Quand y a de la bauge y a du raidar

En ce jour de célébration de la fin de la monarchie absolue c’est en 2 groupes que les Raidars défilent en terre maubérienne. Stéphane et Philippe 1er, qui sans aucun doute a vêtu ses chaussettes blanches du dimanche pour ce jour commémoratif, s’engagent sur le parcours dès 8H afin de rentrer avant le discours présidentiel. J’arrive avec Jipé à 8H15. Cacal et Fabrice sont à l’heure le 1er ayant déjoué le piège tendu par sa ménagerie locale. Nous apercevons Michaël qui prend le départ avec des reptiles de l’ordre des squamates. Après les salutations d’usage à tout ce beau monde et l’acquittement des 5€ d’engagement nous nous mettons en selle à 8H30.

Après l’habituelle montée en bitume nous empruntons le chemin aux racines piégeuses qui avaient séché Guitou à 1 mm des fils barbelés. La pluie fine les rend glissantes. Fabrice en mulet récupére à plusieurs reprises la situation. Comme les années passées j’arrive à la montée du talus tout à droite tout comme mes compères du jour. Je fais demi-tour pour adapter mon braquet. Sur le 22 ça passe. Assez rapidement la trace rime avec gadoue. Chacun évite les multiples bauges en empruntant les traces de contournement. Ce jeu est bien ludique. La concentration est de rigueur pour éviter la cure thermale. Après plusieurs montées nous aboutissons au 1er ravito où trônent plus de Jupiler que de grenadine. Jipé passe en mode petit-déjeuner. Il ne manque plus que le bavoir et une tranche de jambon entre ses 2 morceaux de pain d’épice. Sans attendre les 3 rototos nous nous engageons sur la boucle du 40. Nos roues bourrent dans l’herbe épaisse. Il est nécessaire de forcer sur les pédales pour dépasser les 5Km/H. Nous poursuivons par des pistes de plaine. Je me tire la bourre avec Fabrice de temps à autres. Si bien que nous sommes obligés de bloquer les freins pour ne pas rater une bifurcation. A notre décharge, le piquet de signalisation était quasi masqué. J’envisage de le placer à un endroit plus judicieux. Le sol étant dur j’abandonne cette idée. Pascal la reprend et se retrouve dans un exercice de planter de bâton périlleux. Dans l’impasse il dirige les participants panneau indicateur en main avant de le remettre à son forage initiale. Nous retrouvons des chemins de bois joueurs. Bon nombre d’arbres au sol nous imposent de descendre du bike régulièrement. Un crachin se remet à tomber sans pour autant que cela soit désagréable. Après une route de campagne nous nous retrouvons sur le traditionnel single longeant le ruisseau. Ses racines toujours aussi nombreuses rendent la progression technique. C’est avec la banane que nous parvenons au 2d ravitaillement. Nous discutons avec Maco des Mawhots.

Nous repartons par les bois. En chemin nous croisons 2 dames à pied. 300 mètres plus loin Pascal, prétextant avoir le caoutchouc trop dur, s’arrête. Je cesse ma progression pour l’attendre. Étonnamment, Cacal me fait s’avoir qu’il peut opérer seul et que je peux rendre mon chemin. L’histoire ne dit point si notre Rocacal a pécho ou pas. Par contre, il nous avoue, les pneus réjouis, avoir l’objet bien plus mou. Les derniers Km  venus nous envoyons les watts. La dernière belle descente sort sur un goudron humide. Un participant attaque à donf dans le virage en macadam. Sa roue avant se dérobe et notre homme se retrouve au sol. Heureusement rien de grave.

Arrivés au stade, direction bikewash pour certains. Nous prenons ensuite la chemin de la buvette afin de nous réhydrater à l’aide de l

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