Une petite sortie entrainement prévue avec Philippe en ce dernier lundi de juillet. ChocoBob, l’intermittent des vacances, décide de ce joindre à nous. Finalement Yannick, bien décidé à ne pas se perdre cette semaine, rejoindra le groupe des trois vieux.
Nous partons tranquillement pour rejoindre la base du Bannet. Au grand bonheur de ChocoBob qui m’en fait la remarque. C’est vrai que ça commence cool. Nous décidons de gagner la Chapelle par le grand chemin, mais au bout de quelques centaines de mètres l’appel du sentier est le plus fort. Nous bifurquons vers la gauche afin de prendre un sentier que nous avons déjà pratiqué en hiver. Les souvenirs des pneus collés dans la boue sont encore dans nos mémoires, heureusement nous sommes en été et malgré la pluie de ces derniers jours ça passe sans glisser dans tous les sens. Les flaques nous permettent juste d’avoir l’air de vrais vététistes.
Nous retrouvons le large chemin pour finir l’ascension, avant de nous engouffrer dans un nous sentier que la nature a envahi avec l’été. Nous slalomons entre les ronces. Yannick en profite, me semble-t-il ,pour prendre la première gamelle de la journée. Nous voila au Centre de ski de fond, notre but est de gagner Villers-Cernay. Nous décidons de suivre les parcours balisés pour rejoindre l’ancien poste de douane et de traverser l’autoroute par un tunnel. Nous nous engageons dans un tunnel qui a été créé pour le passage du gibier. A la sortie pas de chemin, qu’à cela ne tienne nous continuons en freeride… Nous finissons par retrouver un chemin puis le parcours balisé 14 qui doit nous mener vers nos objectif. Quelques arbres sont en travers chacun avec notre méthode nous les contournons. Un gros arbre couché à l’entrée d’une pingle, je décide de couper à travers le talweg afin de traverser le ruisseau et remonter de l’autre coté. Je suis suivi de près par un ChocoBob audacieux. C’est très fun jusqu’à ce qu’une souche m’arrête net, tentant de faire passer au dessus du cintre. Heureusement, si je peux dire, la selle me retient par une partie prohéminente de l’anatomie masculine. Je me serais sans doute fait moins mal en tombant. Je crois pendant quelques instants que je vais devoir changer de pseudo… Le temps de reprendre mes esprits et de vérifier que l’ensemble des outils sont encore là, nous reprenons notre chemin. La longue descente vers Villers-Cernay sur ls cailloux de la route forestière de la Fange aux Loups permet de remettre tout en place.
Nous voila au point la plus bas de notre parcours et il nous faut gagner le plus haut. Bilan : cinq kilomètres et demi de montée sur de la route forestière. Avant d’attaquer le vif du sujet nous nous enageons dans un sentier afin de gagner une descente sur les rochers que j’avais repèrer lors de mon dernier passage à cet endroit. Dès que ca commence à monter sérieusement Philippe s’envole. ChocoBob et moi le suivons à bonne distance. Yannick monte à son rythme. La fin étant plus roulante nous jouons à « Arrose ton voisin en sautant dans les flaques » avec ChocoBob. Nous retrouvons la route du Morthéan. C’est là que nous laissons Yannick qui rentre par la route alors que nous décidons de partir dans un nouveau tronçons de freeride. Un passage très humide se présente à nous. Nous avons plus l’impression de plater du Riz que de faire du VTT.
Nous finissons par retrouver le parcours 14 que nous suivons jusqu’au Centre de ski de fond. De là nous prenons au plus court vers le Bannet dans le sens inverse des balisages. Après un petit tour dans la Base de Loisir nous arrivons à Givonne. Il ne nous reste plus qu’à remonter vers le « Haut de Givonne ». Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête à ce moment, au lieu de prendre la traditionelle montée je me lance sur la « Voie Royale » : Six cents mètres à quinze pour cent. Je trouve rapidement mon rythme. Je sens rapidement que mes compères lachent. Je suis sur que Philippe va rapidement me reprendre. Je me retourne et je vois qu’il est loin et il ne me semble pas en état de revenir. ChocoBob à disparu de ma vue. Comme je me sent bien je descend un pignon et relance. Les jambes me brulent mais je suis déjà en haut. Je me suis étonné tout seul. Philippe arrive après une trentaine de seconde dans un état où je ne l’ai jamais vu. J’ai l’impression qu’il va faire de la place pour la bière à venir. Mais monsieur sait se tenir. ChocoBob nous rejoint. Le reste du parcours est roulant magré le vent qui souffle contre nous.
Comme dans la bande dessinée d’Astérix nous finissons par un banquet. Mais chez nous pas de sanglier, nous ne sommes pas cannibales, uniquement de la boisson aux plantes. Eh oui nous défendons à notre façon les agriculteurs…
Ne m’appelez plus Spaderman
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