Après les chutes de la nuit, il ne reste plus que quelques traces de neige quand nous nous retrouvons pour cette première sortie du mois de décembre. Eric,Stéphane, Fred, Arnaud sont au rendez-vous. Nous patientons quelques minutes avant de nous décider à passer chercher Mickaël qui doit venir. Nous le retrouvons dans la rue principale de NOUVION en compagnie de Rudy. Après à peine plus de 50 mètres Rudy nous lâche, son dérailleur faisant des siennes. Contrairement à mes habitudes nous commencons par un peu de route. Suite aux suppliques de Stéphane, je fais cadeau de la montée de l’antenne située au dessus de DOM-LE-MESNIL. Ca sera pour une autre fois !
Nous attaquons donc tranquillement la montée de la côte de DOM par la route. Pas de chasse ! Tout est bon ! On continue par du chemin jusqu’aux anciennes carrières. Ce décor est vraiment magnifique, on se croirait à l’entrée du temple d’Abou Simbel. Nous faisons une pose photo dans les souterrains. Après quelques minutes de tourisme nous reprenons notre chemin. Une descente de malade nous tend les bras. Seul Stéphane est chaud pour se lancer. Dans un éclair de lucidité, il se rallie à notre option plus cool. Un dernier tronçon de grimpette et nous voilà enfin dans du single. Les restes de neige rendent les racines et les rochers glissants. C’est chaud. Malgré la température proche de zèro, la montée nous a mis en température et ce n’est pas ce petit chemin qui nous permet de souffler. Si c’est relativement plat, tout se fait en relance. Nous abordons enfin un tronçon en négatif. Le premier de la journée. Malheureusement trop court ! Arnaud joue petit zizi dans le final. Pas de probème il aura d’autres occasions de nous montrer qu’il a ce qu’il faut.
Un nouveau tronçon de route pour gagner HANNOGNE. Ca grimpe dur ! Chacun à notre rythme nous arrivons à la carrière. On va passer un petit moment à nous entrainer sur des passages techniques. Ce coin est vraiment super pour s’entrainer. Au fur et à mesure des tours nous nous enhardissons. Un passage qui paraissait difficile au premier abord devient une partie de plaisir.
Nous quittons l’endroit afin de faire un peu de distance. Nous prenons une descente roulante qui nous amène à un passage très pentu et en dévers. Après un nettoyage de la trace par Stéphane, Fred se lance. Je le suis. Ca se passe sans trop de mal malgré une grosse racine glissante au départ. Stéphane, Eric et Arnaud descendent à leur tour sans problème. C’est au tour de Guitou d’affronter ce morceau de bravoure. Son départ foireux, nous vaut un vrai moment de fou rire, la technique étant un mélange entre l’aikido, la danse classique et le VTT handisport. Mickaël qui ferme la marche, descend tout en maitrise.
Nous gravissons de nouveau la côte de la carrière sans nous y arrêter cette fois. Une fois au sommet nous continuons notre chemin vers SAPOGNE. Nous sommes sur le plateau : le froid pique. La selle neuve d’Eric aussi. Nous enchaînons sur une descente roulante avant de monter de nouveau pour rejoindre la forêt d’ELAN. Nous nous abritons du vent quelques instants afin de nous ravitailler. Mickaël nous sort le sac de céréales. Alors que Arnaud voyageant light mange à tous les rateliers.
Nous sommes dans le bois de la Marlière, une partie de la forêt que nous n’empruntons pas souvent mais qui est très vallonée. Une longue montée à plus de 10% dans un fossée dont le sol est meuble se présente à nous. Nou attaquons la fleur au fusil mais rapidement celle-ci se fane. au bout de quelques hectomètres nous sommes tous à pied en train de pousser nos spads. Notre peine est récompensée par une desente de plus de deux kilomètres en direction de la sources Saint-Roger.
Stéphane en veut encore alors que d’autres sont déjà à la limite de la rupture. Fred à qui nos pitreries ne suffisent pas doit se rendre au cirque cet après-midi. Il souhaite un retour pour midi. Il reste juste le temps de se faire une dernière ascension. Nous attaquons la côte du terme face à l’abbatiale d’Elan. Le terrain est gras, les pneus glissent. Nous arrivons au sommet chacun avec notre méthode. Guitou survolté enchaîne la descente suivi de Fred et de Stéphane. A quelques encablures je mène le second groupe avec Mickaël et Arnaud. Dans la dernière descente, un slalom entre les arbres, je vois s’envoler une masse bleue quelques mètres devant moi. Il s’agit de Fred qui vient de passer au dessus du cintre. Ayant pris de ses nouvelles au passage, nous finissons la descente.
Il ne nous reste plus qu’à nous tirer la bourre sur les six derniers kilomètres de plat. Il est à peine plus de midi quand nous lâchons Fred près de son véhicule afin qu’il soit à l’heure au cirque. Pour notre part nous faisons un détour par la maison de Mickaël qui nous offre un verre pour fêter son intronisation au sein du RAID.
Courte mais dure
- L’homme qui tombe à pic
- On a perdu les compères