C’est l’affluence des grands jours pour l’ouverture de la chasse au Jack-o’-lantern à l’occasion de la nocturne d’Halloween de Les Bulles à côté de Jamoigne. J’arrive avec Arnaud aux 7 coups de 19H. Guitou, Spad et Eric suivent après s’être recueillis sur le point de départ de l’an dernier. Deux Lézards se joignent à nous (Maco et Fils des Mawhot).
Laurent est regonflé à bloc contrairement à ses pneus fraîchement montés. De crainte que ces derniers n’évacuent par jet le liquide préventif anti-crevaison tels des intestins touchés par le Norovirus, que le gaz vital ne puisse être retenu, il improvise un stand de réparation digne des plus grands teams. Un quart d’heure plus tard, le Spé est brillamment cramponné et notre homme en manche courte malgré les 5° ambiants.
Au moment des inscriptions, arrive au grand complet la famille Jipé. La loupiotte de Maxime et de Clément ressemble plus à une lanterne de 14 juillet servant plutôt à être vu qu’à voir. Heureusement, l’attribut lumineux de leur papounet éclairera pour 3. Au moment e prendre la route un Michael à moitié habillé, la lampe au fond de la poche et le casque de guinguois surgit de la nuit. Les premiers Km se font par le macadam. La vitesse prise dans une descente nous rappelle que nous sommes à l’aube de novembre. Nous ressentons le froid et l’humidité de l’air. Le premier sentier arrive pour nous réchauffer. Encore regroupés nous avons l’impression d’être comme en plein jour. Le début du parcours est roulant. Le train est soutenu. Si le D+ annoncé est relativement faible, ça monte et il est nécessaire d’appuyer sur les pédales pour maintenir la cadence. Le tracé se poursuit par de sympathiques singles et des chemins boueux. Malgré nos éclairages made in china il n’est pas toujours aisé d’anticiper la bonne trajectoire pour éviter les bauges sans se retrouver enlisé dans 30 cm de gadoue bien coulante (voire se prendre un bain de boue). A mon habitude depuis plusieurs rides je commence à faire le yoyo entre la tête et la queue du convoi. Des feus de joie au loin annonce le premier ravito. Groupe électrogène, projecteur, soupe, pain d’épice, fruits secs, etc. Ce ne sont point ces victuailles qui attireront l’attention de Fils et de Guitou mais un liquide distillé à hauteur teneur en alcool au goût de fruit. C’est aussi l’occasion de faire une photo souvenir du groupe que l’organisation nous transmettra. Au moment du « c’est reparti », impossible de reclipser la sangle de mon casque. Avec deux mains supplémentaires (celles de Jipé) la chose est faite. Il nous faudra par contre envoyer les watts pour recoller aux 8 compères et rejoindre les singles qui suivent. Nous croisons de temps à autres des coureurs à pied illuminés tels des sapins de noël. 2 enfants de 10 ans en VTT accompagnés de leur père font partis de cette fête à la citrouille. Une montée d’environs 200 mètres, rendue délicate par la boue coulante et le manque d’adhérence, oblige certains à terminer en poussant le bike. Votre rédacteur sortira un « YES » de victoire le but atteint. Quelques Km plus loin nous nous retrouvons à nouveau au ravito. L’haleine de Fils et Guitou est une seconde fois alambiquée au point de faire fuir la grosse Lulu malgré l’absence de client depuis 3 semaines. Des chemins roulants et une route de campagne nous amènent rapidement à l’arrivée.
Chacun commente ces 25,500 Km (à 15,3 de moyenne pour 380 de D+) autour d’une Chimay pour certains, d’une Kriek pour d’autres, et d’un pain saucisse pour tout le monde. En conclusion : une agréable nocturne au fléchage parfait.