Pour la deuxième journée consecutive les raidars faisaient le déplacement en terre étrangère et non moins accueillante.
Un coup de fil de ChocoBob m’ayant suffit à me décider à prendre une journée de congé afin de retrouver les chemins d’Harinsart deux ans après une épopée humide en espèrant que cette fois les chemins soient moins profonds…
Etant donné que les Texas Rangers de disposent pas de GPS le rendez-vous est fixé à BALAN afin que ChocoBob puisse jouer son rôle de poisson pilote jusqu’àdestination. Je décidai de profiter de la ChocoMobile pour faire le voyage. C’est donc à trois que nous irons en découdre sur les chemins belges.
Arrivé à Harinsart, nous nous rendons compte que l’affluence n’est pas énorme. Nous pouvons donc nous garer à quelques mètres du départ. Nous nous équipons donc rapidement et là un choc, notre PTR (Appelation d’origne controlée) s’est muté en Fashion Victime, : casque, maillot, chaussettes assortis au spad. Une chance que le maillot du club soit assorti autrement il aurait été obligé de s’en faire tricoter un.
Nous partons en sens inverse d’il y a deux ans. Rapidement nous nous engageons dans des singles. Le parcours est sympa, mais rapidement Choco nous annonce qu’il n’a pas de jambe. Qu’à cela ne tienne, notre pivoteur peut récupérer Philippe ayant cassé sa chaine. Enfin si on peut considérer avoir récupéré quand on s’est fait prélever plus de sang par les moustiques que lors d’un don au CTS. Cinq minutes et deux maillons plus tard nous reprenons notre chemin.
après le premier ravitaillement ChocoBob et moi décidons de retirer Gamex afin être plus l’aise mais au bout de quelques kilomètres la pluie se met à tomber nous obligeant rebacher rapidement.
Avec la pluie nos trajectoires deviennent plus aléatoires et très vite nous devons mettre en exergue nos talents d’équilibristes.
Au deuxième ravitaillement les deux grands parcours se séparent. La majorité des randonneurs s’engagent sur le 40, nous avons l’impression d’être seuls au monde. La trace reste toujours plaisante alternant chemins et sentiers forestiers. Les pentes si elles sont parfois longues ne sont jamais très difficiles ce qui nous permet de garder une moyenne élevées.
Ce n’est qu’après le dernier ravitaillement que le parcours devient vraiment roulant. Phlippe en profite pour lacher les chevaux, mon 28×10 ne me permet pas de suivre ne pouvant dépasser les 30kms/h. Je me contente de suivre Choco qui est à la limte des crampes.
C’est en moins de trois heures que nous bouclons les cinquantes kilomètres du parcours.
Nous profitons des jets destinés au lavage des vélos pour nous redonner un aspect un peu plus présentable. Alors que j’enfile mes chaussures, je deviens la cible des railleries de ChocoBob. Comment les moqueries venant d’un individu portant un short taillé dans de la toile à matelat de l’armée pourraient-elles me toucher ?
Nous finissons notre séjour en terre gaumaise attablés devant une bouteille de Rulles blonde afin de reconstituer nos réserves en vue de nos prochaines aventures…
Défilé de mode belge
- Rien ne sert de rouler comme une flèche quand on ne les voit pas
- Une randonnée qui pique les jambes et le gosier