Nous avions décidé avec ChocoBob de nous dégourdir les jambes avant Houffalize sur une rando roulante du Plat Pays que chantait si bien le grand Jacques. Mais point de grand Jacques pour nous accompagner en ce jour de la fête du travail sur les chemins de Marbehan. Tous ayant trouvé mieux à faire ou ne souhaitant pas puisser dans les réserves avant le dur week-end annoncé, seul un petit Michael toujours en pleine reflexion sur le changement de son spad, s’était levé aux aurores pour nous accompagner.
Nous chargeons les vélos sous une bruine presque bretonne, mais señor météo m’affirme que rien ne va entraver notre ciel durant les 39kms aux programme. Après un rapide passage aux inscriptions nous prenons la route que nous quittons bien vite pour des chemins sympas. Pafois larges et d’autres fois très etroits les chemins n’en reste pas moins roulants. Le changement de mon disque avant me joue des tours ou plutot de la musique. Mes quinze premiers kilomètres s’accompagnent d’un sifflement strident. Mes camarades n’ont pas besoin de lever la tête pour savoir où je suis.
Le premier ravitaillement arrive après seulement quarante-cinq minutes. J’en profite pour faire un réglage de l’étrier de frein avant et nous repartons. J’ai l’impression que le terrain est beaucoup plus plat et que ca avance tout seul. Choco et Michael me demandent si je ne veux pas remttre mon étrier comme avant car nous avons encore augmenté notre moyenne. Nous sommes à 17.5km/h. Choco me dit qu’il trouve que nous descendons beaucoup par rapport au montées. Nous nous attendons à un final qui fait mal aux jambes…
Le second ravaitaillement arrive juste au bout d’une heure trente de pédalage. Nous sommes de vrais métronomes. Une légère montée après le ravitaillement nous permet de reprendre un peu d’altitude. Les descentes sont peu pentues ce qui nous permet de reprendre de l’altitude en quelques coups de cul. C’est plutot plaisant même si cela n’est pas très techniques. Les singles tournent assez pour nous permettre de nous amuser en gardant une vitesse importante malgré les racines qui nous obligent à jouer les équilibristes. Dans cet exercice nous nous tirons la bourre avec Michael alors que ChocoBob profite des montées en lignes droites pour nous mettre la pression.
Arrivez au trente-et-unième kilometre nous voyons un un vététiste couché dans le bas coté. Le diagnostique est vite fait : fracture déplacée de la clavicule. Un autre vététiste appelle les secours. Nous attendons avec eux l’arrivée des pompiers. Dommage cette descente était parsemée d’une multitude de rochers bien sympa. Les secours sur place nous reprenons notre chemin. Les vingt minutes passées à attendre nous ont refroidis. La montée qui s’en suit bien que peu raide fait mal au jambes. Une fois en haut nous enchainons pas un dernier single bien joueur avant de rejoindre un chemin plus large qui nous ramène à Marbehan. Je lache les chevaux et mes petits camarades par la même occasion, mais malgré cela je ne parviendrai pas à frachir la moyenne de 18kms/h.
Michael nous offrira une boisson reconstituante que nous boirons en discertant sur le futur investissement de notre jeune comparse.
Mise en jambes
- Un ride à se Fumay les cuisseaux
- Roc d’Ardenne