Un week-end difficile pour moi ce weel-end avec l’enchainement de trois sorties en deux jours : un test de bike avec ChocoBob tenté par un passage chez ceux qui en ont des grosses ; une nocturne avec la majorité des raidars et pour finir un ballade en foret doamniale de Signy-l’Abbaye de avec Stéphane sous la coupe de Philippe.
Si chacune des sorties prévue n’était pas annoncée avec un kilométrage monstrueux il fallait tout de même tenir compte de la pluie tombée ces derniers jours rendant les chemins glissants voir impratiquables par endroit.
Le premier épisode eut lieu le samedi matin au départ de Saint-Aignan ChocoBob voulant tester un Pivot 429. Nous sommes reçus par David qui nous propose un café le fond de l’air étant frisquet. La température étant de peu au dessus de zéro. Après un réglage de spad pour ChocoBob, nous sommes rejoints par Fabrice. Nos deux accompagnateurs ont l’habitude de se confronter sur le championnat Ufolep. La journée risque d’être difficile pour nous. Rapidement nous quittons les bords du canal pour attaquer une grande montée, Nous sommes obligés de nous battre avec la roue avant qui saute sur les pierres cachées sous les feuilles et la roue arrière qui fait parfois plus de tours que necéssaires par manque d’accroche. Je ne veux pas lacher Fabrice qui mène le train ce qui me vaut d’arriver en haut avec les poumons complétement carbonisés. ChocoBob arrive quelques instants après. Les dents du petit plateau sont trop nombreuses pour lui. Nous continuons à monter mais sur des chemins plus faciles. Les chemins sont trops roulants à mon gout. avec ce type de terrain c’est sur que le 29″ va être à son avantage. Je demande à notre guide de nous trouver du single afin de pouvoir martyriser nos montures. Nous dirigeons vers un sentier adéquat (comme Sheila…), une légère descente slalommant entre les arbres, mais deux petits hommes verts nous annoncent que ca chasse dans le coin. Nous devons nous détourner et nous rabattre sur la forêt de Vendresse. Un tour dans le bois et une grosse descente afin que ChocoBob puisse se faire un aperçu des capacités des grosses roues. Nous decidons d’échanger nos spad. Ce n’est pas sans un pincement au coeur que je confie mon bébé aux mains sales mais non moins amies de ChocoBob. Une longue montée me permet de prendre en main le 429. Une grosse descente me permet de me rendre compte que mes freins Magura sont beaucoup plus progressifs que les XT. Je me fait deux frayeurs en boquants les roues. ChocoBob de peur de salir mon stump descend à pieds. La grosse montées qui suit voit plus les semelles de nos chaussures que les crampns de nos pneus qui pour moi sont aux abonnés absents. Enfin un petit chemin me permet de voir ce que ce spad a dans le ventre. Il n’y a pas a dire le rendement est supérieur au mien, mais le confort s’en ressent. Nous finissons tranquillement notre périple. David nous offre une boisson régénérante. Après une séance de mesure, nous prenons congé. Alors que devions rentrer de bonne heure , nous nous rendons compte qu’il est déjà 12h35…
18h45, nous nous retrouvons à la maison pour une petite escapade nocturne. Eric, Fred, Jipé, Maxime, Guitou, Arnaud, ChocoBob et Michael sont au rendez-vous et tous à l’heure pour une fois. Une fois les lampes accrochées nous voilà parti. Je décide d’emprunter que des chemins « faciles » car sans balisage difficile de se retrouver dans la forêt même si nous la parcourrons fréquemment. Après un classique bord de Meuse nous traversons Flize pour grimper en direction de Feuchère et la foret d’Elan. La côte parait encore plus longue que de jour. Nous n’avons pas encore fini l’ascension que Mika n’a déjà plus de lumière. On a oublié de lui dire que la baterie se rechargeait. Une fois en haut nous nous engageons dans du sentier étroit. Cette fois le plaisir est au max. Nous retrouvons une piste forestière avant de nous engager de nouveau dans un sentier. Je ne suis pas très sur du chemin à prendre mais connaissant bien le coin je suis sur de me retrouver. Arnaud en rofite pour mettre la batterie dans les rayons de la roue avant. Nous retombons sur la route de Villers-le-Tilleul que nous empruntons afin de gagner notre ravitaillement improvisé. Boissons chaude et froide, encas sucré et salé, le moment est convivial. Stéphane nous appelle, mais je ne suis pas sûr qu’il comprenne nos propos la liaison étant mauvaise. Une dernière lampée de boison froide réchauffante et nous voila repartis. Nous profitons de l’heure tardive pour parcourir la forêt de Singly occupée par les chasseurs en cette période de l’année. Jipé va tester le moelleux de la mousse. Nous attoquons la longue descente vers Balaives. avec Eric et Mickael nous nous tirons la bourre. Mickael, roulant grace à nos phares, se fait désarsonner et ne doit son salut que par le fait d’être resté accroché au spad par les testicules. Cela ne l’empèche pas de poursuivre. La fin du chemin a été rempièrrèe. Les pavés sont énormes. Nous sautons sur les freins en urgence pour éviter de prendre une énorme gamelle.
La fin de la sortie sera plus calme empruntant des chemins roulants. Après une boisson houblonnée nous partageons notre repas sur les bancs de Ronald ne trouvant plus rien d’autre d’ouvert à cette heure tardive.
Dimanche 8h15, je suis déja sur le parking du « chène perché » à Signy-l’Abbaye alors que l’heure de départ était fixé à 8h45. Merci Viamichelin qui m’a allongé le temps de trajet de 20 minutes. Stéphane, Philippe et Valentin sont fils arrivent enfin. Il suffit de quelques minutes afin de nous préparer. Le site est classé Natura 2000. La flore et la faune sont exceptionnels. Nous attaquons par une route forestière avant de bifurquer vers une belle descente, ca glisse dans tous les sens. Le ton est donné ca va être boueux. Arrivé à proximité de l’étang de la héronnière nous traversons une passerelle. Valentin prend une grosse gamelle le bois étant glissant à cause de l’humidité et de la boue sur nos pneus. Nous alternons les routes forestières et les sentiers plus ludiques. Les montées sont difficiles, l’accroche des pneus est proche de zéro malgré les profils adéquat (…à son age ça fait pas sérieux). Je galère avec ma transmission qui vient sans doute de vivre ses dernières heures. A de nombreuses reprises la chaine se coince. Grace à un nettoyage régulier je parviens quand même à suivre les camarades. Malgré quelques craquement le XX1 de Stéphane est très à l’aise dans ces conditions.
Difficile pour moi d’exliquer notre parcours ne connaissant pas du tout le coin. Mais si j’en crois les propos de Philippe nous sommes passés près du trou d’enfer, du passage des gays, du trou brulant et du gros Fred. A moins que je n’ai pas bien compris. Bref nos nous sommes tiré la bourre dans les mares de boue jusqu’à ce que nous y restions bloqués. Les jambes bien lourdes nous regagnions le parking par la route forestière de la vierge quand Philippe nous propose un dernier single. Valentin plus cuit qu’un oeuf resté 10 minutes dans l’eau bouillante de nous suit pas. Nous finissons le parcours par un passage au milieu des cabanes perchées et de l’accrobranche.
Un secteur magnifique pour le VTT (des parcours y sont d’ailleurs balisés) mais à pratiquer quand le temps est au beau fixe.
Pour finir une photo d’une de mes deux galets de dérailleur. On peut pas dire que j’étais sur les dents mais par contre je peux vous certifier que ce fut usant.