En ce jour de printemps nous nous j’avais donné rendez-vous à mes comparses pour la première randonnée de l’école de Bouillon. Une carte découverte sur Facebook nous donnait un aperçu de ce qui nous attendait. Travaillant l’après-midi, le rendez-vous était donné à l’aurore. Ce qui réjouissait Guitou ! Quand j’arrive sur le parking, en plus de notre bienheureux secrétaire je retrouve Cacal, de nouveau assisté, Arnaud et ChocoBob déjà prêts à en découdre avec les pentes des rives de la Semois. Alors que je rempli ma traditionnelle fiche d’inscription, je tombe sur le flyer d’une randonnée qui s’annonce des plus sympathiques se tenant à Flize le 10 avril. Il faudra, un jour, que je me décide à faire cette randonnée. Nous partons sur le 32 kilomètres. Pour une fois nous n’allons pas passer trop de temps en selle. Nous ne sommes pas encore partis que Guitou semble déjà fatigué. Après une petite visite des rues de Bouillon et une erreur d’aiguillage de la par d’Arnaud qui veut nous faire partir sur la marche, nous attaquons ce parcours par la grande montée du parcours de 90kms du Grand Raid Godefroy. Nous avons le temps d’avoir une pensée pour PTR et son calvaire lors du GRG durant les 5 kilomètres de cette ascension… Alors que je pense que le parcours va nous emmener vers le belvédère nous bifurquons vers Sensenruth avant de prendre une descente vers le Moulin du Rivage qui rappelle à Guitou le souvenir de Monsieur le Comte tordu de douleur suite à la fracture d’une cote dans une descente en lacets alors que pour ma part je préfère me souvenir de la fête du 22 (un parcours très technique de 45 kilomètres pour plus de 1600m de D+) que j’organisais au début du mois de mai avant la naissance de la Randonnée au Pays des Sources. Nous voila donc au niveau du tombeau du géant. Nous avons tellement l’habitude de le voir des hauteurs de Botassart que nous ne le remarquons même pas. Une nouvelle fois je me fourvoie sur les intentions de nos organisateurs. Alors que je pensais que nous allions de nouveau grimper, nous restons au niveau de la rivière. Le parcours est assez roulant nous empruntons parfois de petits passages techniques. Nous voilà au ravitaillement. Celui-ci est bien fourni et l’accueil y est des plus convivial. Nous reprenons notre chemin. Au bas des falaises de Rochehaut nous ne pouvons plus continuer sur les bords de Semois. Une longue ascension nous amène en haut des falaises. La descente qui s’en suit est un grand plaisir. Dévers, racines, cailloux : tout pour se faire plaisir. Arnaud lâche les freins. Je le suis à distance. Après une grosse gamelle Arnaud se relève rapidement l’air de rien, pensant que personne ne l’a vu. Nous finissons la descente jusqu’à Poupehan et son pont traversant la Semois. Nous évitons de nous arrêter trop souvent ChocoBob étant en plus grande forme pour des vannes pourries que pour appuyer sur les pédales. Nous patientons toutefois le temps que Guitou perde son teint tomate bien mûre. Tel César franchissant le Rubicon avant d’entrer dans Rome, nous traversons la rivière pour emprunter le chemin qui va nous conduire à la cité de Godefroy. Une nouvelle fois nous devons grimper. Si le début est assez facile, nous quittons rapidement le grand chemin afin de rejoindre le Gros Hêtre par le chemin le plus court. Cette fois ca grimpe fort. Tout à gauche je ne peux que voir Cacal s’envoler… Cette fois ca sent la fin. Nous redescendons vers la Semois que nous suivons jusqu’à l’arrivée. Ce passage est technique avec ses racines et ses rochers. Nous sommes les premiers à boucler le parcours. Les saucisses ne sont pas encore cuitent. Avec ChocoBob nous décidons ne nous offrir un bonus : la descente du château fort par la face nord et ses longues volées de marches. Si nous devons poser à plusieurs reprises nous nous promettons de refaire cette descente très bientôt. Après un lavage de nos montures nous faisons du public relation autour d’un verre afin de promouvoir notre randonnée. De notre avis unanime cette randonnée n’a pas rencontrée le succès qu’elle mérite !
Bouillon de printemps
- Quand ça ne monte pas c’est qu’un Max ça va monter …
- Une boue humeur* 2 en 1