Les raidars ménagers

Laurent accompagné de la paire royale de Philippe a roulé mercredi pour trouver de nouveaux passages contournant ceux rendus impraticables suite aux débardages. 9 Raidars sont au RDV de ce dimanche pour s’approprier la trace remaniée.Yann, Barnab, Jipé, Clément, et moi arrivons en voiture. Fred et Arnaud se pointent les mollets déjà chauds. Il manque à l’appel Guitou et Philippe 1er. Ils arrivent ensemble dans le même véhicule terrestre à moteur à notre grand étonnement. En fait, la quette, au courage à revendre, est parti de son family-home en bike. Hélas, chemin faisant un pépin qui bouffe les bulles d’air a calmé ses ardeurs. Guitou a en effet revisité, sous la contrainte, ce proverbe chinois « 酒后吐真言 » * pour le transformer en « après quelques épines, on tend à l’avoir tout mou ». A l’aide de son petit outil électronique, il déviera Philippe 1er de sa trajectoire pour lui offrir le rôle de Saint-Bernard. La Gouteam avec Yann aux manettes et Philippe 1er à l’outillage, passe à l’action. Ce dernier dans un accès de générosité demande à Guitou de le percuter. Après plusieurs manipulations la chose est faite. Guitou regonflé à bloc nous pouvons nous élancer.

Jipé et Barnab sont déjà partis pour monter à leur rythme la première côte sans toutefois passer (logiquement) par le pylône. Finalement, nous empruntons la trace du 35 pour les rattraper au plus vite (à l’exception de Clément). Arrivés sur les hauteurs de Feuchères, nous sortons notre Besherelle pour savoir où et donc or ni car. Clément n’a pas croisé son papounet ni d’oncle d’Amérique dans sa boucle du 45. Yann recourt à la téléphonie sans fil et apprend que nos 2 hommes nous attendent en haut du pylône. Nous concluons que Clément est atteint d’une cécité grave ou que Jipé et Barnad étaient réfugiés dans un buisson (nous ne cherchons pas à deviner à quelle activité décadente ils pouvaient s’adonner cela ne nous regardant pas).

Philippe, Guitou, Arnaud, Fred, et Clément impriment un rythme d’enfer sauce salsa du démon. Les moins en jambe ont bien du mal à suivre. Le nouveau passage regroupe tout le monde. Un arbre fait la grasse mat au beau milieu du chemin. Nous relevons les manches pour dégager une allée. La motivation est telle que certains sont prêts à passer l’aspirateur en prévision de la pause d’un tapis rouge. Un peu plus loin, une nouvelle descente nous tend son feuillu dans une inclinaison à secréter de l’adrénaline. Il est ensuite nécessaire de passer tout à gauche pour rejoindre la piste jaune. Nous attaquons le dernière mise à jour. Nos vaillants du jour ont toujours les pieds aussi lourds sur les pédales. Les nombreux à gauche à droite me font ralentir pour servir de guide aux derniers.

Nous tentons de trouver un contournement à un chemin ornièré. La nouvelle option n’est guère mieux. Il est plus aisé de rouler sur le côté du chemin initial. Dans la descente suivante un arbre coupe l’élan. Chacun pose son bike pour ouvrir une déviation dans la végétation. 15 minutes plus tard nous arrivons au coup de cul avant les trous d’obus. Guitou, l’esprit farceur, pose pied à terre pour me freiner dans mon ascension. Un coup de cintre me permet de l’éviter de justesse tout en continuant ma progression. Quelques km après, nous ressortons nos tabliers de « ménagère » pour rendre visible la trace à emprunter. Dans la dernière montée, clément est le seul à crier victoire dans l’option hard. Cette fois,  Guitou a réussi son coup en me bloquant (Yes j’ai mon excuse). A Elan, chacun se questionne par quel parcours rentrer. Si quelques braves sont partant pour monter au Terme beaucoup d’autres envisagent la route. Le macadam nous amène donc jusqu’au chemin d’Alger. Les grosses cuisses en profitent pour lâcher les dernières forces.

Quel régal d’arriver aux voitures le bike propre ainsi que les tenues. Les commentaires sont rapides Arnaud, Fred, et Guitou ayant encore des Km à parcourir avant de descendre de selle.

*traduction pour les non sinophones : « après quelques boissons, on tend à dire la vérité »

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