Avant de passer au résumé proprement dit de cette journée dominicale je souhaitais mettre en avant l’esprit qui règne au sein de notre club. Suite à un petit problème avec ma fourche je n’avais pas de spad pour rouler cette semaine. A peine un message envoyé à mes congénères pour leur indiquer que je ne pourrais pas les accompagner ce dimanche que trois propositions de prêt de VTT m’étaient envoyées. Que le choix ! Merci à tous.
Je décidais donc de répondre favorablement à la proposition de Philippe afin de retrouver les bons moments vecus sur mon Zesty.
Guitou avait pris l’initiative de la sortie de ce dimanche et avait convoqué tous les raidars au Bannet pour un départ à 8h45.
A mon arrivée sur le parking Laurent et Christophe, qui malgré les mésaventures vécues il y a quelques semaines avait décidé de se joindre de nouveau à nous, étaient déja là. Jean-Pierre et Clement sont dans mes roues, suivis de près par Guitou. Point de traces de Philippe, mais pas d’inquiètude car un SMS m’avait avisé de son arrivée imminente. Même Michael n’est presque pas en retard. Le temps de monter les pédales sur le Zesty et galéré à monter la selle, me voila en train de faire un tour sur le parking. Guitou qui m’accompagnait en profite pour coincer le dérailleur dans les rayons de sa roue. Après avoir redressé la chape notre Guitou est de nouveau opérationnel. Ce petit incident aura l’avantage de laisser le temps à Arnaud d’arriver.
Voila notre troupe lancée sur les chemins, non sans avoir salué les vététistes du Sprint Club Sedannais. Nous commencons par gravir la route forestière nous menant vers La Chapelle. Arnaud et Maxime sont déjà à fond. Nous attaquons enfin les singles. Je laisse l’initiative à Arnaud nous faisons un tour dans le Petit Terme avant d’atterrir sur la route forestière du Douaire. Nous nous engageons de nouveau sur les singles en prenant au hasard les chemins qui se présentent à nous. Ca monte et ca descend pas mal. Je me rend compte que je suis beaucoup moins à l’aise que sur mon 29″. Nous nous regroupons au pied d’une descente tout en racines et en mousse. Michael manque à l’appel. Nous le voyons débouler en travers de la pente avec un contôle plus que limite de son aveu même.
Je décide d’emmener tout le monde de l’autre coté de l’autoroute. Nous franchissons les voies par un tunnel, nous devons rester proche de la civilisation car il semble que le secteur est chassé ce dimanche. Nous nous retrouvons dans un secteur que je ne connais pas. De nouveau nous roulons au hasard des chemins. Des déflagrations nous confirment qu’effectivement des chasseurs sont présents dans le secteur. Nous regagnons notre terrain de jeu habituel, mais roulons toujours au hasard. Nous nous retrouvons sur les chemins balisés. Guitou étant peu prolixe aujourd’hui d’autres se relaient dans le rôle de l’amuseur, mais les plaisanteries graveleuses sont loin de valoir les siennes.
N’ayant pas mon spad, je n’ai pas mon GPS donc aucune notion de l’heure. Je demande à Philippe qui ne parvient pas à trouver l’heure sur son Garmin Hi-tech. Finalement je fini par avoir le renseignement : il est 11H10. Je décide de finir sur le parcours balisé numero 5. Après un long moment sur la route forestière et une crevaison de Michael, nous retrouvons les singles.
Il est déjà midi quand nous retrouvons la route forestière du Douaire. Nous décidons de finir à la vitesse grand V par les routes forestières pour ne pas rentrer trop tard à la maison. Cette ballade m’a confirmé le bien fondé de mon passage dans le monde des grandes roues. Malgré les heures de plaisir et de souffrance parfois, passées sur mon Zesty pour rien je ne reviendrais à des petites roues même si elles sont le 27,5.
Balade au hasard
- Les premiers frimas
- Un week-end usant