Depuis longtemps je voulais faire cette rando qui jouit d’une grande réputation dans la région. Selon les echos récoltés la vétiflette est une rando familiale avec des parcours roulant et une organisation de premier ordre. Même si on sait qu’on ne va pas enchainer single sur single, c’est le moment de faire une belle sortie en famille.
C’est au total une belle équipe de 11 personnes que nous avons inscrit, femmes et enfants compris.
Après une semaine mitigée la météo est au beau fixe pour la rando. A l’entrée du Nouvion nous nous retrouvons tous les véhicules à la queue leuleu. Un synchronisme parfait.Impossible de faire mieux. La journée s’annonce sous les meilleurs hospices.
Les inscriptions sont un peu longues, l’organisation peut s’améliorer un peu sur ce point, mais pour une manifestation regroupant 1750 participants les quelques minutes d’attente sont bien compréhensibles.
Les femmes, Catherine, Laurence et Sylvie, après un passage aux toilettes et une découverte du parlé local, partent sur le 25 kilometres. Les deux jeunes vetétistes Loris et Aubin sur le 35 et les vieux briscards JP, Stéphane, Maxime, Clément, Romuald et moi même sur le 55 kilometres. Une ballade de santé vu le dénivellé. Philippe président du club de Rethel se joint à nous.
Pour la presse on fait un départ groupé. C’est un peu difficile tout le monde ne roulant pas à la même vitesse. Mais comme rapidement je vais crever, le plus gros du flot sera passé. Quelques minutes et une bombe de CO2 lachée dans la foret, plus tard nous reprenons la route. On appuie sur les pédales pour regagner le temps perdu. C’est très roulant mais franchement pas désagréable comme parcours tout en sous bois pour ce début.
Un kilometre plus loin deuxième crevaison. Avec une patience qui commence à être mise à rude épreuve on repart pour quelques hectometres avant une nouvelle crevaison. S’en suivront quatre autres. Après avoir utilisé toutes les chambres à air de mes collègues d’infortune, je jette l’éponge au dixième kilometre.
Je m’adresse à un point de contrôle afin de me faire rapatrier au départ. J’ai le droit à une grande discussion philosophique en picard dont je ne comprendrai pas un traitre mot.
De retour à la voiture Aubin et Loris sont déja là avec un sourire jusqu’aux oreilles. Ils sont ravis de leur sortie. Trois quart d’heure après c’est au tour des femmes. Elles aussi sont très contentes.
La tartiflette nous attend. On va aller manger en attendant les raideur au long cours qui eux aussi seront très contents de leur sortie.
Rien à redire l’organisation est au top. Enfin pour ce que j’en ai vu.
D’après les dires de mes collègues les ravitaillements sont plus que copieux avec sucré, salé, boisson énergétique et le must des tartines à la crème de maroille.
Rendez-vous est déja pris pour l’an prochain avec une remotque de chambres à air.