On est allé au boue

Pas d’envolée épique pour cette sortie du samedi mais plutôt un crash en bonne et due forme pour cette sortie. Pour cette première sortie en groupe de 2018 pour moi, j’avais décidé de faire découvrir ou redécouvrir la forêt de Boulzicourt à Guitou, ChocoBob et John, mais dans une version Frappadingue.
C’est après l’ascension du bois Marguerite  que les choses sérieuses commencent. Pour aujourd’hui nous laissons de côté la Larchant pour nous pencher sur un autre problème : le secteur 1 de la RPS de la sortie de la Larchant à la maison de chasse est impraticable à cause des débardages. Les chemins se sont transformés en bourbiers parfois profonds de plus de 50 centimètres. J’emmène ma troupe faire un état des lieux. Quand nous avons fini de pleurer, nous réfléchissons sur les données du problème : nous avons d’un côté des chemins où nous nous enfonçons jusqu’aux mollets et de l’autre un chemin sympa mais qui mène à une ferme où se trouve un chien en liberté qui m’a déjà niaqué les mollet. Verdict nous avons un problème de mollet. Nous faisons avec notre chemin comme le cabot fermier le fait avec ses babines : nous le retroussons !
Apercevant un chemin, j’invite d’une voix forte et virile Guitou qui mène la troupe à l’emprunter : bilan après une demi-heure de jardinage au milieu des branches, des ronces, d’une bauge et d’un chemin défoncé par les engins nous retombons sur le chemin impraticable. Nous n’avons plus d’autre choix que de retourner à la sortie de la Larchant pour trouver d’autres solutions. Nous empruntons un sentier sympa au profil descendant et tombons sur une route forestière caillouteuse qui nous permet de remonter. Un sentier sur la droite nous parait sympa mais après avoir  enroué quelques chablis (ou enjambé avec nos roues quelques arbres tombés au sol) nous tombons sur un agrainage. Nous faisons immédiatement demi-tour pour éviter de tomber sur des chasseurs que nous imaginons sans difficulté être sur les nerfs en cette fin de période de rut. Un nouveau sentier nous attire car nous envisageons une belle descente. Pour être belle, elle est belle ! Je descends la roue arrière bloquée, contrôlant la glissade du frein avant. Guitou et John me suivent. Nous retrouvons un ChocoBob de la grande époque. Mais la discrétion de rigueur entre président et vice-président m’empêche d’en dire plus…  Nous pensons retrouver un chemin de campagne en bas mais celui-ci est un peu plus loin et nous en sommes séparés par une pâture et deux rangées de barbelés. Une fois sur le chemin nous remontons afin de trouver d’autres chemins que nous validons pour le mois d’avril.
L’heure avançant, il est temps de faire demi-tour car le ciel s’obscurcit, pour une fois pas par la présence de nuages mais par le crépuscule qui pointe son nez. Les vœux du Maire, qui évoquera notre club pour nos deux actions 2017, m’attendant nous nous séparons rapidement. Difficile de savoir qui du cycliste ou de vélo passera le plus de temps sous la douche, à moins que certains la prennent ensemble.

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