Encore une fois le parking est plein en ce premier dimanche de janvier où la tradition est de tirer les rois. Mais si personne ne veut faire le roi, tous sont motivès pour en découdre sur les chemins boueux de la forêt du Pays des Sources. Fred et Eric tels Gaspard et Balthazard arrivent avec les bras plein de cadeaux mais ici point d’or, d’encens ou de myrrhe mais plutôt des boissons dont les bulles sont naturellement produitent par la fermentation. Quand au troisième des rois de Perse chacun rêve d’en avoir un dans sa cave. Ahhh culture quand tu nous tiens….
En plus de nos deux livreurs de chez Ardial, les habituels Guitou, Stéphane et Boule, ChocoBob sont présents. Mais plus singulière la présence de Jean-Pierre et Maxime qui retrouvent leurs montures après six semaines de ripailles. Et pour finir celle de Sebastien avec une troupe de vététistes rencontrer lors des ribotes de fin d’année.
Il est à peine 9h00 quand nous prenons la route en direction de la foret de Singly afin de repérer le tronçon intermédiaire de la randonnée du Pays des Sources au Val de Bar. Nous empruntons le chemin de halage. Les inondations des semaines passées ont laissé un limon glissant à souhait. Chacun y va de sa figure artistique certains allant même jusqu’à se prendre pour Candeloro. Arrivés à Flize nous voyons arriver Michaël et Arnaud tout en sueur ayant raté le départ du train. Cette fois la compagnie est au complet avec ses seize suidés.
Un après une longueur de piste cendrée on entre dans le vif du sujet : première montée, premier poussage. Seul Maxime ne cale qu’à un petit mètre du sommet, pour les autres c’est la campagne de Russie. On enchaine par du single. La aussi c’est très gras. Il faut en général deux tour de roues pour avancer d’un. Nous retrouvons de la piste rempiérrée c’est moins gras mais ça grimpe. La sortie promet d’être physique. Nous montons sur la route pour attaquer directement par une descente des plus plaisante, mais à notre grand désespoir nous rencontrons un petit bonhomme fluo en lisière de bois. Nous sommes obligés de changer nos objectifs. Au lieu de descendre nous allons continuer à grimper. Nous nous retrouvons sur un chemin jamais emprunté. Nous comprenons rapidement pourquoi. Nous nous retrouvons dans une veritable décharge. Des paltoquets ont jeté plaques et rails à placo. Nous sommes énervés par de telles pratiques alors que nous défendons une pratique de notre sport en symbiose avec la nature. Nous enchainons une descente avec une nouvelle montée sur une grande piste avant de retrouver le couvert des feuillus. A bout de quelques centaines de mètres nous tombons de nouveau sur un petit bonhomme fluo. Après une petite hésitation nous décidons de nous écarter de ce secteur en improvisant. Un peu plus loin une petite erreur d’aiguillage nous oblige à improviser une traversée en freride. Nous retrouvons rapidement un chemin qui nous ramèe sur le chemin envisagé. Après une petite pause , nous reprenons notre progression en direction des trous d’obus et de la source Saint-Roger. Cette semaine pas de bévue, nous arrivons directement à l’entrée du single tant convoité. Je prend un peu d’avance afin de pouvoir filmer. Les premiers passent sans encombre. Mais Arnaud arrive beaucoup trop vite et se fait éjecter de sa monture. La chute est violente. C’est le casque et le visage qui prennent contact en premier avec le sol. Même si il faut quelques minutes à Arnaud pour reprendre ses esprits, il n’y a pas trop de bobos.
Après une séance acrobatique de Seb nous dévallons vers la source. Mais c’est trop facile. Nous regrimpons jusqu’au parking afin de nous faire une nouvelle descente. Malheureusement nous perdons Maxime et Michaël. Après une dizaine de minute d’attente, nous décidons d’avancer jusqu’à l’office du tourisme. Les deux figitifs sont là à nous attendre. Il nous reste une denrière montée avant de rentrer. Le passage dans un bourbier entame nos dernières forces dont nous aurons grand besoin afin de réussir cette ultime ascension.
Une dernière séance vidéo dans la descente et nous nous regroupons afin de faire un retour à la vitesse de la lumière vers Nouvion. après un décrassage rapide nous célèbrons dignement les 41 printemps d’Eric et puis la fête de Fanny.
Et puis Fanny
- La dernière de l’année
- Les bikers de l’extrême