C’est un RAID pratiquement au complet qui s’est retrouvé pour la première randonnée de l’année en terre ardennaise. C’est vrai qu’avec les prévisions de la météorologie nationale il aurait été dommage de rester sous les draps la nuit fût plus courte d’une heure a cause du passage à l’heure d’été. Seul Yann retenu par des obligations familiales manquait à l’appel. C’est avec plaisir que nous accueillîmes quelques électrons libres notamment des membres du forum 08VTT que je ne citerai pas de peur d’en oublier. C’est au final un groupe de plus de 15 personnes qui s’élança au milieu du parcours de golf afin de gravir la première côte de la journée.
Il est sûr qu’avec un groupe de cette taille les niveaux ne sont pas tous les mêmes. Rapidement Tophe et Froy nous lâchent afin de rentrer tôt car un apéro les attend.
Les manques des années précédentes sont toujours là. Le fléchage est réduit à sa plus simple expression et même si il ne manque pas de flèches il est nécessaire d’avoir une attention de tous les instants afin de ne pas manquer un chemin. Si dans les montées notre allure nous permet de ne pas nous tromper la grande majorité du groupe se trompera au moment de la séparation des parcours 30 et 40. C’est le moment que choisissent Jean-Pierre, ses fistons et Romu pour nous quitter et finir sur la distance inférieure.
C’est avec une grande impatience que nous parvenons enfin au premier ravitaillement qui se trouve peu après le kilomètre 21 (vers le 18ème pour le parcours de 30). Nous nous sommes tous posé des questions sur la justesse du positionnement de ce ravitaillement qui ne surcroit n’est pas à la hauteur de ce que l’on peut rencontrer dans les randonnées organisées par nos amis d’outre Quiévrain.
Nous reprenons notre bonhomme de chemin dans une partie boisée ce qui nous change des paysages champêtres que nous avions connu jusqu’à présent. Les chemins sont très agréables. Nous quittons de nouveau la trace commune aux deux grands circuits du jour pour faire une escapade dans le joli village de gruyère. Un mur se dresse devant nous. Chacun à son niveau nous posons le pied à terre, mais pousser le vélo fait presque aussi mal que de rester dessus. Parvenu au sommet de cette côte Laurent nous quitte en compagnie d’Arnaud pour finir par la route.
Bientôt nous retrouvons la trace du 30kms où malgré notre fatigue, enfin surtout la mienne, nous doublons quelques vététistes dans un état de lassitude certaine.
Nous tombons bientôt sur le second ravitaillement, très judicieusement positionné lui aussi, à moins de 6 kilomètres de l’arrivée.
Nous finissons sans encombre ce parcours que nous avons dans l’ensemble beaucoup apprécié, les traceurs ayant su mêler tronçons roulants et plus techniques, parties boisées et champêtres, afin de faire un agréable cocktail qui aurait sans doute été plus difficile de boucler par temps de pluie.
Le droit d’inscription comprenant un casse-croute et une boisson nous nous retrouvons autour d’un verre afin de finir ensemble cette belle sortie. C’est alors que nous allions partir que nous voyons arriver ruisselants de sueur Tophe et Froy qui nous expliquent qu’ils se sont perdus a multiple reprises ce qui les a obligé à parcourir un totale de près de 50 kilomètres. Si Jean de la fontaine avait roulé avec nous ce jour il aurait pu dire : « Rien de sert de courir il faut partir à point. » mais pour ma part je préfère très nettement celui-ci : « A rouler le nez dans le guidon bien souvent tu finis comme un con ! »
Le printemps est là
- le Romu nouveau est arrivé (par Guitou)
- Un court bouillon pour le poisson