Pour la seconde année consécutive nous nous sommes rendus, Maxime et moi, à Lambermont pour participer à la randonnée des ramounis. Cette fois Maxime était accompagné du reste de la famille. Si l’an dernier nous avions eu le désagrément de randonner sous la pluie cette année c’est plutôt au dessus que nous pensions rouler compte tenu des orages qui sévissaient depuis deux jours.
Aujourd’hui pas de nuage en vue, mais la température a vraiment du mal à dépasser les 12° malgré les tentatives du soleil de s’imposer face aux nuages qui font de la résistance.
Les inscriptions rapidement faites nous prenons la route. Quelques hectomètres de bitumes dans le village et nous attaquons les petits chemins. Pas de surprises le tracé est le même que l’an dernier. Montés et descentes gentilles s’enchaînent. Il n’y a aucune difficulté. Clément et Jean-Pierre mènent la danse. Au 7ème kilomètres nous faisons une pose pour retirer les coupent vent car même si le fond de l’air est encore frisquet, le rythme imprimé par nos deux chiens fous nous permet de ne nous sentir bien… Je demande à Jean-Pierre et Clément s’ils ont l’intention de faire les 50 kilomètres prévus à ce train d’enfer. Ceux-ci ont l’air étonnés de ma question. J’explique humblement que le rythme qu’ils imposent me parait très élevé et que j’ai franchement du mal à suivre. Maxime va dans mon sens.
Nous repartons sur un rythme légèrement moins soutenu. Les chemins sont sympas nous arrivons en bord de Semois que nous longeons un long moment. Contre toutes attentes les chemins ne sont pas boueux malgré que nous ayons à traverser régulièrement de petits rus dus aux pluies tombées dernièrement. La rivière elle-même est très haute. Si Clèment garde la tête, Jean-Pierre commence à baisser de rythme. Bientôt nous arrivons au ravitaillement.
Nous ne nous attardons pas car nous avons froid. Nous continuons à longer la rivière. Ayant déjà fait le chemin avec Maxime nous nous réservons un peu, nous souvenant d’une superbe montée. Nous ne reconnaissons pas ce que notre mémoire a gardé. Nous grimpons effectivement mais sur du grand chemin relativement facile. Une fois au sommet nous nous réjouissons de cette modification bien vue de la part des organisateurs.
A partir de ce moment nous nous retrouvons dans un secteur vallonné. Montées et descentes s’enchainent. Jean-Pierre et de plus en plus souvent à la traîne. Bientôt un virage à gauche me rafraichi la mémoire ; comme celle de Maxime d’ailleurs qui me glisse un « c’est là ! » effectivement c’est là ! Nous voici devant le mur qui restait dans nos mémoires. Maxime s’envole, Clément tente de le suivre et moi je fais ce que je peux. Quand à Jean-Pierre il est derrière mais ma difficulté à monter m’empêche de me retourner pour prendre de ses nouvelles.
Au sommet nous attendons Jean-Pierre qui nous dit de partir sans s’inquiéter de lui car il va quelque peu raccourcir le parcours. Nous repartons donc sur un bon rythme pour les 20 derniers kilomètres qui se dérouleront sans difficultés majeures et marqués seulement par deux ravitaillements et un passage de rivière que nous éviterons à cause du niveau de l’eau.
A l’arrivée nous pouvons admirer Jean-Pierre en plein nettoyage de son vélo avant de nous attbler autour d’une bière afin de fêter cette belle randonnée que nous espérons refaire l’an prochain par temps sec cette fois.
Les ramounis
- Des arbres sur le chemin
- Le bout du tunnel