Rides aux oeufs d’or

En ce week-end de Pâques les Raidars n’ont pas hésité à écumer les bois de France et du pays de Tintin pour récolter le maximum d’œufs. Comme vous avez déjà pu en prendre connaissance, Laurent et Séb ont débuté vendredi soir par une recherche nocturne. Au final, ils se sont fait cuire un œuf. Notre président remettait le couvert dimanche étant convaincu qu’un Maroilles pouvait cacher le Graal du poulailler.

Samedi après-midi c’est à mon tour de pourchasser le produit comestible expulsé par la femelle moineau. Arnaud et Philippe 2 sont volontaires pour m’accompagner. Le dernier restera finalement dans son canapé devant une verveine bloqué par une dorsalgie. L’objectif est de se délecter de la trace du RPS tout en estimant les dégâts suite  aux gros coups de vent de la semaine passée. Dès l’approche du pylône, nous comprenons vite que le sol gras et collant va nous obliger à puiser dans nos réserves. Nous avons la sensation de rouler sur des œufs (youpi nous les avons trouvés !). Ma roue arrière glissant sur la partie  rocheuse je mets pieds à terre alors qu’Arnaud reste en selle jusqu’au sommet. Arrivés dans la domaniale, nous sommes obligés de dégager quelques branches tombées. Une centaine de mètre après la 1ère grosse descente, ma roue avant glisse et valide l’expression « on ne fait pas de vélocyclette sans se casser la coquille ». Pas plus fêlé que d’habitude je remonte sur le bike. La suite ne comporte pas trop d’intrus obstruant la trace. Nos 4 bras musclés suffisent à faire le ménage.

Nous approchons du champ à patate. Nous apercevons  Guitou, son bambin, et sa poule à 4 pattes. Notre secrétaire a décidé de créer un single à la Guitoubobinette pour le confort et la joie des participants du 12. Nous reprenons le parcours. Les jambes deviennent lourdes après la montée du Terme. Nous notons 2 endroits où il sera nécessaire de revenir avec scie ou tronçonneuse. Les cloches sonnent 18H30 et il nous reste encore 10 km à parcourir. Arnaud commence à rire jaune se remémorant qu’il doit honorer 12 convives à son domicile pour 19H. Nous décidons de shunter la boucle de la Bobette. Le fossé nettoyé le week-end dernier est à nouveau encombré. Nous le remettons en état. Après le Larchant Spirit, des engins de débardage ont saccagé la parcelle. Heureusement, notre trace a été épargnée à 80%.Nous terminons cuits durs sous les 1ers rayons de soleil à la SMA.

Dimanche Guitou et Yann sortent leur bike pour rider sur la RPS.

Après avoir fait la fête à l’agneau dimanche, je ressors la selle ce lundi matin à l’occasion de la traditionnelle rando des sangliers du vouzinois. Je retrouve aux inscriptions Stéphane, Philippe 1er accompagné de Valentin, Reynald et son beau-frère, Jipé et son aîné. Le côté papa-poule de notre trésorier envoie la fourgonnette couver dans le fossé. Heureusement, une seule roue est au travail. Quelques bras permettent de sortir le véhicule de la basse-cour. Stéphane commémore  la résurrection  des grandes roues en arborant un TREK 26+3 pouces (oui Stépane a encore des difficultés à prononcer 29 pouces). La plupart s’élance sur le 40. Reynald et Jipé choisissent le 30. La tracé commence par une descente. Ce champ à patate nous secoue les œufs à les rendre mollets. Le pneu arrière de Stéphane rime plutôt avec au plat. Philippe 1er prend les choses en main. L’obus de la valve s’identifie à Arianne. Malgré cette envolée elle se retrouve revissée sur sa base. Nous repartons … pas pour très longtemps le jante s’étalant de nouveau sur le jaune. Cette fois c’est changement de chambre.

Les premières bosses se montent sans trop de perte d’adhérence. Il est nécessaire de lâcher des hophophops pour se frayer un chemin au milieu des participants poussant leur bike. Les chemins dans les bois sont entrecoupés de bonus techniques entre les arbres. Dans une longue montée c’est l’hécatombe. Trois tours de roue sont nécessaires pour progresser de quelques cm. Un peu plus loin la trace du 40 et du 30 se séparent. La boucle du 40 emprunte un raidillon recouvert de feuilles mortes. Sous les encouragements de l’écureuil j’ouvre le pentu sans lâcher prise. Suit un single fortement descendant en dévers. Je le descends tel un jeune coquelet fuyant le passage à la castration. Mon style bat de l’aile. Nous retrouvons les Raidars du 30 au ravito. j’en profite pour sauter le Gamex.

Il ne faut pas attendre longtemps pour remonter. Les bosses sont interminables et le terrain est lourd. La moindre courte descente rejoint une nouvelle montée. Philippe commence à montrer des signes d’épuisement. Sous nos encouragements il poursuit au courage sur le 40. Un single à flan de colline remotive chacun. Le terrain et le relief entament à nouveau nos cuisseaux. Malgré l’absorption d’un gel-bost Philippe ne retrouve pas son caractère royal. Il récupère la trace du 30 avec Valentin. C’est donc à 3 que nous terminons les 15 km restants.

Je suis étonné d’avoir Maxime dans ma roue. Progressivement, il s’éloigne. Pour une fois il ne disparaît pas à l’avant mais ferme le troupeau. Une course à pied a entamé ses forces samedi. C’est à mon tour de montrer des signes de fatigue. Après un quart d’heure de moulinage je retrouve des jambes et rejoins Stéphane en grande forme à l’avant. Dans la dernière montée nous apercevons un VTTIste dont la silhouette ne nous est pas inconnue. Effectivement, il s’agit de Reynald dans un état quasi second poussant son bike. Malgré son courage, 3 mois sans rouler associé à un D+ d’homme et à un terrain lourd ont mis notre Raidar dans la paille.

Nous arrivons enfin à la cabane de chasse. Les pare-brises sont recouverts de flyers de la RPS déposés par Stéphane et Jipé. Certains reprennent la route directement. Je mange avec boulimie le sandwich offert avec les moins pressés. Nous nous quittons impatients d’être au week-end prochain pour la RPS. Nous sommes certains que notre poularde déposera ses œufs d’or le 12.

(Toute ressemblance ou similitude avec une photo existante est entièrement volontaire (ouai ben j’ai oublié de prendre des photos durant la rando))

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