Point de racine, ni de bauge pour ce dimanche, jour de la saint Jean de Capistran, patron des aumôniers militaires nous avions décidé d’abandonner notre terrain de jeu habituelle pour les routes bitumées du chef-lieu de notre beau département. Rendez-vous était donné sur le parking dédié à l’auteur d’Oedipe en plein centre de la cité carolo.
Quand j’arrive sur le parking Guitou, Stéphane, ChocoBob et Cacal étaient déjà dans les starting blocks ayant anticipé notre départ d’un quart d’heure. Je fais connaissance d’Arnaud, « le sobre » un ardennais exilé dans la capitale de la lumière et du parfum. Alors que Notre Arnaud, surnommé par les plus médisants « l’Habit qui couine » et Yann nous rejoignent en vélo. Catherine et Thierry arrivent presque aussitôt. Thierry, fier comme un gamin de 10 ans qui vient de découvrir qu’il y a des joysticks qui donnent plus de plaisir que celui de la PS4, nous exhibe le vélo des seigneurs : Un Camber flambant neuf, plus vert que la granny que Catherine lui épluche avec amour le matin avant une sortie dans les bois. La troupe étant au complet nous sommes prêt à partir quand nous voyons débarquer Barnab… Cette fois au complet nous mettons en route.
Nous visitons rapidement le haut lieu des boules ardennaises avant de filer par une volée d’escalier vers le square dédié au plus célèbre des chevaliers macériens. Après le camping du cabaret vert nous traversons saint julien pour retrouver les bords de Meuse face au parc des expositions avec l’intention découvrir la Tour du Roy par le bord du canal. Alors que nous longeons un immeuble ChocoBob s’enflamme empruntant sur une volée de marches sur le trottoir quand une voiture effectue une marche arrière afin de quitter sa place de parking. Notre fan de boisson chocolatée nous gratifie d’un OTB qui aurait plus se finir beaucoup plus mal. Nous réalisons que le VTT urbain peut s’avérer dangereux : le choc avec une charrette motorisée pouvant être plus lourd de conséquence que celui avec une musaraigne. Calmés nous continuons notre visite des fortifications de Mézières et comprenons mieux pourquoi un endroit s’appelle la citadelle. Nous rejoignons Montcy-notre-Dame après avoir effectué l’ascension du plateau de Berthaucourt.
Nous attaquons la cité par la rue Pasteur finissant pour les plus courageux par une ruelle défoncée. Nous faisons le plein d’oxygène et chorophylle sur les chemins « sous les isles » avant de rejoindre la voie verte. Nous empruntons les ruelles de Montcy afin de nous offrir une nouvelle volée d’escaliers. Alors que nous allons traverser de nouveau la Meuse pour rejoindre la piscine du Mont-Olympe par le sentier en bord de Meuse, nous voyons arriver face à nous Michael parti pour une virée en solitaire prétextant à Cindy l’achat d’un rosbeef… Nous le décidons à finir la balade avec nous. Après avoir découvert la base nautique, nous gravissons ruelles et sentiers afin de rejoindre le parc qui se trouve au sommet de l’endroit qui avant la fondation de Charleville au 17°siècle, s’appelait la colline du Chastelet eu égard à l’ancien oppidum romain qui y protégeait l’ancien cité gallo-romaine de Castrice. Nous passons à proximité des vestiges de l’ancienne tour Lolot, du nom du riche industriel du fer qui y possédait un parc privé. Nous effectuons la descente en lacets jusqu’à la passerelle du vieux moulin. Après une visite de l’île du même nom, nous empruntons un sentier en bord de Meuse avec une séance de montée de marches : Exercice dans lequel nous faisons preuve de techniques et de réussites diverses. C’est maintenant le centre de la cité de Charles que nous visitons : square de la gare, cours Briand, rue piétonne, place ducale, place nevers, parvis du Métropolis, parc Pierquin pour finir cette par les marches de la place des droits de l’homme. Nous déclinons l’invitation de Barnab de passer boire un verre chez lui plus assoiffés d’escaliers que de boisson.
Nous suivons le ruisseau de Damouzy pour découvrir le val d’Etion, sa belle grimpette qui fait mal aux pattes, le single tournoyant du bois du Grand Rulut et et le quartier de la Houillère et ses nombreuses marches… Après une visite du parking Flandres nous tirons tout droit (enfin presque) vers l’usine Vistéon afin de finir notre périple par le sentier de bord de Meuse. Ce dernier sentier emprunté nous permis de d’apercevoir trois chevrettes alors qu’Arnaud en grand connaisseur des endroits dépravés de la cité préfectorale nous avait prédit d’apercevoir des levrettes.
Nous nous quittons satisfaits de cette sortie originale que nous nous sommes promis de renouveler rapidement et avec le promesse d’Arnaud de venir nous revoir lors de notre randonnée afin de découvrir le Pays des Sources. Michael en mode « je suis cramé » profite de mon carrosse pour regagner son domicile sans faire d’effort.