Au départ de la maison nous sommes cinq bien décidés à en découdre avec la boue des chemins d’Elan après la pluie de ces derniers jours. Les deux Phlippes sont au rendez-vous, ChocoBob et Arnaud dont c’est le retour après un mois et demi d’abstinence. J’apprendrai au retour qu’Aurélien notre marcassin s’est trompé de lieu de rendez-vous et nous a attendu à la SMA.
Nous partons donc tranquillement par la future voie verte. Fini notre petit passage tape-cul sur les racines de sapin et le petit chemin défoncé en bordure du champs de mais nous avons maintenant le droit à un beau cordon de bitume… Arrivé à Flize les chose change, nous nous élancons vers Feuchère par l’ascension de l’antenne. Les roches sont glissantes et nous ne parvenons pas en haut sans avoir posé le pied à terre au moins une fois pour les meilleurs, pour ceux en petite forme ce sera le début d’une bonne séance de marche…
Nous parvenons tout de même sur la route de la Marlière, mais pour certains les jambes sont déjà lourdes. Le terrain est vraiment comme je le craignais. Nous décidons de partir sur une nouvelle trace. Le début n’est que du single légérement descendant. Nous en profitons pour reposer les jambes et nous concentrer sur le pilotage. Malheureusement nous nous retrouvons au milieu d’une zone en plein débardage. Plus de trace et obligation de contourner les dizaines d’arbres au sol. Nous mettons plus de quinze minutes pour parcourir quelques centaines de mètres. Nous nous retrouvons enfin sur un chemin praticable et une route. Nous devons remonter tout ce que nous venons de descendre. Connaissant ce passage je crains l’ascension. Je parviens en haut en n’ayant du poser pied à terre que pour franchir un bourbier. Mais qu’est que j’y ai laissé comme force ma roue arrière ayant fait au mois le double de tours que ma roue avant. Dérrière les troupes sont décimées. Cents cinquante mètres de D+ en moins de cinq kilomères, c’est vrai que pour une reprise c’est un peu violent.
Après une pause nous nous remettons en route. Cette fois le terrain est plus roulant et les singles nous permettre de nous amuser. Une descente rapide nous améne au pied d’une nouvelle difficulté. Nous y allons chacun à notre rythme, mais chacun parviens en haut sans poser le pied à terre. Nous voila à la Croix Seurin. Nous sommes devant un spectacle de désolation ! Les engins d’exploitation ont laissé le terrain impraticable. Adieu joli sentier ! Nous contournons la zone et retrouvons la trace de la randonnée. Alors que je discute avec Philippe je rate un embranchement et nous voila sur un tobbogan. Pas enve de faire demi-tour nous continuons vers Villers-le-Tilleul. La route et les chemins roulant nous permettent de récupérer de nos efforts. Une jolie descente que Guitou avait avait fait monter à la troupe dimanche nous ramène sur la trace. Nous abandonnons le 45kms pour suivre le 35. Mains l’appel de la descente est le plus fort. Nous nous engageons dans une descente que nous n’avons pas empruntée depuis longtemps. Certains sont partagés entre peur et plaisir. C’est vrai que c’est raide et que le tapis de feuille ne nous facilite pas la tâche. Nous profitons pour faire une séance photo…
Nouvelle ascension par la route forestière à un train de sénateur afin de permettre à l’ensemble du groupe d’arriver lucide pour la descente.
C’est cette descente que ma durite de frein arrière choisie pour rendre l’âme. Le freinage à la barrière est un peu chaud. Je me devrai de finir la sortie avec uniquement le frein avant. C’est un hard. Alors que nous nous approchons de Balaives Philippe 1er casse sa chaine. Quelques tours de derive-chaine plus tard nous voila repartis. Dernière ascension par l’église de Balaives et nous suivons les traces de l’abbé Meslier… Le reste du parcours et roulant, parfois même un peu trop pour mon mono-frein…
De retour à la maison après 32 kilomètres, nous refaisons le monde, ou du moins notre sortie vautrès dans les banquettes à siroter des boissons hygièniques pour la plupart. C’est dire si la sortie a du être dure ! LOL
Dur dur d’être pas entraîné
- Connaissance et reconnaissance
- Quand le bon petit diable n’est pas de la partie