Ce week-end point de rosette à la Godefroy mais retour aux sources avec de la bonne bouillasse mijotée par Arnaud au départ du chef lieu ardennais. Après une semaine des plus pluvieuses, la clémence du ciel motive Yann, PTR, Barnab, Thierry & Catherine et moi. A mon arrivée, je découvre Arnaud étonnamment sur son mulet. Les 2 jours annuels de fonctionnement de son BH déjà consommés, cette fois à roulement danseur de scottish et boitier de pédalier joueur de castagnettes s’associe Reverb à la recherche de sa symbolique freudienne perdue.
Nous prenons la direction des bois de la Havetière à l’heure convenue. En passant au niveau de l’église nous apercevons Micha jetant le pyjama dans la fourgonnette au profit du baggy. En moins de temps qu’il ne faut à un fidèle pour accomplir son rite liturgique chrétien il se retrouve hissé sur son Spé. Etion village traversé, s’il n’est pas mou du genou dans la 1ère montée il est mou du pneu. Pour redonner de la vigueur à sa monte arrière il décroche sa mini-pompe du cadre. Si mini que Chabal pourrait à peine y poser une main. La route du 1er Chainau traversée les choses sérieuses commencent par un long pentu garni de cailloux humides. Malgré les secousses PTR parvient en haut sans y avoir laissé ses bijoux. Le regroupement est l’occasion de débriefer le Godefroy. Nos deux Raidars confirment 90Km sans répis et techniques bien plus hards que le marathon du Roc d’Ardenne. Nous repartons par une descente. Dans la grimpette suivante Yann montre sa grande forme. PTR en mode récup a bien du mal à ne pas lâcher les chevaux. Il ne résiste plus à la tentation et finit par prendre la roue. Catherine et Barnab ferment le convoi mais restent proches.
Micha, désireux de s’adonner à une partie de mécano avec son shifter la semaine passée, se retrouve chaîne bloquée tout à gauche. Malgré une manipulation à 6 mains les maillons ne cessent de caresser le 42 puis finissent par redescendre de 3 pignons. Dans les rares parties roulantes il nous offre un scénario comparable à un film muet d’avant guerre. Nous arrivons dans les bois de Bogny sur Meuse. Les 4 fils Aymon sont masqués par la brume. Ce dimanche c’est en chanson que je lâche ma chocovanne à 1 centimes d’euro en empruntant le répertoire de GainsbourgBogny and Klein. PTR est obligé de se souffler dans la manche pour retrouver ses esprits. Quelques Km plus loin, Arnaud quand à lui se met en scène dans les fous du stade le museau dans l’herbe. Sa roue avant malgré une faible vitesse s’est dérobée sans sommation par lettre recommandée avec accusé de réception. Sanguignolant du genou notre homme est un dur et remonte en selle. Un peu plus loin les conséquences du coup de vent de mercredi nous empêche de poursuivre. Nous rebroussons chemins en optant pour le plan B. Dans une grimpette je me tire la bourre avec Arnaud. A l’entrée de Nouzonville nous faisons un arrêt une branche s’étant introduite dans la cassette de Yann. En l’absence de Guitou c’est Thierry qui sort son petit outil. PTR tel un castor vient à bout du corps étranger.
Si nous sommes au bord de la Meuse il nous faut remonter vers Mellier. La suite est joueuse avant de rejoindre le château d’eau de Belair. J’en profite pour saluer mes compères à cet endroit pour regagner mes pénates au plus vite étant invité ce midi. En regardant dans ma boule de cristal il me semble possible de dire que 10 minutes plus tard le groupe se retrouve devant des bières chez l’ami Arnaud.