Comme depuis quelques années le premier dimanche de septembre est marqué par la foire de Chalons en Champagne pour certains, de l’enduro de Verdun pour d’autres mais pour la majorité c’est la randonnée des Coteaux du Viroin à Olloy qui ponctue la rentrée. C’est ainsi que nous nous retrouvons avec Maxime, Jean-Pierre, Fred, Arnaud et ChocoBob pour en découdre sur les flancs escarpés du Viroinval. Il est à peine 8h30 quand nous décollons pour une grande épopée. Arnaud, ChocoBob, Maxime et moi nous lancons sur le 55 et ses 1290m de D+ annoncés. Fred et Jean-Pierre nous accompagnent sur les premiers tours de roues.
Ca commence fort avec une montée de plus de 3kms et 180m de positif. Bientot notre parcours se sépare du 35kms. Fred attentif s’engage sur le mauvais parcours. Il se doit de faire un demi-tour dans un single semant la zizanie parmis les participants des longues distances. Nous voila dans le superbe site de la fondry des chiens, un gouffre naturel se trouvant sur les hauteurs de Nismes. Rien que pour la vue le déplacement vaut le coup.
Peu arès le premier ravaitaillement nous traversons Nismes avant de rejoindre les bords de l’eau noire. Les chemins sont joueurs : les montées courtes mais violentes, les descentes ludiques et raides pour la plupart. Avec Maxime nous choisissons toutes les options « hard » alors que ChocoBob et Arnaud se la jouent plus tranquille. Beaucoup de passages ont été tracés pour l’occasion. Le travail des organisateurs a été énorme cette années pour nous offrir un maximum de plaisir.
Peu avant la mi-parcours nous profitons du second ravitaillement. C’est l’affluence des grands jours, il faut même jouer des coudes pour acceder aux victuailles. Je prends mon temps, contrairement à mes habitudes. ChocoBob et Arnaud s’impatientent. Nous reprenons notre chemin par une nouvelle montée enchainée par une petite descente qui ne se trouve la que pour introduire une nouvelle grimpette de 3kms. Le faible pourcentage (moyenne de 5%) nous permet de grimper sur la plaque. Ce parcours ne permet que peu de repos car il enchaine les phases physique avec des descentes où il est impossible de se reposer. Bien souvent après une partie roulante nous sommes obligé de tout mettre à gauche en urgence dans un virage afin de pouvoir gravir la montée qui s’ensuit. La mécanique est soumise à rude épreuve. Nous voyons beaucoup de vététistes sur les cotès occupés à bricoler. On se croirait au pays des Arnaud . Pour tout tout se passe bien.
Nous arrivons au dernier ravitaillement. On nous annonce 18 kilometres jusqu’à l’arrivée. C’est un peu plus roulant. Arnaud et Maxime se tirent la bourre. Je vais à mon train alors que ChocoBob fait se qu’il peut. Nous roulons quelques moment avec une jolie vététiste engagée comme nous sur le 55. Nous passons sur les hauteurs de Olloy, mais vu nos compteur il nous reste encore pas mal de chemin à faire. Maxime nous lache. Nous ne le reverrons qu’à l’arrivée. A l’entrée de Vierves, nous nous regroupons une nouvelle fois avec Arnaud et ChocoBob. La montée qui s’ensuivra verra son explosion en plein vol ainsi que celle de notre compagne de route. Après un tronçon plus roulant nous retrouvons du chemin « fatigant ».
Une nouvelle option « hard » se présente. Je l’engage sans hésiter. Arnaud la contourne. Ca monte avant une belle descente technique. Nous longeons le Viroin par un single tout de racines et de cailloux. Les relancent commencent à faire mal aux jambes. Arnaud me rejoint. Nous finirons ensemble. A quelques kilometres de la délivrance, une nouvelle option « hard » se présente à nous. Je n’hésite pas et Arnaud emboite ma roue. Ca grimpe fort. Arnaud est à la limte des crampes. Je ne fais pas le malin non plus. Parvenu au sommet un nouveau panneau nous propose une option « ultra hard ». J’hésite quelques instants. Arnaud m’annonce qu’il n’en sera pas. Je me rend à la raison et pars avec lui sur le chemin le moins difficile des deux. Nous passons devant la descente « ultra hard ». Il s’agit en fait d’un énorme pierrier dont la pente est énorme. A regret je reprend mon avancée vers Olloy dans la roue d’Arnaud. Nous finissons pas la traditionnelle descente dans les rochers qui nous amène dans le village.
Après quelques héctomètres de route nous retrouvons notre point de départ à 13h30. Nous tombons sur Maxime et Jean-Pierre. Nous discutons quelques minutes. Maxime n’a pas choisi le final « hard » ne voulant pas laisser poireauter sont père, qui à fini son parcours depuis midi, trop longtemps. ChocoBob nous rejoins. Tous les trois nous gagnons la buvette pour avaler un pain-saucisse et faire un coucou à nos amis belges qui se sont contentés de 45 aujourd’hui.
C’est sur que l’an prochain j’y serai de nouveau et sans doute sur une ENCORE plus longue distance histoire de faire durer le plaisir.