Dans le numéro 190 du meilleur magazine de VTT (O2 Bikers), un rédacteur proposait une belle sortie au départ de BOHAN. Une quarantaine de kilomètres et 1250m de D+, juste ce qu’il me fallait pour m’amuser dans ces derniers jours de mes vacances. Après avoir chargé la trace, récupérée sur le site, dans mon GPS et jeté un oeil sur le parcours je décide de partir de PUSSEMANGE un village frontière à quelques kilomètres de GESPUNSART.
Il est 8h00 quand je décolle de l’église. Après une cinquantaine de mètres de bitume me voici parti pour une première ascension dans les bois. Le chemin est large et roulant ce qui est très bien en échauffement. Une fois cette première « grimpette » c’est très roulant. En moins d’une heure trente je me retrouve dans le village de LAFORET, non sans avoir pu observer le dernier pont de claies enjambant la Semois et m’être fait peur en me retrouvant nez-à-nez avec un gros sanglier. Ce joli petit village s’enorgueilli d’être un des plus beaux de Wallonie. Les paysages sont magnifiques et le voyage touristique, mais cela manque un peu d’engagement technique et d’effort physique.
A peine quitté le village que la sortie change de rythme. Ca grimpe beaucoup plus fort. Un petit arrêt touristique à un point de vue me permet de me rendre compte que j’ai rapidement pris de l’altitude. Une barre de céréales avalée j’entame une descente très sympa vers Bohan. Cette fois je suis sur le début du parcours indiqué par le roadbook d’O2Bikers. Je me souviens que le rédacteur parlait d’un pourcentage sévère et d’une côte qui n’enfinissait pas. Pas de doute je suis bien sur son parcours. Je fait un petit détour vers le point de vue de la Roche de la Dame afin de voir Bohan d’en haut.
Après cette pause je reprend mon périple sur le plateau avant de me jeter dans un single de toute beautée, peut-être un des plus beaux que j’ai eu le plaisir de prendre. Quelques passages sont un peu trop engagés pour mon niveau. Je préfrère poser le pied à terre une ou deux fois. Me voila de nouveau en bord de Semois avec une banane jusqu’aux oreilles. Je ne la garderai pas très longtemps car le passage qui s’en suit est une grosse galère. Des ronces de partout qui me griffent les jambes, les bras et le visage et m’enpêche de progresser sur le vélo. La tarce n’est pas assez large pour que je passe à coté du spad. Je suis un peu énervé. Une fois sorti de cette forêt vierge, le chemin devient un peu plus praticable mais plein de cailloux et d’ornières. Je galère vraiment surtout que je commence à avoir mal aux jambes.
Une fois au sommet j’emprunte la route qui me conduit vers Bagimont et une dernière descente vers mon point de départ.
Une belle sortie alternant les moments physiques, techniques, récupération et toursime. Merci O2Bikers !
J’ai testé pour vous
- Mais où sont passés les 7 compagnons
- Dès de que le vent soufflera, les arbres tombera