En cette période de fêtes de fin d’année, Stéphane tel le père Noël accompagné de plus noble de ses lutins, et le plus géant vert des gorets sauvages font leur retour. Arnaud, Guitou, Elian (un invité de Reynald) et moi complétons la troupe. Cacal nous salue avant de partir rivaliser avec un kart électrique. Guitou nous monte au Lazareth avant de poursuivre par un single. Lors du franchissement d’un talus, Philippe the first s’emmêle les guibolles dans sa cuirasse gallo-romaine. Le chemin mono trace se roule au rythme du standard de Nicoletta revisité pour l’occasion en oh Mamy oh Mamy Mamy boue oh Mamy boue. Nos corps de rêve se recouvrent rapidement de projections brunâtres et odorantes. A croire que la Mamy de 1978 a perdu la maîtrise sphinctérienne de ses eaux usées.
Déjà efficace dans l’entretien du siphon, Guitou exprime son savoir-faire dans la réparation d’une fosse septique en y allant curer le fond du coude. Il en ressort avec la tête du bio-réacteur à membrane. Pour faire diversion il qualifie la couleur du new bike de Stéphane de bleu Gay- Pride. Si notre écureuil ne réagit pas verbalement sa queue se met à onduler alternant sorte de S et point d’interrogation alors que sa patte arrière tape le sol. Les hormones de nos 2 mâles surexcités se transforment en adrénaline dans la descente aux racines.
Chacun y va de son effort et de ses glissades durant les km suivants. Nous faisons un regroupement en bas d’une descente. Ravi de ma performance, je repars trop confiant dans la gadoue. En moins de 30 cm ma roue avant glisse et j’évite de justesse la chute dans le ruisseau 1 mètre en contre bas. Arrivé à l’intersection de la RF du Douaire, Guitou motivé comme jamais nous sort de son panier une ancienne trace. Celle-ci rejoint la Criquette en empruntant la face Sud. Ca monte dans le gras en sillonnant au grès des rondins et branches sur le sols … de quoi faire bouillir la marmite. Elian commence fatigué. Par contre, Reynald montre sa grande forme. Nous prenons la direction de Corbion avant de redescendre sur la Chapelle.
La suite n’est quasi que singles. L’un des premiers est à la limite du praticable tant le sol est boueux. Nous arrivons au bout sans avoir quitté la selle. Nous sommes par contre obligés de mettre pied à terre pour éviter un quinzaine de sangliers jouant à court après moi que je t’attrape. Stéphane tombe sous le charme de la grosse laie meneuse de revue Peu après, Elian montre qu’il est capable de chuter en douceur sans se faire mal. Les mono traces suivantes sont des purs régals. Nous nous éclatons comme des petits fous.
Après avoir arrosé nos montures nous arrosons nos gosiers grâce à la buvette mobile de l’écureuil prévue pour baptiser sa bicyclette aux grandes roues. Après 2 tournées les 1ers prennent la route du retour. Je ressors les 2 rethelois de la fourgonnette ayant omis d’immortaliser leur tenue post ride. Je les oblige à enlever 2 couches avant de les envoyer poser quasi en petite tenue malgré les 7°. Manque de chance pour eux, sans lunettes il me faut plusieurs minutes avant de trouver l’option photo sur mon GSM. Après 3 clics, rendez-vous est donné pour une dernière sortie avant Noël.
Le retour du raidar aux pieds nus
- Jardinage en forêt d’Elan
- Un Choco au court bouillon