuis le départ elles n’ont eu que du single mais que contrairement à ce que nous avons connu celui-ci était bien gras les obligeant parfois à patauger dans des flaques de boue. Après les avoir converties à la poule, nous finissons les quinze derniers kilomètres ensemble .
Durant l’après-midi nous vaquons chacun à nos activités non sans nous être donné rendez-vous à dix-huit heures pour l’apéro. Celui-ci sera suivi d’une pasta-party offerte par l’organisation.

Pour notre dernier jour c’est un sms de Cacal et le bruit de la pluie sur les fenêtres qui me tirent du sommeil.  » Vu le temps on fait quoi ?  » Je décide de retarder notre départ d’une demi-heure. Pendant que Lola et Ulysse se font servir un grand verre de punch par leur père, nous décidons finalement de partir plus rapidement car la pluie a cessée. Je renvoi un sms à Pascal. Départ huit heures quarante-cinq. Reynald reste au chaud, sans doute pour finir le punch en famille… Annouchka reste au lit tout comme Kath. Nous passons chercher nos voisins d’en-face. Fabrice à la fenêtre nous annonce qu’il reste à l’abri étant en délicatesse avec sa cheville. Pascal qui n’a pas lu mon message n’est pas encore prêt. Alors que nous l’attendons, nous voyons Muriel apparaître à la fenêtre de la chambre avec une coiffure qui ne laisse aucun doute sur les raisons du retard de Cacal… Nous allons nous inscrire. Notre vététiste motorisé encore troublé de ses activités nocturnes en a oublié son bulletin d’inscription. Après une courte négociation nous partons. Aujourd’hui nous ne nous trompons pas de direction et finalement prenons la trace que nous avions emprunté par erreur la veille. Après une dizaine de kilomètres nous nous apercevons que Cacal n’arrive pas à suivre. Il nous explique que sa transmission se bloque. Après un nettoyage des galets nous repartons, mais le problème n’est pas solutionné. Pascal nous dit de ne pas l’attendre, qu’il va gagner tranquillement le ravitaillement qui ne se trouve qu’à quelques kilomètres et de là aviser sur la suite de sa sortie. La température étant plus clémente que la veille nous délaissons le bouillon de poule. Nous nous apprêtons à quitter le ravito quand Pascal arrive. Il a réfléchi et va appeler Fabrice pour qu’il vienne le chercher. Aujourd’hui c’est décimés que nous rentrons à notre base. Dès notre retour nous passons voir Fabrice et tombons sur Cacal déjà rentré. Les organisateurs ont eu pitié et l’ont rapatrié…

Nous décidons d’une séance de piscine pour finir notre séjour. Nous croisons la famille Reynald attablée au restaurant afin de reprendre des forces avant de regagner les Ardennes. Après une bonne baignade nous décidons à notre tour de nous restaurer avant de reprendre la route. Il est seize heures trente quand nous quittons mol sans avoir revu nos voisins…

Ce fût un super week-end entre amis que chacun à pu vivre à son rythme. A renouveler sans aucune hésitation !

 

5 thoughts on “Welkom in het land van dronkaards

  1. Fabrice

    Super weekend en effet malgré la cheville un peu douloureuse mais surtout la peur de me faire mal quinze jours après avoir été déplâtré, j’ai apprécié de pouvoir à nouveau rouler avec vous. Merci à toi Laurent de nous avoir proposé ce week-end et de t’être occupé de tout, comme d’habitude.

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